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Premiers crimes des nouveaux maîtres de la Libye
Publié dans La Nouvelle République le 04 - 10 - 2011

La fin du drame libyen parait de plus en plus éloignée, à mesure que progressent les forces rebelles sur les derniers bastions des forces loyales à Mouaâmmar Kadhafi, où les combattants, grisés par leurs victoires successives et protégés par l'impunité du moment, donnent libre cours à leurs pulsions destructrices, en menant des expédition punitives, souvent sanglantes, dans tous les villages qu'ils occupent.
Comme le montrent ces images de combattants en train de tirer rageusement sur les derniers carrés de résistants aux portes de Syrte. Ainsi, à Bouhadi, village natal de Kadhafi, proche de la ville de Syrte, fraîchement conquis par les forces rebelles, les habitants ont massivement évacué leurs maisons, de peur des représailles des conquérants en furie. Toute la région est soumise au diktat des hommes armés, et l'on n'est pas très loin d'un drame humanitaire, d'après les rares témoignages qui sont recueillis sur place ; mais les médias internationaux, dans leur globalité, n'ont pas voulu se focaliser sur ces actes barbares qui ternissement l'image de la «révolution» tant chantée, où les combattants détruisaient tout sur leur passage. Seule l'agence Reuters – dans sa version arabe – en fait régulièrement écho, en décrivant des rebelles peu respectueux des règles de la guerre. Même à Tripoli, les gens se plaignent de la surmilitarisation de la rue, et des dépassements méthodiques qui commencent à être signalés contre les fidèles de Kadhafi, logiquement nombreux dans les institutions et dans les organisations de masse. Le CNT, instance politique de la rébellion, qui semble plus préoccupé par les arrangements politiques en vue de l'installation annoncée du premier gouvernement post-Kadhafi, donne l'impression d'être incapable de juguler les groupes armés hétéroclites qui se sont constitués autour de l'insurrection du 17 février. Il lui est encore plus difficile de gérer les tentations de pouvoir des fondamentalistes, dont le porte-emblème, Abdelhakim Belhadj, s'est dit récemment intransigeant sur la part de pouvoir qu'il revendique dans la gestion des affaires de l'Etat. Le silence des capitales occidentales, principal soutien de la révolution libyenne, sur ces graves dérives totalitaires du nouveau régime, traduit tout le malaise que doivent ressentir les dirigeants occidentaux qui promettait une nouvelle ère de démocratie et d'humanisme dans ce pays ravagé par la dictature depuis plus de quarante ans ! Cela veut dire aussi, qu'il n'y a pas que l'Otan qui commet des «bavures»! En effet, les multiples errements de l'Otan et de l'opposition, au lieu d'amener les capitales occidentales à explorer d'autres pistes et à proposer une solution politique et négociée au conflit, ne font que galvaniser les faiseurs d'opinion dominants, stigmatiser un régime en pleine déchéance, et dénoncer à longueur de colonne des appels à la résistance de la fille du guide libyen, à partir de son exil algérien Ce sont là évidemment les avatars d'une politique jusqu'au-boutiste, dont les puissances occidentales restent les premières responsables. C'est pourquoi, elles ferment aujourd'hui l'œil sur les premiers crimes des nouveaux maîtres de la Libye. Cela donne, en tous cas, une idée sur la manière avec laquelle sera gérée la transition dans ce pays.

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