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Un art, une thérapie
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 11 - 2011

Qui dit art dit génie créateur ou prédisposition à l'innovation. Ce qui explique pourquoi la danse, à l'image de la musique et de la cuisine, s'est diversifiée dans l'espace et le temps.
On ne peut dire quand exactement a commencé la chorégraphie, tant cela a toujours fait partie du propre de l'homme qui, dès ses débuts, a réagi par des mouvements du corps à des sollicitations de l'environnement, à des voix et sons musicaux. Comme la vie est faite de différences, chaque peuple inventif s'est créé des danses entrant dans des rites de cérémonies. Par exemple, les danses populaires japonaises se distinguent bien de celles d'un autre peuple à longue tradition culturelle. Ce qui est valable aussi pour l'art culinaire, l'écriture, la chanson, la musique. Plaisirs de la danse Si ce n'était pas un art capable de procurer du plaisir pour recréer, faire transpirer, rendre heureux, il y aurait moins de danseurs ou de volontaire sur les pistes. Soulignons au passage que la femme est beaucoup plus encline à danser que l'homme. Elle danse avec beaucoup de talent et sans y avoir été préalablement préparée. Elle a cette vocation de mettre en mouvement son corps très sensible à la voix et aux instruments musicaux. C'est peut-être pour elle un moyen de s'exorciser ou de s'extérioriser, compte tenu du fait que la danse est pour elle un moyen d'expression. Si la danse n'était pas exécutée par plaisir ou par nécessité biologique, des jeunes gens ou des plus âgés ne feraient pas des kilomètres pour s'intégrer à des groupes de danseurs. On raconte qu'un jour, des hommes de tous âges ont effectué 20 km à pied pour se rendre à un village où une cérémonie avait été organisée dans une ambiance de musique traditionnelle. «C'était plus fort que nous, dit l'un d'eux, on ne pouvait pas s'en priver ; cette musique provenant de tambours et de cornemuses nous faisait vibrer». Et depuis la nuit des temps, des troupes folkloriques se sont constituées pour des fêtes de village, des carnavals et événements heureux pour lesquels on a tenu à apporter de la joie. C'est à juste raison que le folklore a été défini comme la science du peuple, compte tenu du fait que chaque ethnie a donné à ses danses un style particulier qui les identifie par rapport à d'autres. Logiquement, il y a autant de peuples de génie que de danses folkloriques qui ont suscité l'idée d'organiser des compétitions internationales, à l'image de la danse artistique sur glace transformée en sport de compétition pour lequel il y a des rencontres mondiales. Un danseur aurait dit en parlant de la danse de compétition : «elle ne nous quitte pas, aussi nous la travaillons, et à deux, un homme et une femme glissant sur la glace pour des exercices acrobatiques. Ça m'a apporté beaucoup de sérénité et c'est une leçon que nous apporte chaque compétition que nous remportons.» Une thérapie reconnue et de longue date Pour des hommes et des femmes, c'est un plaisir que de danser en solo ou à deux, sur un parterre remplir de mordus de la danse allant jusqu'à transpirer abondamment, même par temps glacial. Si les uns ont suivi des cours de danse étalés sur des années, d'autres sont devenus des danseurs malgré eux parce que cela fait partie de leurs racines. Néanmoins, la pratique suivie et dirigée a montré qu'il n'y a rien de plus efficace pour résorber diverses maladies des muscles ou des os, sinon de toute autre partie du corps ou d'organe sensible, que la danse. La danse permet la guérison, moyennant une détente, des efforts physiques qui finissent par dissiper des douleurs au niveau des vertèbres lombaires. Que de gens ont recouvré la santé après avoir essayé des thérapies coûteuses, sur prescription médicale. Le défoulement par la danse répétée au quotidien s'avère être un traitement efficace et il n'y a pas d'âge pour danser. Des vieux ont retrouvé le rythme qu'ils avaient du temps de leurs années de jeunesse. Ils se sont si bien défoulés qu'ils ont fini par séduire tout le monde. Au fil des siècles, que de genres ont vu le jour ! Chaque danse est née à un moment précis de l'histoire. C'est le cas de la danse du ventre trouvée agréable par les femmes qui s'y adonnent au point de laisser leur nombril découvert. Des danses ont un lieu de naissance et ont traversé les frontières, comme le tango, le rock, le cha-cha inventés pour des danses endiablées. Le tango se danse à deux et c'est l'homme qui le mène pendant des heures, parce que les pratiquants sont jugés sur la durée, contrairement au swing où c'est la régularité qui prime, comme dans un ballet entre femmes qui font de la danse un moyen de vivre pleinement ou intensément. Alors, dansons souvent pour profiter de la vie !

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