Avec vingt-cinq athlètes, dont quatorze filles, l'athlétisme est l'équipe la plus importante de la délégation algérienne aux 12es Jeux sportifs arabes, prévus du 9 au 23 décembre 2011, à Doha (Qatar). Dans ces joutes, l'objectif fixé par la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) est de remporter huit médailles : quatre en vermeil, deux d'argent et deux de bronze. Emmenée par la très expérimentée Baya Rahouli, c'est une sélection à 75% en construction qui se déplacera pour défendre les couleurs algériennes dans les compétitions d'athlétisme. Dans la liste des athlètes, on retrouve trois mondialistes de Daegu, Baya Rahouli (triple saut), Othman Hadj-Lazib (110 m haies) et Rabah Aboud (5 000 m). Sur la liste des athlètes initialement engagés à Doha-2011 par la Direction technique nationale (DTN) de la FAA, on note l'absence d'un seul athlète, le spécialiste du 800 m, Mahfoud Brahimi. Ce dernier a été contraint de déclarer forfait car il n'est pas suffisamment prêt pour atteindre l'objectif fixé, à savoir décrocher une place sur le podium. Rappelons que tous les athlètes de l'équipe d'athlétisme ont été retenus sur la base des critères fixés par la DTN de la FAA. Les sélectionnés ont tous remporté des médailles lors des derniers championnats arabes d'athlétisme qui se sont déroulés le mois dernier, à Al-Ayn, aux Emirats Arabes Unis. Ainsi que les jeunes talents qui se sont classés 4es et 5es. Au niveau des absences, il y a celles très remarquées de deux valeurs sûres de l'athlétisme algérien du moment : Zahra Bouras (800 m) et Larbi Bouraâda (décathlon). Ce dernier, rappelons-le, avait décroché la 10e place du décathlon aux championnats du monde d'athlétisme de Daegu, en août dernier. Zahra Boura, récemment opérée du dos, vient tout juste de reprendre les entraînements. Quant à Larbi Bouraada, il se consacre aux soins tout en poursuivant sa préparation, mais n'est malheureusement pas prêt pour Doha-2011. Outre qu'elle est constituée d'athlètes chevronnés, cette sélection comprend des jeunes, dont certains ont déjà fait leurs preuves dans les championnats du monde ou d'Afrique chez les juniors. De même qu'ils sont sur une courbe ascendante en seniors. Abderrahmane Anou et Lyès Mokdel, chez les garçons et Tahani-Romaissa Belabiod et Amina Ferguen, chez les filles sont l'illustration parfaite de cette jeune génération qui cherche à se frayer une place dans l'élite nationale de haut niveau.
