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Le grand jeu (IV)
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 01 - 2012

Les gouvernements des Etats membres s'accommodent de leur souveraineté purement virtuelle et de leur statut de vassaux, les plus grands d'entre eux, France, Grande-Bretagne et Allemagne, étant affectés à la «surveillance» d'un secteur géographique déterminé de ce qui est en passe de devenir l'empire globa.
Vu les récents évenements qui secouent le monde arabe, force est de constater que ce sont les maîtres de l'Occident qui décident de ce qui est «légitime» dans tel ou tel cas ; il ne s'agit pas pour eux d'une question de principe mais d'un choix stratégique. Curieusement, le vandalisme politique visant à neutraliser puis à dissoudre les Etats ne se manifeste pas de manière anarchique, comme on pourrait s'y attendre. Il s'accomplit presque toujours dans le respect apparent de normes et de procédures encore en vigueur. Les organisations internationales (ONU...) jouent un rôle non négligeable dans le mécanisme de mise au pas. Pour s'en tirer à bon compte et éviter d'être une des prochaines cibles, un pays quel qu'il soit doit impérativement s'intégrer à la «communauté internationale» telle que la définissent les décideurs, accepter sans murmure la mondialisation et toutes ses conséquences, aussi désastreuses soient-elles pour la population locale, tolérer, voire accepter pleinement le rôle privilégié du lobby sioniste (par endroits encore assez difficile à imposer, mais on ne demande à personne de manifester bruyamment son enthousiasme). Un peu comme chez Orwell, ce cheminement délicat au nom de la «raison d'Etat» (en l'occurrence, un Etat supranational) donne lieu, de temps à autre, à des «corrections» a posteriori, comme dans le cas de la résolution de l'ONU de 1975 assimilant le sionisme au racisme, «abrogée» en 1991. Il est évident que le terrorisme d'Etat, le terrorisme-spectacle et la mystification permanente font partie intégrante de ce nouveau «grand jeu». En avril 2008, Thierry Meyssan du Réseau Voltaire décrit ainsi le plan américain pour une réorganisation du monde : «L'idée principale est d'en finir avec le système de l'ONU qui combine une Assemblée générale où chaque Etat dispose d'une voix égale et un Conseil de Sécurité qui fait office de directoire et dans lequel les décisions de Washington peuvent être bloquées par le veto de quatre grandes puissances, la Chine, la France, le Royaume-Uni et la Russie. A la place doit être créée une Assemblée des démocraties de laquelle seront exclus les Etats refusant le modèle américains, où les droits de vote seront proportionnels aux capacités économiques et aux contributions financières, et donc où les Etats-Unis se tailleront la part du lion. En outre, chaque partie du monde sera gouvernée par une organisation régionale dirigée par un directoire local, dont les membres seront désignés par Washington pour y appliquer sa loi.» Une métamorphose, hélas, qui est en train de s'effectuer par la contrainte et au profit d'une infime minorité, sans respect des citoyens et de leurs particularités locales ou nationales. Les nations, qui ont mis des siècles ou parfois des millénaires à se former, sont en voie d'annexion de force dans un grand tout forcément étranger. Les tendances actuelles ramènent le monde, socialement, à l'époque préhistorique. Seules différences : le niveau technique et la domination centralisée à l'échelle mondiale. (Suite et fin)

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