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Les producteurs s'engagent à réaliser 1 000 quintaux à l'hectare
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 01 - 2012

Tout agriculteur candidat à un crédit bancaire dans le cadre du Rfig, crédit fédératif et autres, auprès de la BADR, n'aura dorénavant plus à se soumettre à l'obligation de la caution de garantie.
La garantie morale telle celle d'un transformateur agroalimentaire suffirait à débloquer le crédit de campagne incontournable pour la production agricole. C'est ce qui ressort de la rencontre organisée hier à Annaba par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR). Présidée par Lakhdar Merakchi, directeur général de l'Office national des légumes et des viandes, elle a rassemblé les principaux acteurs de la filière de la tomate industrielle. Il s'agissait d'expliquer et de débattre de la mise en route d'octroi par la BADR de crédits Rfig et fédératifs ainsi que d'autres dispositifs à même de lever tous les obstacles au développement de cette filière stratégique que sont la production, la transformation et la commercialisation de la tomate industrielle. «Nous avons décidé de participer à cette réunion pour en ressortir avec du concret. Les agriculteurs producteurs de tomate industrielle de la wilaya de Skikda attendent notre retour pour décider de poursuivre ou non la culture de cette spéculation agricole. Ils attendent particulièrement la décision de l'Etat de lever les obstacles bancaires auxquels ils ont été de tout temps confrontés pour le financement de la campagne de repiquage des plants». Ainsi exprimée par le représentant des agriculteurs de Skikda, la mise en demeure est on ne peut plus claire. D'autant que tout au long des interventions des représentants du MADR dont le directeur de l'ONLV, Messaoud Chebbah, président du conseil national de la tomate industrielle et des cadres des services agricoles des quatre wilayas, rien de concret n'a été véritablement avancé. Il a fallu que le DSA de Guelma aille directement dans le vif du sujet pour que l'annonce de la suppression de la caution de garantie soit clairement prononcée. A partir de là, les langues se sont déliées pour dénoncer le préjudice commis par la bureaucratie à l'origine du découragement de plusieurs milliers d'agriculteurs, ceux notamment de la filière tomate industrielle pour qui, la préparation de chaque campagne de repiquage était un véritable parcours du combattant avec des rejets constants des demandes de crédits bancaires. «Cette nouvelle procédure va nous stimuler pour faire en sorte que nous améliorions nos capacités de production à l'hectare, atteindre un rendement de 1 000 quintaux l'hectare et augmenter les surfaces agricoles destinées à la culture de la tomate industrielle et pourquoi pas passer des 16 000 ha actuels à 20 000», a affirmé le représentant d'une coopérative à El-Hadjar (Annaba) regroupant 34 agriculteurs. Coïncidence ou extraordinaire faculté à se nourrir de l'air du temps, le même optimisme a caractérisé les réactions des pépiniéristes et conserveurs. Dans ce rassemblement d'exploitants agricoles et transformateurs des produits de la terre, l'on a décelé en l'espace de quelques heures le sentiment de «travail, famille, pays». Certains ont même cru bon de dauber le message d'attachement à la terre, exprimé par des agriculteurs. Il n'empêche qu'hier, au siège de la direction des services agricoles de Annaba, il y avait une grande émotion. Elle exprimait le soulagement des agriculteurs et des conserveurs après la grande dépression du début des années 2000, du cortège de faillites des conserveurs, la perte d'importantes surfaces agricoles destinées à la tomate industrielle et la mise au chômage forcé de plus de la moitié des 120 000 salariés de cette filière. La présence en force de tous les acteurs et la volonté manifeste du MDRA de mettre les moyens nécessaires pour dépasser les 800 quintaux à l'hectare en irrigué hybride sous bonne conduite ont été de véritables catalyseurs. Lors de cette réunion, l'on a parlé du grand retard mis à lancer un réel développement de notre agriculture. L'on a même estimé que le préjudice causé par les catastrophes naturelles (inondation des terres, mildiou...) n'est rien comparativement à celui causé par la bureaucratie. Dans les approches des uns et des autres, il y avait constamment en filigrane le message de la terre qui, pour plusieurs intervenants à l'image de Messaoud Chebah, est garant de valeurs vitales et de développement. En somme, la décision prise par la BADR de supprimer la caution de garantie pour l'octroi de crédit de campagne devrait créer une situation totalement à l'opposé de celle qui prévalait du début des années 2000 jusqu'ici. Pour la première fois dans l'histoire de l'agriculture nationale, des agriculteurs et des transformateurs parlent d'une même et seule voix. Celle qui exprime une volonté ferme d'atteindre l'autosuffisance en terme de production de concentré de tomate. Cependant, force est de dire que la révolution «agraire» que préparent ces deux principaux acteurs de la filière tomate aux côtés de la BADR ne va pas se faire sans grincements de dents des habitués de l'importation.

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