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Instrumentalisation de la colonisation française en Algérie
Publié dans La Nouvelle République le 08 - 01 - 2012

«Ouyahia devrait dire “merci“ à Erdogan !» C'est par cette «mise au point» que Bouguerra Soltani a entamé hier sa conférence de presse tenue au siège de sa formation politique à El-Mouradia, Alger.
Pour le président du MSP, la sortie du secrétaire général du RND, la veille, ne pouvait être qu'une «carte» jouée en faveur de l'ancienne puissance coloniale. «Heureusement qu'il a fait ses déclarations au siège de sa formation politique sinon ça aurait prêté à équivoque», a-t-il souligné. Le leader du parti islamiste qui a omis de préciser qu'il avait rendu visite récemment au Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, estime que ce dernier a donné un plus grand écho à la cause de la repentance. Il estimera que la colonisation française a fait au moins cinq millions de morts en Algérie. La veille, Ouyahia avait dénoncé le fait que la Turquie, membre de l'Otan, n'ait jamais levé le petit doigt pour aider la Révolution algérienne. Ouyahia, avait même rappelé que Hussein Dey, qui a donné son nom à un célèbre quartier algérois, a abandonné les Algériens trois jours seulement après l'expédition coloniale française de 1830. Malgré cette «pique» en bonne et due forme, Soltani a quand même tenté d'arrondir les angles en déclarant : «Nous ne sommes pas des ennemis mais des concurrents. Jusque-là, nous vendions la même marchandise estampillée alliance présidentielle». Il rappellera que le Premier ministre Ahmed Ouyahia n'avait pas présenté de programme politique au Parlement mais juste un plan d'exécution du programme présidentiel. En réalité, l'objet de cette conférence de presse était de justifier, a posteriori, la décision de retrait du MSP de l'alliance présidentielle : «C'est une décision souveraine prise par le Majliss Choura du MSP, la plus haute instance du parti. Cette décision étant collégiale, ses conséquences seront pleinement assumées», a-t-il assuré. Il ne manquera pas de remercier, à cette occasion, la presse privée d'avoir donné l'importance au retrait du MSP. «Grâce à cette médiatisation, cet évènement a eu un retentissement national, voire même international.» Pour Soltani, cette idée de «divorce» aurait germé déjà en juillet dernier lorsque dit-il : «Nous avons constaté une obstruction dans la mise en place des réformes promises par le président de la République dans son discours du 15 avril dernier. D'après lui, ces réformes sont l'objet aujourd'hui de calculs partisans». «Notre adhésion à l'alliance présidentielle était conditionnée dès le départ. Pour nous, l'alliance n'est pas une fin en soi mais bien un mécanisme». S'exprimant dans un arabe châtié, même lorsque les questions sont posées en français, Soltani, habitué aux sermons, s'est présenté, à cette occasion, en fin tribun rompu aux longues diatribes. On retiendra, d'après lui, que le MSP n'a pas changé d'orientation politique mais qu'il se refusait d'être un simple faire-valoir. A en croire Soltani, son parti n'a pas bénéficié grand-chose de la troïka au pouvoir depuis sa création en février 2004. Il en veut pour preuve le fait que sa formation politique n'a jamais pu accéder à la tête du gouvernement, malgré ce compagnonnage décidément intéressé. «Le MSP n'a pas à s'excuser auprès de ses deux partenaires au sein de la coalition gouvernementale, c'est plutôt à eux de faire amende honorable !» a-t-il martelé. Et c'est en présence du ministre MSP de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdallah Khanafou que Soltani a revendiqué la nomination d'un gouvernement de technocrates afin de mener à bien les prochaines élections législatives. «Dans cette alliance, nous étions les alliés du président de la République et non pas du FLN ou du RND. Nous aspirions à un véritable partenariat politique. Mais nous avons été amenés à constater que cette coalition a fini par verrouiller la scène politique et parlementaire nationale.» S'agissant des réformes proposées par le président de la République et que Soltani estime avoir été dévoyées par certaines parties, le leader islamiste s'étonne que le chef de l'Etat n'ait pas eu recours au référendum, l'une de ses prérogatives constitutionnelles. «Notre engagement avec le président Bouteflika reste, néanmoins intact». Il reste à savoir aujourd'hui seulement s'il était vraiment sincère.

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