Le FSS consulte et conditionne son entrée en lice et sa participation aux prochains scrutins. L'opération touchera 35 wilayas, avant que la décision finale soit rendue par la convention nationale le 11 février prochain. Ira-t-il ou non aux élections. C'est la question clé mise sur le tapis, l'heure est aux consultations et débats. Ali Laskri, dans sa sortie béjaouie du 14 janvier à la maison de la culture, est revenu sur les positions de son parti face à la gestion actuelle du pouvoir en place qui devrait répondre aux préoccupations citoyennes, et cesser de s'opposer aux changements. Le FFS compte d'abord défricher le terrain en maintenant le suspens entier et susciter un large débat hors du parti, mais aussi à travers ses sections locales. Enrichir le débat, approfondir la réflexion, peser sur une décision difficile pour le moment. Est-ce vers la participation ou un boycott que se dirige le parti, qui reste en quête de transparence et des élections propres, honnêtes comme souhaitées du reste par tous les Algériens. Le parti, qui a pesé de tout son poids lors des dernières élections, détient la majorité au sein de l'APW de Béjaïa.
