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Mustapha Nedjai déroule le carnaval d'Ayred de Beni Snous
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 01 - 2012

«Si vous suivez le chemin de vos rêves, engagez-vous vraiment. Ne vous gardez pas une porte de sortie - par exemple, une excuse du genre: «Ce n'est pas tout à fait cela que je voulais ».
Cette phrase contient en elle le germe de la défaite». Une citation tirée du livre Maktub de Paulo Coelho, parmi les préférés de cette grande figure littéraire, très appréciée par le lectorat algérien. Cet écrivain mondialement reconnu a tendance à être le plus cité par les jeunes algériens quand on les interroge à propos de leur auteur ou romancier favoris. Son style d'écriture fluide a, certes, été plusieurs fois critiqué, cependant, Coelho n'en a cure, il répond même à ses détracteurs en disant : «Je pense que les écrivains, écrivent, les critiques critiquent et les lecteurs lisent. En ce qui concerne la simplicité de mes livres, je donne entièrement raison à mes critiques. Être simple, c'est ce qu'il y a de plus difficile». C'est, en effet, l'une des raisons qui fait que les lecteurs algériens ont une nette préférence pour cet écrivain mais pas seulement car il y a également cette philosophie de la vie qu'il essaye de transmettre à travers chacune de ses histoires. «Je considère Paulo Coelho comme mon idole en manière littéraire, c'est grâce à lui que j'ai commencé à lire et aimer la lecture, malgré mon domaine d'études, son style d'écriture et ses histoires surtout l'Alchimiste réveillent l'âme et sont une morale continuelle pour moi», nous confiera Wafa, 24 ans, étudiante en médecine. «L'Alchimiste», paru en 1988, est très souvent cité comme référence par la plupart des jeunes desquels nous nous sommes rapprochés. Le héros de ce roman parait banal -un berger espagnol- mais au fil de la lecture, on découvre que l'objet de sa quête, c'est sa légende personnelle. «Cette légende personnelle est le projet particulier et favorable dont nous sommes tous porteurs et dont l'accomplissement dépend de notre capacité à retrouver nos envies profondes : Si vous écoutez votre c?ur, vous savez précisément ce que vous avez à faire sur terre. Enfant, nous avons tout su. Mais parce que nous avons peur d'être désappointé, peur de ne pas réussir à réaliser notre rêve, nous n'écoutons plus notre c?ur. Ceci dit, il est normal de nous éloigner à un moment ou à un autre de notre Légende Personnelle. Ce n'est pas grave car, à plusieurs reprises, la baie nous donne la possibilité de recoller à cette trajectoire idéale», déclarera Paulo Coelho dans une interview autour de ce livre. Paulo Coelho n'est, cependant, par l'auteur d'un seul roman à succès. On lui connaît aussi d'autres comme «La sorcières de Portobello», paru en 2007, «Le Zahir», «Onze minutes», «Comme un fleuve qui coule» et on en oublie encore. Pour Amel, 20 ans, étudiante en journalisme, «Le Zahir» est l'un de mes livres préférés, il m'a aidé à me relever lorsque j'ai traversé une période difficile de ma vie. Son histoire m'a profondément touchée». Dans ce roman, l'auteur raconte l'histoire de sa femme disparue, du jour au lendemain, sans donner signe de vie. Paulo se trouve alors perdu dans ses souvenirs et sombre dans une dépression mélancolique. Alors, obnubilé par ce qu'on appelle son «Zahir» il va, au fur et à mesure de ses rencontres, apprendre à changer son regard sur la vie. Cela l'emmènera au Kazakhstan, retrouver celle qui, pour la deuxième fois, lui fera «oublier ce qu'il était pour devenir ce qu'il est». «Onze minutes» raconte l'histoire d'une jeune brésilienne qui se retrouve enchaînée dans un nouveau monde qu'elle ne connaît pas. Elle devient prostituée dans un pays qui lui est inconnu. Bien que ce roman décrit certaines scènes osées, mais il est loin d'être un roman érotique. «Ce livre est pour moi le plus réussi de Coelho, il y aborde un sujet tabou mais sans tomber dans la vulgarité, ce que le lecteur algérien apprécie» avouera Hichem, 24 ans, étudiant en commerce à Sétif. Que l'on soit un inconditionnel de Paulo Coelho ou seulement un lecteur occasionnel, le lire ou le relire s'impose parfois comme une évidence car il y a, dans ses ?uvres une certaine force et une philosophie de la vie qui nous pousse à sans cesse aller de l'avant et voir l'avenir sous son meilleur jour.

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