Quoi de plus normal qu'un entraîneur soit démis de ses fonctions. Plus normal encore que si ce limogeage intervient en raison des mauvais résultats réalisés par le club qu'il dirige. Ce qui ne l'est pas, c'est quand cet entraîneur et le président se livrent en public à un show qui n'honore guère leur statut. Ighil et Hannachi, au lieu de laver leur linge sale en secret, pour ne pas dire en famille, se sont mutuellement invectivés par des propos qui n'ont rien à voir avec le football. Ils sont allés même jusqu'à étaler publiquement des histoires qui n'intéressent en rien les mordus du football. Au lieu de se réunir autour d'une table pour aplanir leurs différends, ils se sont mesurés par média interposé au grand dam des lecteurs. Cette querelle, si elle n'intéresse en rien les fervents du ballon rond, illustre, en revanche, la mentalité qui règne dans ce milieu. Des querelles de mégères, excusez de peu le terme, qui en aucun cas, ne font l'affaire d'une discipline sur le point d'agoniser. Le cas Hannachi-Ighil n'est qu'un exemple parmi tant d'autres où des dirigeants, au lieu de s'occuper du football, s'offrent en spectacle à travers des comportements irresponsables. On peut citer un tas d'exemples, mais l'affaire Hannachi-Ighil a dépassé l'entendement. Comment se fait-il que des éducateurs, de surcroît, très anciens dans le milieu se laissent emporter de telle manière juste à cause d'un différend personnel ? Cette incartade n'est pas passée sans faire de dégâts au sein de la JSK. Les supportes se sont mis de la partie en exigeant le départ de Hannachi et le retour d'Ighil. N'est-ce pas là une preuve de l'inconscience de ces deux responsables qui n'ont certainement pas mesuré la gravité de leur acte ? Notre football a besoin d'autre chose que de ces querelles intestines loin de lui apporter quoi que ce soit. A demain.
