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La presse face au combat libérateur de notre pays
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 05 - 2012

La presse en Algérie d'expression francophone ou arabophone a joué un très grand rôle dans le combat libérateur de notre pays. Elle n'avait jamais cessé de soutenir les revendications légitimes de notre population algérienne qui a su saisir son importance.
La liberté de la presse est la mère des libertés et la participation des journalistes aux enquêtes préliminaires peut constituer une véritable avancée pour l'instauration d'un véritable Etat de droit. Dénoncer une infraction pénale s'avère pénible pour beaucoup de citoyens et c'est pourquoi on fait appel à un journaliste, le point de départ d'une information judiciaire provenant dans la plupart des cas de la presse. Certes, l'aide des journalistes est très précieuse parce qu'il faut reconnaître que des articles parus peuvent permettre aux services de sécurité de mettre hors d'état de nuire des coupables. La liberté d'expression est un élément moteur pour le changement de la société et des mentalités et le journaliste d'aujourd'hui a un seul souci, celui de servir son pays. Les menaces, pressions et intimidations sont son quotidien routinier ; il est accusé à tort ou à raison de tous les maux. Or, la presse algérienne, qui se trouve entre le pouvoir et la liberté, était durant une certaine époque, soumise à une surveillance très poussée par les autorités et avec l'instauration de l'imprimatur aux temps de Belaïd Abdeslam qui avait connu l'interdiction de nombreux titres anciens disparus de la scène à cause d'accusations d'apologie. Aujourd'hui, l'Etat, ayant parfaitement compris la nécessité et le rôle de l'information à l'intérieur et à l'extérieur du pays, a laissé une ouverture au nouveau champ médiatique audiovisuel qui peut permettre aux politiques et à la population de s'exprimer librement à travers des chaînes de télévision algériennes. Il faut dire que dans le message du président Bouteflika lors de la Journée internationale de la presse en 2011, il a une reconnaissance honnête pour la lutte et le sacrifice accomplis par notre corporation. «C'est une occasion pour moi de dire le respect et la reconnaissance de la nation aux précurseurs qui ont offert leur talent et leur jeunesse pour l'éclosion d'une presse nationale engagée résolument dans la reconstruction de l'Etat national», avait déclaré le chef de l'Etat. Et d'ajouter : «Les journalistes doivent prendre conscience de leurs devoirs, assumer leurs responsabilités, s'organiser et accomplir leur part du chemin en termes de régulation paritaire, d'éthique, de déontologie et de défense des droits moraux et sociaux des journalistes». Sur le plan professionnel, le journaliste évolue dans des conditions très difficiles et il faut reconnaître qu'en plus du manque de formation, il ne dispose pas de moyens lui permettant d'exercer au mieux son métier. Rappelant aussi que l'accès à l'information reste très difficile malgré le code de l'information 1990 qui consacre le libre accès à l'information et pas mal d'entreprises et d'administrations publiques ferment la porte aux correspondants régionaux pour laisser leurs activités dans la discrétion et l'ombre. Il faut que la presse continue sa lutte contre les grandes affaires de corruption et de dénoncer le type de malversations et la mauvaise gestion des deniers publics qui empoisonnent la vie du citoyen. Des usurpateurs de la plume dans le corps de la presse Le métier de la presse dans la wilaya d'Annaba connaît actuellement un certain désordre et un manque de vérification d'identité dans le corps de la profession en question puisque plusieurs nouveau cas d'usurpation de fonction semblent être devenus des plumes pour l'information. Or, certains cas qui n'ont rien à voir avec le métier, sans la moindre qualification ni même un niveau d'étude universitaire, se prétendent être des journalistes dans des organes inexistants. Ayant déposé des dossiers aussi légers que possible pour la création de nouveaux titres de presse arabophone et n'ayant jamais écrit un seul article sans faute, ils se permettent facilement d'assister au réunion de la wilaya, à des sorties de travail et autres. D'autres cas de récents pigistes hommes et femmes dont on n'avait jamais entendu parler durant les années 1990 sont les premiers amateurs de la profession qui osent frimer avec leur signature toute fraîche ; ceux-là on les trouve un peu partout, à la radio, aux sites Internet et ailleurs. Un beau métier étant celui du journaliste dans notre pays et une réalité vraiment amère où il existe des signatures trompeuses au sein de la corporation. Le lecteur a le droit de savoir que la noble mission qui est la nôtre ne tolère absolument pas des falsificateurs et des arnaqueurs ni foi ni loi. Certains correspondants prêtent leur plume à des nuls pour quelques sous, d'autres ont pu avoir une réputation d'escroc de l'écrit qui ne peuvent même pas former une phrase, des analphabètes qui usent de la tromperie et l'utilisation des nègres pour arriver à leurs fins. Ceux-là, on les débusque facilement lorsqu'ils prennent la parole et le plus désolant dans toute cette affaire est d'avoir constaté que deux ou trois cas d'hommes et de femmes se sont accrochés dans des quotidiens régionaux pendant un certain temps pour tomber dans des affaires délictueuses avec l'institution de l'Etat dans le but d'user et d'obtenir un statut de réfugié politique en France. L'Etat doit être vigilant quant à cette grave problématique qui salie la noble mission du vrai journaliste algérien tout en punissant les parasites appartenant à notre corporation journalistique.

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