Notre football ne connaîtra jamais le bout du tunnel s'il n'est pas assaini, purifié et désinfecté de tous les parasites qui rodent autour. Il en a tellement besoin d'autant que la situation empire d'année en année. Au point où une indescriptible anarchie y règne. Une opération de désinfection s'impose sinon, c'est la descente aux enfers. Tenez, par exemple, chaque fin de saison se dégage un relent de roussi. Comme dans un souk, les rencontres de football sont vendues à la criée. Au su et au vu de tous. L'histoire des preuves à formuler sur ces ventes ne tient pas debout. Comment se fait-il qu'un leader incontesté qui rase tout sur son passage se fait battre à domicile par la lanterne rouge ? Ce n'est pas la peine de citer des noms mais il y a des trucs bizarres qui se déroulent dans notre championnat, toutes divisions confondues. En cette fin de saison, le plus offrant sauve sa tête et le moins disant connaîtra le purgatoire. C'est ainsi que ça se passe chez-nous et tout le monde le sait, y compris les hauts responsables de notre football. Mais on ferme les yeux et on laisse faire. Pourquoi déclencher des enquêtes alors que tout ce beau monde trouve son compte. D'ailleurs et alors que les ventes et les achats des rencontres laminent notre football, jamais une enquête digne de ce nom n'a été diligentée. N'est-ce pas là une preuve suffisante d'une complicité qui ne dit pas son nom ? Notre football en souffre et sans une opération d'envergure à même de l'assainir définitivement, il ne remontera jamais la pente. Cette fin de saison et comme ses devancières, les matchs se vendent comme des cacahuètes. A ciel ouvert dans l'impunité la plus totale. N'est-il pas temps de mettre fin à cette gabegie ? On a perdu beaucoup de temps à atermoyer alors que notre football est devenu un souk dans lequel l'enrichissement est à portée de main et où le champion n'est pas champion.
