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Sur les lieux de la bataille de Djarallah
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 06 - 2012

Sous l'égide de la fédération nationale des fils de chouhada (FNFC), la ville de T'kout a commémoré, mardi, la fameuse bataille de Djarallah en présence des enfants de chouhada, de moudjahidine, des autorités locales et de nombreux invités.
La FNFC a tenu à rappeler à cette occasion son profond attachement aux idéaux et aux valeurs du serment de Novembre 1954, à l'écriture objective et méthodologique de l'histoire de la révolution de libération nationale. Pour sa part, Chatri Belgacem – le survivant de la bataille de Djarallah – a raconté à l'assistance ses souvenirs personnels de cette bataille à laquelle il avait participé, les armes à la main. Selon lui, cette bataille a été déclenchée par l'administration coloniale suite à l'interception du maquisard Tibaghine, envoyé comme messager à la katiba de T'Kout par le commandement de la Wilaya 1 (Aurès-Némemchas). Cette arrestation permit aux services de renseignements coloniaux d'exploiter les données du message. D'où la décision d'investir militairement Djarallah et de tenter de mettre fin aux activités des moudjahidine de la contrée. L'administration coloniale met en place, deux journées après cette interception, un dispositif d'encerclement militaire massif et engagèrent sur le terrain une force militaire exceptionnelle de 3 000 soldats français, mobilisés à partir des casernes de Khenchela, Biskra, Batna, Arris et Téleghma. Cette force terrestre fut appuyée par un recours à 16 hélicoptères de combat et un nombre important de blindés et de half track. La tactique coloniale consista d'abord à procéder à un encerclement militaire dit préventif des voies d'accès de Djarallah, de T'Kout ainsi que des dachrate environnantes. Pour ensuite assaillir par surprise les maquisards dans l'enclos de Djarallah (14 km de T'Kout). Mais les maquisards furent déjà prêts à riposter par la poudre et le baroud. Les armes ne tardèrent pas à crépiter, brisant le silence des lieux, et ce, dès l'assaut donné par le commandement des forces militaires coloniales. La Katiba des «fellaguas» encerclée était constituée de son chef Medouri Belgacem, de son adjoint Nedjahi Brahim et des maquisards Othmani Mohamed, Béchina Berrahail, Faiza Ali et Chatri Belgacem. Des bombardements au napalm Les moudjahidine s'étant positionnés stratégiquement dans les endroits difficilement accessibles en s'engouffrant dans les caches du ravin de Djarallah. Les blindés et half track de l'ennemi ne purent accéder au site-refuge des maquisards, c'est alors que le commandement militaire français donna l'ordre à l'aviation d'entrer en action. Des bombardements intensifs au napalm furent entrepris sans relâche, un largage de bombes qui prit toute la journée. A minuit, les maquisards encerclés reçurent des renforts : deux katibate de moudjahidine vinrent leur prêter mainforte pour casser l'encerclement. Cette âpre bataille militaire s'acheva lorsque les deux katibate réussiront à briser l'étau militaire colonial. Le bilan des pertes en vies humaines se chiffra à une dizaine de martyrs parmi les moudjahidine et 150 soldats français tués. Aujourd'hui, le survivant Chatri Belgacem reste catégorique : «Malgré les forces militaires considérables qui ont été mobilisées, l'armée française aura lamentablement échoué à mettre à genoux la révolution algérienne à Djarallah.» Il nous rappelle qu'en 1871, les habitants de T'Kout s'insurgèrent contre l'administration coloniale et que la logique de la révolution nationale ne fut qu'une question de temps. Ce que les occupants coloniaux ne comprirent pas, «comme de mauvais élèves», selon le général Giap.

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