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Alger sans réseau de surveillance de la pollution de l'air
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 07 - 2012

Depuis que le réseau de surveillance de la qualité de l'air, appelé Samasafia (ciel pur), est à l'arrêt, aucune donnée ne permet de connaître le niveau de pollution atmosphérique à Alger.
Est-il en baisse à la suite de la mise en fonctionnement de la première ligne dee métro (le 1er novembre 2011) et des lignes de tramway, qui sont venues s'ajouter aux deux lignes ferroviaires électrifiées de banlieue ? Ou alors est-il en hausse, du fait de l'augmentation du nombre de véhicules importés dont une bonne proportion se trouve en circulation dans les artères confinées de la capitale ? Personne ne peut répondre à ces questions. Le réseau Samafia ne mesure plus rien, et sur ses panneaux d'affichage, posés en divers endroits de la ville, l'écran est noir. Les dernières mesures de Samasafia remontent à août 2009, si l'on se réfère aux informations mises sur le site de l'Observatoire national de l'environnement et du développement durable, un organisme relevant du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, qui gère le réseau. Sur ce site, le rapport mensuel de Samasafia le plus récent date d'août 2009 et le rapport annuel, de 2008. Le réseau Samasafia, mis en place en 2002 à Alger puis étendu à Annaba, pour surveiller en continu la qualité de l'air, a coûté autour d'un million de dollars, financé sur prêt de la Banque mondiale. Il comprend un dispositif identique de quatre stations à Alger et à Annaba, chargées de mesurer les principaux polluants urbains : oxyde d'azote, dioxyde de soufre, oxyde de carbone, hydrocarbures, poussières fines et ozone. Les données recueillies permettaient de calculer un indice de qualité de l'air dans ces deux villes, porté à la connaissance du public à travers sa publication quotidienne dans quelques journaux et son affichage sur des panneaux à la vue des passants. Une station mobile devait compléter ce réseau fixe. Aujourd'hui, tout ce beau dispositif est inopérant. Or, en ces temps caniculaires de juillet 2012, il est bon de savoir si les concentrations des polluants atmosphériques dépassent le seuil d'alerte. Il y va de la santé de la population et particulièrement de ses catégories les plus vulnérables. Une procédure d'information et d'alerte du public sur trois polluants - dioxyde d'azote, ozone, dioxyde de soufre - existe sur le papier mais n'a jamais été appliquée. En octobre 2005, le Conseil de gouvernement a adopté un décret définissant les valeurs limite, les seuils d'alerte et les objectifs de qualité de l'air, en cas de pollution atmosphérique. Le texte vise à «préciser les seuils d'alerte à partir desquels doivent être déclenchées les mesures d'urgence visant à réduire les activités polluantes par les collectivités locales concernées, l'objectif étant de prévenir des situations où une exposition, même de courte durée, pourrait entraîner des effets négatifs sur l'homme ou sur l'environnement». A quoi sert une réglementation si les conditions de son application ne sont pas réunies ? Dans la seconde moitié des années 1980, avec les moyens du bord de l'époque et infiniment moins d'argent, un réseau de quatre postes de surveillance de la qualité de l'air (oxydes de soufre, oxydes d'azote et poussières) avait été mis en place à Alger par l'Agence nationale pour la protection de l'environnement (ANPE) que dirigeait alors Abdelhalim Mostefaï. Au lieu de renforcer cette agence qui commençait à donner des preuves d'efficacité, elle fut dissoute au début des années 1990. Plus de vingt ans après, alors que les fonds qui s'occupent d'environnement débordent d'argent, Alger ne dispose pas de réseau de surveillance de la pollution atmosphérique et aucune alerte ne peut être donnée pour prévenir les dégâts en cas de forte pollution.

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