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Les moulins des ex-Eriad et ceux de Djelfa redémarrent avec succès
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 08 - 2012

Après plusieurs années de fermeture, les moteurs de la minoterie ont tourné malgré la vétusteté du matériel. Les pannes étaient fréquentes, les courroies claquaient et se déchiraient.
Certaines courroies sont cousues par les minotiers d'autres remplacées par celles des machines en panne. Les moteurs des moulins tournaient, tournent et continueront de le faire. Ils continueront de le faire tant qu'il y aura des hommes. Ces hommes des moulins de Djelfa ont connu les heures de gloire. Ils étaient les premiers à caresser les visières des machines. Personne ne donnait un quelconque crédit à la fiabilité des machines de l'époque socialiste ramenées de l'ex-Tchécoslovaquie. Ce pays poussé à la division en est constitué de deux nations. Les rapaces, les réseaux mafieux de la semoule et de la farine prenaient en considération cet outil très performant et le suivaient de très près. Ils voulaient se l'accaparer ou ne pas le laisser produire car son produit est de haute facture. C'était sans compter avec les décisions de souveraineté nationale et alimentaire de l'Algérie qui n'est plus à genoux. De l'argent, elle en dispose et elle n'a pas besoin de conseils qui ne l'arrangent pas. Les moulins de Djelfa, cette entreprise performante est à même de répondre qualitativement aux besoins d'une bonne partie de l'Algérie. A l'annonce de la relance de l'activité des moulins de Djelfa, les plus sceptiques évoquaient des dizaines d'arguments décourageants et défavorables à la réussite. C'était aussi sans compter sur la volonté de ces travailleurs et tant qu'il y aura des hommes tout est possible. Pour en revenir, cette unité avait appartenu aux ex-Eriad de Tiaret et elle a été fermée il y a de cela sept ans suite au scandale de dilapidations des deniers et différents détournements d'argent. D'ailleurs la farine triturée, la semoule moulue et les pâtes extrudées sont d'une qualité de haute facture. Le son tamis servait en tant qu'aliment de fourrage pour l'élevage des ovins. Les travailleurs étaient licenciés, remerciés mis à la retraite anticipée ou invités aux départs volontaires. Plusieurs actions avaient eu lieu notamment le vol de pièces détachées la veille des départs définitifs, des transferts de matériels vers les moulins de Ksar el-Boukhari et autres minoteries qui devaient continuer à fonctionner». Les machines de Djelfa sont dotés d'une minoterie d'une capacité de trituration de 2 000 quintaux jour de blé tendre en farine à double vacation, d'une semoulerie de deux lignes de production de 1 800 q/jour de blé dur chacune, soit un total de 3 600 q/j et d'une unité des pâtes alimentaires de 360 quintaux jour. Les moulins de Djelfa emploient actuellement une trentaine de travailleurs. Les meuniers de la semoulerie qui vont être re-recrutés ont promis de faire fonctionner les moulins avant même la fin du ramadhan. A plein régime les moulins emploieront 500 meuniers, minotiers et extrudeurs de pâtes en sus des gardiens et du personnel de soutien. L'avantage des moulins de Djelfa est qu'ils ont bénéficié de la prise en charge d'un gardien du temple en l'occurrence M. Tadjine qui a su assurer la transition vers la dormance et à veiller sur les machines. Pour l''Etat et il n'y a pas un autre pays souverain au monde qui lui reprochera de défendre sa souveraineté nationale pour les décisions prises en faveur du tissu industriel et surtout dans celui de l'agroalimentaire. Les moulins de Djelfa comme tant d'autres moulins avaient subi le diktat d'un ex-DG de l'Oaic devenu cadre supérieur et est aujourd'hui avec la grâce de Belkhadem député. A cette période, ce dernier imposait des quotas évalués aux quarts des capacités des moulins et il avait encouragé l'importation du blé par les privés qui ont inondé le marché avec les céréales déclassées et parfois contaminées. Il a commenté la décision de l'Etat de reprendre les moulins des ex-Eriad comme utopique, paternaliste et dirigiste. Ce sont les mêmes arguments des vrais manipulateurs des traders des places boursières des céréales qui ne s'enrichissent qu'avec la sécheresse en Algérie. Il n'a pas baissé les bras et continue d'engager les tribuns pour défendre les causes des milieux mafieux qui ont des liens avec les manipulateurs des bourses des céréales. Il n'est pas le seul à agir de la sorte, tout l'entourage s'est partagés les butins subtilisés dans les différents programmes (FNRDA, PNDA, GCA). Si non pourquoi ils sont gênés que l'Algérie se défende et défend ses agriculteurs en les enrichissant au lieu d'enrichir ceux des autres pays ? Si non pourquoi aussi avoir déclaré officiellement qu'il est impossible de produire en Algérie ? Et que seule l'importation est à même de répondre aux besoins ? Les résultats actuels gênent et font peur et démentiront les propos entretenus par ces gens. Lors de leur mandature, les mêmes tribuns étaient mobilisés et avaient argumenté avec les mêmes propos que les maîtres d'alors. Enfin pour en revenir au rêve qui commence à devenir réalité, les minotiers ont repris à triturer le blé tendre et le rendre en farine de premier choix qui tient compte de la santé des citoyens. L'apparition de la concurrence déloyale de la part «des minotiers» qui triturent le blé déclassé en blé fourrager et importé sous la nomenclature propre à la consommation humaine conforte les appréciations sur la bonne qualité des farines du secteur de la Cegro. Le temps de l'arnaque au nom de la libre entreprise entame son compte à rebours. Ce n'est point l'Etat qui est l'ennemi de ces derniers, ce sont en fait les Algériens qui commencent à devenir des citoyens et qui savent discerner entre le bon grain de l'ivraie.

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