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Qu'en est-il du développement économique algérien ? (I)
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 08 - 2012

D'emblée, il est difficile de demeurer indifférent face, d'une part, à un demi-siècle d'indépendance et de gouvernance, une étape qui revêt une importance exceptionnelle et une responsabilité historique notamment, tant elle marque une grande période de l'histoire politique et économique avec le passé, le présent et le futur de l'Algérie.
En effet, ces cinq décennies accomplies dans la construction et l'édification du pays nous interpellent effectivement d'ouvrir un vrai débat pour un premier bilan de l'économie algérienne et tracer les perspectives budgétaires de l'Algérie et par voie de conséquence formuler une stratégie globale visant à projeter l'entreprise algérienne dans une dynamique économique au niveau mondial en sachant bien que jusqu'ici, nos entreprises demeurent avec un faible taux de pénétration dans l'économie nationale. Face à ce bilan, l'argent de la rente n'apparaît cependant pas comme le remède approprié et efficace, car la crise de notre développement économique persiste encore notamment car on n'est pas encore essentiellement un pays agricole ou industriel. Cela suppose donc, de nouvelles orientations économiques du développement national et de réorganisation de l'économie algérienne dans un souci majeur, celui de sortir de l'impasse d' une économie fermée sur elle-même et de rente avec notamment un rôle prépondérant de l'Etat au lieu d'un Etat régulateur et des entreprises stratèges, c'est-à-dire un rôle prépondérant de l'entreprise, centré sur les règles et les mécanismes de l'économie de marché comme une condition nécessaire pour libérer notre pays de la forte dépendance par rapport à la rente des hydrocarbures et par voie de conséquence relever le défi de l'après-pétrole à l'heure de la mondialisation et de la globalisation. D'autre part, lorsqu'on sait qu'après cinquante ans d'indépendance, rien n'est mis en perspective face à l'équilibre du budget de la nation qui demeure désormais tributaire à l'égard du prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux. Et le plus inquiétant encore, cette pression des besoins sociaux qui sera plus forte et pressante à l'avenir compte tenu d'une démographie et d'un marché du travail en évolution constante. Et dans tout cela, on n'exporte presque rien hors hydrocarbures. Ce qui a eu pour conséquence, le budget de la nation reste couvert grâce à la fiscalité pétrolière où notamment la fiscalité ordinaire ne couvre qu'entre 30%et 40%. Cela signifie que notre économie reste faible et fragile. Et cela a favorisé donc, une économie informelle et spéculative pour ne pas dire souterraine ou clandestine.Ceci faute d'une gouvernance économique nationale forte et d'une gestion rationnelle dans la mesure où nous n'avons pas encore trouvé la voie adéquate au développement d'une nouvelle économie qui produit la croissance potentielle et dégage des surplus économiques à placer à l'international à l'instar des pays émergents. C'est dire le long chemin à parcourir qui attend la politique du gouvernement appelé à remettre les pendules à l'heure, c'est-à-dire mettre fin à privilégier l'argent public aux dépens de l'économie d'entreprise et des compétences, car aujourd'hui, il vaut mieux avoir entre les mains un savoir-faire (know-how) et des technologies que de disposer davantage d'argent. Cela signifie retrouver la voie de la logique économique et financière fondée sur le marché et les technologies dont le développement d'une économie d'entreprise mixte est la voie incontournable pour une nouvelle économie algérienne qui ouvre la voie à une solution stratégique pour la réussite de la politique économique de notre pays. Sinon quel rôle à assigner pour l'entreprise en dehors de cette voie ? On est donc définitivement entré dans la phase des grandes décisions et des choix rationnels, pour éviter que notre économie ne rencontre encore des problèmes socio-économiques graves après l'épuisement de nos ressources énergétiques qui demeurent la source de financement principale du pays et tristement la dépendance de l'économie nationale à l'égard du commerce extérieur. Dans les lignes qui suivent, nous essayons d'apporter brièvement quelques éléments et données statistiques sous forme d'éclairage pour se faire la meilleure idée possible sur l'évolution de cinquante ans de gouvernance économique Quel modèle de développement économique pour une Algérie nouvelle ? Une question centrale à placer au cœur de la politique économique du pays semble particulièrement un enjeu majeur de l'économie de notre pays dans la géo-finance et dans les espaces économiques régionaux et internationaux pour justement internationaliser l'économie algérienne et par voie de conséquence, contribuer à l'intérêt grandissant envers les investisseurs directs étrangers (IDE). Cela est très important, car ainsi que nous le verrons ci-après, le constat actuel n'augure pas de grandes perspectives à moyen terme dans la mesure où tout le potentiel de notre pays provient jusqu'à présent grâce aux ressources financières en devises résultant des exportations pétrolières, restant le point fort de l'économie algérienne et par voie de conséquence le pays s'assure d'une forte indépendance financière à l'égard de l'extérieur après que l'Etat a décidé de rembourser par anticipation la dette extérieure. Mais sans pour autant que cela puisse contribuer à la promotion de l'économie algérienne. (A suivre) M'hamed Abaci (*) (*) Directeur financier et auteur de deux ouvrages sur la comptabilité des sociétés et gouvernance des entreprises

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