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Passé et présent d'une ville-relais
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 09 - 2012

Issers ou Isserville, c'est kif-kif, deux villes jumelées qui ne font qu'une, elles comptent parmi les villes algériennes les plus anciennes, cette ancienneté s'explique par la situation géostratégique de son vaste territoire de la grande tribu de Larâch Ysseriyine. Les Issers faisaient partie de la daïra de Bordj Menaïel. On dit que cette ville a été créée par la grande tribu des Issers par arrêté préfectoral du 18 novembre 1971. Qui est le premier venu, la poule ou l'œuf ?
Bordj Menaiel ou les Issers, là n'est pas le problème, sa proximité d'Alger, de Boumerdès et de Tizi Ouzou, donc de la mer également, la fertilité de ses terres et sa qualité de ville-relais font que la ville d'Issers a été et est le passage obligé qui relie les différentes régions de la Grande-Kabylie. Le climat est caractérisé par des hivers rigoureux et des étés chauds. De par sa situation géographique, la ville d'Isser se située à 60 km à l'est de la capitale, dispose d'importants axes routiers qui lui permettent la desserte du Sud menant vers Chabet El-Ameur, Tizi Gheniff, les Ouadhias, Draâ El-Mizan et Boghni et de l'Est vers la wilaya de Tizi Ouzou, au nord vers Zemouri Bahri, Cap Djinet. L'autoroute reliant Alger à Tizi Ouzou passe par le centre ville des Issers, a cela s'ajoute un réseau ferroviaire reliant Alger à la Grande Kabylie. Les grandes familles originaires de cette charmante ville se comptent sur les doigts d'une main telles que les Bouhanik, les Adjal, Oukal, Zouak, Belaïd, Mansouri, Abdelhak, Kader, Tizarouine. L'histoire citait dans les annales que la tribu des Issers sous l'occupation turque était la plus importante tribu. Les habitants des Issers, Isserville et de la région surnommant la ville par l'appellation de Khemis Isser à cause de l'importance accordée au marché du jeudi (marché hebdomadaire). La ville des Issers dispose d'un tissu industriel relativement dense tissé autour de la grande entreprise Socotyde. De la Tabacoop, de l'unité EPRC, d'un grand marché hebdomadaire ainsi que d'autres unités de production qui ne sont pas de moindre importance, telles que les unités et les entreprise dépendant du secteur privé (zone industrielle). Il existe une coopérative apicole de traitement du miel. A travers les siècles, la région des Issers à construit sa renommée : ville d'accueil et de prospérité, elle a vu se succéder des civilisations. L'expansionnisme des Turcs vers le nord du pays s'est concrétisé par la mise en place de postes militaires afin de mettre fin à l'insurrection et à l'anarchie qui n'ont été possibles que grâce à l'appui de certains chefs de tribus. Les Issers Larâch faisaient partie sous la domination turque de la grande famille des Issers qui s'étendait de Dellys jusqu'au Bénidjaâd (Palestro et Alma actuellement Lakhdaria et Boudouaou) et qui était partagée en cinq fraction, à savoir sser Larâche, Isser Djedian, Isser Ouled Smir, Isser El Ouïdian et Isser Ras El Oued. Des modifications successives suite à divers événements de guerres ont longtemps agité cette contrée des Isser Larâch qui a été constitué en un commandement distinct, par une décision du gouverneur général en date du 25 juillet 1963. A dater de ce jour, ils ont formé une tribu séparée. Le décret impérial de la tribu des Issers Larâch pour être soumise aux opérations prescrites par le senatus consulte du 22 avril 1863 – la grande tribu des Issers formait la plus puissante des tribus avec la région d'El Ghious, Bouchakour, Chabet El-Ameur de la de la période turque.

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