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L'insupportable martyre d'une famille
Publié dans La Nouvelle République le 04 - 09 - 2012

Le drame survenu au lieudit Les quatre chemins, sur la route qui mène au Khroub, au-dessous de l'aéroport Boudiat de Constantine, serait dû à une accumulation de l'hydrogène sulfurisé au fond du puits où neuf personnes ont trouvé la mort par asphyxie.
C'est ce qui est évoqué dans le dernier communiqué des services de sécurité qui précise que ce puits ne présente aucune mesure de sécurité et l'absence de la ventilation a provoqué une accumulation de ce gaz qui a été à l'origine de ce drame fatidique. Un agent de la Protection civile estime, justement, que l'asphyxie a été provoquée par l'émanation de gaz toxique dégagé par la motopompe qui devait être utilisée pour le nettoyage du puits. Construit sous des escaliers, il est très étroit et il a déjà provoqué la mort de l'un des fils de la famille Habchi il y a déjà plus d'une décennie. C'est la raison pour laquelle le vieux père s'est opposé à la descente de son fils Cherif dans le puits pour le nettoyer. Il n'est pas malheureusement parvenu à le dissuader. Quelque temps plus tard, en s'apercevant qu'aucun signe ne leur parvenait, c'est l'un de ses frères qui descend à son tour pour s'enquérir de la situation. Hélas, lui aussi ne donnera aucun signe de vie et c'est ainsi que, en attendant l'arrivée des agents de la Protection civile, les autres frères, un de leur cousin et un voisin vont s'engouffrer à leur tour pour ne plus revenir. Il en sera de même pour deux agents de la Protection civile que le devoir a obligé de tenter le sauvetage en ignorant sans doute que les bouteilles d'oxygène étaient vides même s'il a été difficile de les descendre avec eux compte tenu de l'étroitesse de ce puits. Ainsi, ce sont neuf personnes au total (5 frères, leur cousin, un voisin et deux sapeurs pompiers) qui ont connu une mort atroce. Aussi atroce a été le supplice vécu par les parents en âge avancé, les épouses et les orphelins car parmi les frères victimes, trois étaient mariés et avaient des enfants en bas âge. C'est le même cas pour leur voisin alors que l'un des agents de la Protection civile s'apprêtait à célébrer son mariage. Ainsi, c'est dans une ambiance très choquante que ces malheureux disparus ont été inhumés au cimetière de Zouaghi en présence d'une nombreuse foule au sein de laquelle beaucoup n'ont pas réussit à contenir leurs émotions. Tout au long du retour vers le domicile, on a pas cessé de porter secours à des parents ou des voisins qui ne parvenaient pas à supporter le poids de ce drame véritablement d'une rare violence. Ce que certains correspondants de la presse auraient dû comprendre et éviter de harceler les membres de cette famille éplorée avec des questions peut être nécessaires pour leur profession mais tout à fait hors respect en de pareilles circonstances. Il faut peut-être noter que les deux agents de la Protection ont été enterrés au cimetière d'El Guemas. Il reste que certaines négligences doivent être fortement dénoncées. Comment se fait-il que l'autorité municipale de la commune du Khroub ait fermé l'œil sur des risques pareils ? Pourquoi les agents de la Protection civile n'étaient pas dotés du matériel de sécurité obligatoire avant leur intervention ? Pourquoi des agglomérations aussi importantes et très mal surveillées pour ne pas dire qu'elles ne le sont jamais ne sont alimentées en eau potable depuis leur création jusqu'à nos jours ? Pourtant, ils sont situés dans la proche périphérie d'une grande ville qui a dépensé des centaines de milliards pour des résultats aussi dramatiques. Pourquoi, on attend de telles situations pour voir «les autorités civiles et militaires» accourir pour exprimer leurs compassions. Ces autorités savent certainement que des cas similaires existent dans pratiquement toutes communes de la ville et même dans les cités périphériques. Ainsi, la population qu'elle administre doit elle continuer à vivre à l'âge de la pierre et à l'ombre des discours creux qui ne dénotent qu'une affligeante irresponsabilité. Il est certainement superflu de continuer à s'interroger sur ces nombreuses défaillances dans une ville où les conditions de vie deviennent insupportables. Même si les parodies officielles qui se succèdent prétendent le contraire. Chaque jour, des citoyens perdent la vie dans des conditions cruelles. Aujourd'hui c'est une famille entière qui est décimée avant même d'entendre sa convocation pour les prochaines élections locales. Pour de nouveaux conseils municipaux de la gabegie et des gaspillages des deniers publics comme ceux que les communes du Khroub, de Constantine, du Hamma ou de Aïn Abid entre autres ont connaissent au long des décennies successives.

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