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Le coût moyen du trousseau scolaire varie entre 3 000 et 4 500 DA
Publié dans La Nouvelle République le 14 - 09 - 2012

Le trousseau scolaire pour la rentrée 2012-2013 revient approximativement à 3 000 DA dans le cycle primaire, 4 000 DA dans le moyen et 4 500 DA dans le secondaire, un coût qui varie selon la qualité, et ce, sans comptabiliser le prix des livres scolaires, selon les avis des parents d'élèves.
Le coût global, livres et tablier compris, s'élève à près de 10 000 DA par élève et peut même dépasser les 15 000 DA si on prend en compte le prix des habits neufs que certains parents veillent à acheter à leurs enfants à chaque rentrée scolaire. Selon des parents d'élèves, plusieurs enseignants exagèrent la liste des fournitures scolaires, exigeant des articles que l'élève n'utilisera jamais, comme les stylos à plume. Ils leur demandent également d'acheter une rame de feuilles de dessin et un paquet de double-feuilles pour les devoirs et compositions, alors qu'ils ont un cahier spécial pour ça et que les feuilles d'examen leur sont fournies par le ministère de l'Education. Les frais sont multipliés par le nombre d'enfants et varient en fonction de leur niveau scolaire et de la nature des établissements (public ou privé). Les coûts sont nettement plus élevés lorsqu'il s'agit d'écoles privées. Plusieurs parents estiment nécessaire l'augmentation de la prime de scolarité de 3 000 à 10 000 DA, compte tenu de la hausse de 40% des prix des articles scolaires par rapport à l'année dernière. En dépit de la disponibilité des articles scolaires sur le marché national, selon le constat fait par l'APS lors d'une tournée effectuée durant les jours qui ont suivi la rentrée scolaire, les prix ne sont pas abordables. Les parents d'élèves rencontrés par l'APS dans plusieurs points de vente d'articles scolaires à Alger, notamment aux niveau des centres commerciaux de Bab Ezzouar et d'El-Mohammadia, estiment que les prix «sont élevés notamment après les frais du mois sacré et des habits neufs de l'Aid El-Fitr». Par ailleurs, des parents d'élèves ont demandé «l'intervention des autorités pour recenser le nombre d'élèves nécessiteux et aider les petites bourses à acheter les fournitures scolaires et les tabliers à leurs enfants», d'autant que la plupart des familles algériennes comptent en moyenne «trois à cinq enfants scolarisés». «Comment ces familles pourraient-elles acheter un cartable à chacun de leurs enfants, et ce, outre les frais des livres scolaires et du tablier», s'est interrogé Abderezak Menaoui, fonctionnaire et père de 3 enfants scolarisés. Au titre de l'opération de solidarité scolaire dans le cadre de la rentrée scolaire 2012-2013, une enveloppe financière de près de 50 milliards de DA a été consacrée à la couverture des besoins des élèves inscrits (8 300 000). Elle couvre également la prime de scolarité, la gratuité du manuel scolaire pour les élèves de 1re année primaire et les classes préscolaires, outre la restauration, le transport et la santé. Près de 3 millions d'élèves issus de familles démunies ont bénéficié de la prime de scolarité fixée à 3 000 DA et pour laquelle une enveloppe financière de l'ordre de 9 milliards de DA a été consacrée. Des trousseaux scolaires ont été distribués Le coût des articles scolaires pour un seul élève varie entre 800 et 1 500 DA pour le cartable et peut atteindre plus de 2 000 DA pour les cartables d'importation. Le tablier, obligatoire pour les élèves, coûte entre 600 et 850 DA. S'agissant du contenu des cartables, les prix des cahiers sont pratiquement les mêmes chez tous les libraires y compris les commerçants illégaux avant l'éradication des marchés anarchiques. Les prix des cahiers varient de 25 DA pour ceux de 64 pages à 110 DA pour les 288 pages. Le prix de la trousse varie entre 100 et 200 DA, tandis que le contenu de la trousse peut atteindre 300 DA. A titre d'exemple, le cartable d'un élève en deuxième année primaire, qui doit contenir 8 cahiers de 64 et 96 pages, des feuilles de dessin, des crayons et une trousse, peut coûter en moyenne 3 000 DA. Etant donné que le nombre des cahiers augmente d'année en année, un cartable d'un élève en sixième année peut coûter plus de 3 500 DA pour les articles de second choix. Concernant le cycle moyen, le nombre des cahiers peut atteindre 10 unités de 96, 120 et 288 pages avec un coût global de près de 4 000 DA allant jusqu'à 4 500 DA pour le cycle secondaire. Les parents sont confrontés à d'autres dépenses supplémentaires comme les frais d'inscription, l'assurance... Certains parents ont posé le problème du poids du cartable. Nabil, fonctionnaire dans une entreprise publique, a dit éprouver beaucoup de peine en voyant les élèves souffrir sous le poids de leurs cartables, allant jusqu'à prendre des pauses avant de poursuivre leur chemin. Des syndicats de l'éducation nationale avaient proposé la conception des livres scolaires sous forme de volumes et la révision de la répartition journalière des cours, d'autant plus que plus de 8 millions d'élèves, notamment ceux du cycle primaire, sont menacés de déformation de la colonne vertébrale en raison du poids du cartable qui peut dépasser les 10 kilos. Pour leur part, les parents d'élèves ont appelé à la révision de la répartition journalière des cours de manière à alléger le contenu des cartables et à la suppression de certaines matières, estimant que certains livres devraient rester au niveau des établissements scolaires. A ce propos, le docteur Adel Benkhada, spécialiste en orthopédie, a estimé qu'un cartable lourd «affecte à long terme la croissance naturelle de l'enfant, notamment en l'absence d'une alimentation équilibrée». Affairée à l'achat des articles scolaires dans l'un des centres commerciaux, Fouzia, une mère de famille, a confié : «Beaucoup de parents portent les cartables à la place de leurs enfants pour préserver la santé de leur progéniture.» Des associations de parents d'élèves ont appelé la tutelle à une intervention pour limiter la liste des fournitures et alléger le programme scolaire. Le ministère de l'Education s'est engagé pour sa part à régler le problème du poids du cartable à travers la création de casiers au niveau des établissements scolaires.

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