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Les titres des recours de Grey des Cars
Publié dans La Nouvelle République le 20 - 10 - 2012

Donner un titre à une œuvre romanesque relève du talent tant cela implique de la psychologie et des qualités de style comme la brièveté, la précision, l'esthétique.
Un livre fini c'est comme un nouveau né à qui on doit choisir un prénom qui réponde aux v?ux des parents : valoriser la famille, se démarquer des autres, donner un nouvel héritier des motifs de fierté. Mais le prénom dépend de la manière de construire sa vie. Le titre du livre dépend de son contenu pour avoir une grande audience auprès du public. Les romans de Grey des Cars ont été classés par des spécialistes dans la catégorie des œuvres de la sous littérature. Des titres pour appâter le gibier Ne peut-on pas dire qu'on aime ces romans pour ce qu'ils racontent à propos de relations hommes-femmes, dans un monde qui relègue au second plan la moralité, ou des phénomènes sociaux dans toute leur cruauté. Lorsqu'on lit Grey des Cars, on ne peut pas ne pas penser aux histoires conjugales, vices humains choisis pour épater les lecteurs, dans la revue «Détective». Le titre fonctionne de façon métonymique en étant choisi pour signifier un contenu. Pour cela, il a fallu mettre en œuvre des règles syntaxiques et sémantiques pour permettre à l'auteur de devenir un romancier de consommation courante. Pour mieux comprendre l'art de bien intituler un roman, on doit faire un détour par les autres écrivains qui ont eu du succès. «Les raisins de la colère» de Steinbeck dont le roman du 20ème siècle relate les conflits entre propriétaires et travailleurs de la terre, donnant les prémices d'un capitalisme aveugle. «Qui se souvient de la mer», roman à multiples sens de Mohamed Dib inaugurant l'ère du nouveau roman, ce qu'il raconte est lié à l'histoire d'une société et à l'intériorité de chaque personnage représentatif d'une image spécifique d'un individu donné. On ne peut pas ne pas évoquer « L'exception de la règle », de Bertholt Brecht camarade de Kateb Yacine, qui fait allusion à l'injustice des dominants par rapport aux dominés d'un pays donné. Dans «La demoiselle d'Opéra» de Grey des Cars, il ne s'agit pas d'une demoiselle en chair et en os, mais d'un livre qui demande à être lu par nombreux acheteurs du livre. Il y a donc ici un côté publicitaire qui ne dit pas son nom. L e titre est un indicateur d'un contenu de roman assez copieux, il joue le rôle de métalangage puisqu'il désigne aussi en plus du titre, un personnage principal qui est la vraie demoiselle d'opéra, objet d'une histoire sentimentale. Le titre apparemment banal est d'une complexité inimaginable. Il désigne à la fois le sujet du livre qui est résumé par Amour de ma vie, et le livre en tant qu'objet appartenant à une classe de récits évoquent de nombreux signifiés du genre : Aventures de..., révélations sur..., histoire de ... «Le château de la juive» toujours de Grey des Cars est choisi come titre de roman pour désigner l'aspect du monde bien qu'il y ait une histoire de relations complexes entre personnages créateurs d'évènements. Exciter la curiosité d'un lectorat visuel Le titre a effectivement une fonction incitative. Malgré lui, le lecteur feuillette le livre et dans la plupart des cas, il l'achète pour le lire par curiosité, prenant même le risque de lire tous les livres du même auteur. Quand on a commencé à animer Grey des Cars, c'est toute sa collection qui passe sous la main. Grey des Cars a cette particularité de promettre : savoir et plaire. De plus, il satisfait une attente, un désir, il persuade de lire pour transformer son désir en plaisir. Ceux qui ont parcouru avec beaucoup de concentration : La brute, l'impure, Sang d'Afrique, en ont fait l'expérience. Grey des Cars a fait des livres sur la base de récits réels ou fictifs, brefs, faciles à mémoriser avec ses figures codées. Il anticipe sur des situations inimaginables par des allusion, le titre exerçant une fonction conative qui capte l'attention du lecteur qui se laisse mener comme dans un labyrinthe. Les textes suscitent des réactions à court ou à long terme. On n'arrête pas d e décrypter une histoire déjà lue. Ne peut-on pas dire qu'i enseigne à lire le texte ? Grey des Cars renvoie à un code moral e t social, comme dans : «La tricheuse, l'impure, La révoltée» dont les titres sont révélateurs d'univers romanesques à contre courant des convenances et de la morale sociales. Il se produit un feed bach suscité pour des raisons de marketing. Par le passé, il y a eu des œuvres du même type par lesquelles les romanciers ont cherché à en tirer le maximum de profits. Grey des Cars s'en est inspiré bien qu'il ait écrit dans un tout autre style. On ne peut pas le comparer à Zola pour son roman à Thérèse Raquint» ou à Flaubert pour «madame Bovary»

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