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Le roman historique
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 04 - 2011

Le genre romanesque a beaucoup évolué, depuis les origines, il est devenu tour à tour épistolaire, bourgeois, polyphonique, autobiographique, historique, psychologique, nouveau roman.
Le genre romanesque a beaucoup évolué, depuis les origines, il est devenu tour à tour épistolaire, bourgeois, polyphonique, autobiographique, historique, psychologique, nouveau roman. Que de chemin parcouru depuis le 16e siècle ! N'est-ce pas un indicateur d'évolution de la pensée et de l'écriture au fil des générations d'écrivains ? Il est comparable à la poésie et au théâtre qui, eux aussi, ont connu des mutations pour être mieux appropriés à la peinture de la société, des travers humains et des sentiments. Si le roman historique s'appuie sur des évènements, exploits guerriers, personnages héroïques qui ont marqué des régions ou des pays, ce n'est pas pour faire de l'histoire, mais par choix thématique. Les personnages historiques deviennent des personnages de roman en passant par le moule de la fiction. Un roman comme œuvre littéraire et historique Avant d'être historique, ce type de roman est avant tout littéraire avec tout ce que cela laisse supposer comme qualité des styles, structures pour le respect de la chronologie et des personnages romanesques. Pour les spécialistes du roman historique, Spartacus est l'un des plus représentatifs du genre dans la mesure où il remonte à plusieurs décennies avant l' ère chrétienne. Ce fut la période au cours de laquelle le polythéïsme et le pagonisme avaient atteint leur paroxysme. Le roman a dû être écrit bien après, un peu à la manière de Victor Hugo qui avait écrit en vers «La légende des siècles» qui le met en compétition avec l'historien qui s'étonne du travail du poète et du romancier entrant dans un domaine qui n'est pas le leur. Pour un historien, il faudrait un livre en plusieurs tomes pour reconstituer l'empire romain tant cet empire avait pris de l'expansion dans l'espace méditerranéen et dans le temps, l'occupation ayant duré près de cinq siècles. Pour Gustave Flaubert, romancier naturaliste, un roman «Salambô» a largement suffi. Il lui a fallu pour cela avoir toutes les informations nécessaires au préalable, moyennant le décryptage d'une diversité de documents historiques de l'époque et une visite minutieuse des vestiges romains sur tout le pourtour méditerranéen, en passant par Carthage, théâtre des guerres puniques. Gustave Flaubert est rentré en Algérie par le port de Skikda. Il a dû se rendre à Cherchell, Tipasa, Souk Ahras, Tébessa, Annaba, partout où il y avait des ruines romaines comme Timgad. Cela a commencé au 19e siècle A des degrés divers, il y a de l'histoire dans tous les grands romans. Que dire de «La grande maison» de Med Dib ? Pour qui veut étudier le colonialisme français, il n'y a pas de meilleure œuvre romanesque. Quant à «l'Opium et le bâton» de Mammeri, «Fatma N'soumeur», adaptés tous les deux à la cinématographie, c'est des romans purement historiques, même sous le couvert du littéraire. Rappelez-vous les œuvres de A. Ferrah, spécialisé dans le domaine historique auquel il s'est consacré en inaugurant l'ère de l'œuvre en forme de dialogue ! Il a fait dialoguer l'Emir Abdelkader, Saint Augustin, Tarek Ibnou Ziad. C'est une manière de rendre ludique la lecture de l'histoire devenue ardue et fastidieuse. La nouvelle forme doit être le fruit de qualités pédagogiques de A. Ferrah. Lorsqu'on fouine dans les livres anciens, on ne peut pas ne pas rencontrer «Don Quichotte» de Cervantès et «Pantagruel» de Rabelais qui ont inauguré l'ère du roman. Ils ont pourtant vécu au 16e siècle, au cours duquel Cervantès préparait la prise de l'Algérie par l'armée de Charles Quint, Cervantès, qui s'était réfugié dans une grotte du Jardin d'Essai, préparait le terrain à Alger pour faciliter le débarquement. Beaucoup de passages ont été consacrés à Alger dans «Don Quichotte» et que dire des «Misérables» de V. Hugo qui donne à voir, comme dans le direct, la commune de Paris avec des acteurs qui ont su donner l'illusion du réel. On dit que le vrai roman historique a commencé au 19e siècle avec G. Flaubert, V. Hugo et E. Zola, comparativement aux autres types de romans. Les connaisseurs considèrent que seuls les romans historiques méritent la qualité de romans. Le roman historique, et cela a été vérifié, a la qualité d'être divertissant tout en étant enrichissant. Incontestablement, on y trouve de la séduction, de plus, il est fait avec humour même s'il est écrit dans un langage rigoureux. Ceci est à l'inverse des livres d'histoire écrits par des historiens, spécialisés dans le domaine, et qui sont d'une lecture rebutante, tant le texte est écrit dans un langage spécifique destiné à un public intéressé comme étudiants ou chercheurs, simples lecteurs passionnés de textes de ce genre. Le roman historique peut comporter des dates et des noms authentiques. Il nous entraîne dans les faits historiques de manière vivante et qui facilite la mémorisation en donnant l'envie de lire. Boumediene Abed

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