Le chef de service de réanimation et un médecin travaillant à l'hôpital de Kaïs dans la wilaya de Khenchela ont été inculpés en début de semaine et mis sous mandat de dépôt pour trafic de stupéfiants et de documents. Selon la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale, l'affaire remonte à vendredi dernier quand les éléments de la brigade d'Oued-Hmimime à Constantine, ont interpellé à l'entrée de la commune d'El-Khroub, deux personnes à bord de deux véhicules de marques Peugeot 308 et Renault 18 en possession de 31 flacons d'injections médicales de différentes marques circulant sans ordonnance. L'identification des deux suspects a dévoilé un médecin exerçant à l'hôpital Kaïs de Khenchela. En effet, une enquête a été enclenchée par les gendarmes afin de déterminer cette présence suspecte d'un médicament qui ne doit pas être commercialisé ni consommé sans ordonnance. Les investigations entreprises par les gendarmes de la dite brigade ont conduit à l'interpellation du chef de service réanimation qui a reconnu avoir remis les flacons au médecin. Après être passé aux aveux, les deux employés de l'établissement sanitaire et leur complice ont été présenté devant le procureur de la République près le tribunal d'El-Khroub (Constantine), pour consommation et mise en vente de psychotropes et délivrance d'ordonnance de complaisance et placés sous mandat de dépôt. Par ailleurs, agissant sur renseignements et en vertu d'un mandat de perquisition, les gendarmes de la section de Recherches d'Oran ont interpellé une personne et saisi dans son domicile à la commune d'Oran, 630 grammes de kif traité et 120 comprimés de psychotropes. Une enquête est ouverte. Le même jour, lors d'une patrouille à la commune de Yahia-Beni-Guecha (Mila), les gendarmes de la section de sécurité et d'intervention du groupement territorial ont interpellé trois personnes, en possession de 38 grammes de kif traité, 188 comprimés de psychotropes. Elles ont été remises aux gendarmes de la brigade de Yahia-Beni-Guecha pour enquête.
