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Une croissance tirée par la dépense publique

La politique budgétaire en Algérie revêt aujourd'hui sans nul doute un sens particulier à l'heure du bilan à 50 ans et après, une période extrêmement importante et marquante de l'histoire de l'indépendance de notre pays sur cette question .
En effet, l'Etat, certes fait des efforts salutaires, mais sans pour autant permettre leur intégration réelle dans le développement de l'économie des entreprises, notamment son action avec toute sa volonté de politique budgétaire et de sa solvabilité financière dont la source principale des équilibres budgétaires demeure les hydrocarbures. L'Etat est loin d'avoir abouti en puissance pour une économie suffisamment créatrice de richesses, d'emplois et sur laquelle nos entreprises sont bien loin également d'être performantes. Cela a fait que notre politique budgétaire reste menée dans un cycle d'expansion monétaire accru à la faveur de la rente pétrolière, alors que le monde économique a complètement changé au moment où notre politique budgétaire manque d'une stratégie dans l'action qui constitue sur le terrain une contrainte dans la mesure où notre développement souffre de management opérationnel et qui soulève aujourd'hui, un sérieux problème de gouvernance de l'économie de l'Etat. L'urgence devient nécessaire quant à un nouveau modèle budgétaire dans un souci de réalisme à accorder une attention nouvelle qui est l'une des priorités du gouvernement pour mettre en place de nouveaux mécanismes d'expression d'économie politique, gage de la viabilité budgétaire dans le cadre de la politique économique et financière de l'Etat mieux encadrée. En fait, un sujet concerne bien évidemment tous les Algériens et les contribuables et qui mérite aujourd'hui d'être abordé avec le souci de contribuer concrètement, face à la dépendance croissante du budget de l'Etat vis-à-vis des recettes des hydrocarbures, faute d'une politique claire ayant trait à l'entreprise et l'investisseur. Cette situation nous inquiète, compte tenu des mutations fortes et pesantes qui marquent la vie politique, sociale et économique dans le sens où l'importance du rôle et de la place de l'économie de marché en Algérie, clé de toute dynamique économique demeure encore une vue de l'esprit ne jouant presque aucun rôle aujourd'hui dans la croissance et l'ouverture de notre économie. En effet, notre pays demeure davantage dépendant des marchés extérieurs et la croissance continue d'être tirée principalement par la dépense publique, que par les fondamentaux de l'économie de marché dont notamment, d'un côté : il y a un écart important entre l'offre et la demande, et de l'autre : la fiscalité ordinaire et l'exportation hors hydrocarbures, qui posent de sérieux problèmes et suscitent des inquiétudes en matière de consolidation et de perspectives budgétaires. Cela va sans dire que, l'économie algérienne fonctionne par la demande et non par l'offre qui reste plus faible de manière permanente, alors que notre pays recèle d'importantes ressources. Cette analyse nous renvoie à une question simple, qui est celle : est-ce que nous aurons toujours l'argent du pétrole pour maintenir notre politique budgétaire actuelle ? Tous les Algériens se rappellent de cette chute vertigineuse des prix du pétrole qui a mené notre pays vers une grande crise socio-économique des années 1986/1990. A la lumière de l'évènement de l'attaque terroriste contre le site gazier de In Amenas, l'Algérie est maintenant dans l'obligation de développer une économie diversifiée hors hydrocarbures. Dans cet esprit, nous avons besoin aujourd'hui d'une nouvelle approche : comment gérer ou semer l'argent de notre pétrole pour mettre l'ordre budgétaire pour la bonne tenue de notre économie, afin de prétendre au rang de première économie au niveau africain. Elle doit reposer à notre avis sur un co-développement juste et équilibré entre les biens d'investissements (collectifs) et d'investissements (productifs). Il est clair que cela ne dispense pas de la nécessité d'une participation financière des investisseurs locaux ou IDE dans les projets publics à caractère commercial entre autres : autoroutes, métro, usines... qui permettront d'asseoir notre indépendance économique et technologique pour sortir de la problématique des plans de relances et de l'impasse de l'état de pays pétrolier à l'état brut à celui de pays industrialisé. Lorsque l'on sait que l'Algérie était l'un des premiers pays industriels du continent africain. Que faut-il entendre par politique budgétaire ? Sommairement elle est le résultat de la situation économique, financière et sociale d'un pays, mais aussi et surtout le gage de bonne politique économique, moteur essentiel du développement national et par laquelle on peut utiliser son poids ou son influence pour agir sur les politiques publiques, sur l'économie et en corriger les distorsions. Un outil de gouvernance stratégique pour redresser l'économie et par conséquent offrir des perspectives ouvertes à l'économie nationale. (A suivre)

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