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Le Snapap gagne du terrain
Publié dans La Nouvelle République le 20 - 02 - 2013

Plusieurs secteurs de la Fonction publique au niveau de la wilaya de Tissemsilt ont été touchés, du 18 au 20 février par une grève, et ce, en réponse au mot d'ordre de débrayage du Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap)...
«La majorité écrasante des secteurs où nous avons une section syndicale est paralysée entre 98 et 100%.» C'est ce qu'a affirmé le responsable du bureau de Tissemsilt dudit syndicat. Ainsi, le taux de suivi de l'arrêt de travail est de 100% au niveau de l'APC (chef-lieu et antennes), de la Direction du logement et des équipements publics (DLEP) et de la Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC), a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il est de 96% dans les secteurs de la formation professionnelle et de la santé, mais seulement de 70% dans celui de la culture. En tout état de cause, a-t-il souligné, le mot d'ordre de débrayage du Snapap a connu un taux moyen de 96% à l'échelle de la wilaya. En tête des points soulevés dans la plateforme de revendications du Snapap, la révision des statuts particuliers et des régimes indemnitaires des corps communs de la Fonction publique, des corps techniques des travaux publics, de la formation, de la culture... «Nous avons actuellement, un statut particulier qui bloque le parcours professionnel des travailleurs et qui ne donne pas de possibilité de promotion dans leur carrière», a ajouté le responsable de la section syndicale de la commune de Tissemsilt. Et de citer, dans ce cadre, l'élimination du corps d'ingénieur d'application, qui a pour effet de bloquer la montée dans le grade de technicien supérieur. De même qu'il est exigé pour passer du statut de technicien à celui de technicien supérieur, une formation, alors que l'administration n'organise pas une telle formation, dira-t-il. Ce qui fait, déplorera-t-il, qu'un travailleur ou technicien, qui est recruté à un grade serait condamné à partir à la retraite avec ce même grade, sans possibilité de promotion. «Nous réclamons, ajoutera-t-il, également l'intégration de plusieurs primes dans le régime indemnitaire, la prime de risque, de rendement, de transport, de panier, etc. Sans oublier bien sûr, les salaires qui laissent à désirer et dont nous réclamons une revalorisation conséquente». Une stratégie locale avait été adoptée visant à gagner du terrain dans d'autres secteurs, le responsable local du syndicat a affirmé que «les fonctionnaires non affiliés au Snapap, un nombre indéterminé, veulent rejoindre les rangs de ce syndicat autonome et il va de soi que le bureau de wilaya va saisir l'occasion pour s'implanter dans d'autres secteurs avec la création de sections nouvelles». Pour les responsables locaux, ces trois jours constitueront «un indicateur qui permettra de mesurer le redéploiement sur le terrain du syndicat et donner l'occasion à ceux qui se retrouvent dans la plateforme des revendications». Grogne au sein des travailleurs des collectivités locales (Agent de sécurité et de prévention) dont les voix se sont soulevées pour dénoncer la discrimination de l'article 87 bis de la loi 90-11 du 21/04/1990 modifiée et complétée le 11 janvier 1997. Plusieurs agents de sécurité et de prévention rencontrés dans différents lieux «parlent uniquement de cet article 87 bis de la loi 90-11». Ils sont de plus en plus nombreux à se plaindre du mépris et du peu de considération. Le mécontentement a gagné également dans plusieurs wilayas du pays, selon notre source. Il y a lieu de rappeler que l'article en question a été promulgué en 1990, avant d'être révisé en 1997. Le gouvernement et le patronat insistaient sur son maintien, estimant que le coût d'une augmentation systématique des salaires allait être coûteux à leur trésorerie. L'article prive une partie importante des travailleurs de bénéficier de la hausse du SNMG. Il a été élaboré à l'époque où l'Algérie connaissait des conditions économiques difficiles avec une croissance économique négative. Le pays n'était pas en mesure de créer plus de 40 000 emplois par an. Le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Tayeb Louh, a annoncé avant la tenue de le 13e tripartite, que l'article 87-bis sera révisé. Cette annonce de taille a de quoi surprendre dans la mesure où la question n'a même pas été figurée à l'ordre du jour de la tripartite et que le gouvernement a toujours refusé l'idée de revenir sur sa décision prise en 1990, pour limiter la portée des augmentations du SNMG, en incluant les primes au salaire de base. A cause de l'article 87 bis de la loi 90-11, une partie importante des travailleurs affiliés à la Fonction publique sera privée de la hausse du SNMG. Tous les salaires, mêmes les plus élevés, qui sont indexés sur le SNMG, bénéficieront d'une augmentation proportionnelle de 25%, à l'exception de ceux de la Fonction publique qui tombent sous la coupe de l'article 87 bis qui ne profitent pas de cette augmentation», ont relevé les syndicalistes. Pourquoi donc l'élaboration d'un tel article et pourquoi tarde-t-on à l'abroger ? L'article 87 bis, dans sa forme actuelle, pénalise les fonctionnaires, stipule que le SNMG comprend le salaire de base, les indemnités et les primes de toute nature. «Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement ne s'est pas penché sur l'abrogation de cet article avant la tenue de la tripartite, d'autant plus que tout le monde insiste sur la nécessité de le revoir pour le maintien d'une cohérence continue entre les salaires», a souligné un syndicaliste. Par ailleurs, le problème du non promulgation du régime indemnitaire constitue l'autre facteur qui prive les fonctionnaires de cette hausse du SNMG. «Ces indigènes de la Fonction publique» qui sont devenus aujourd'hui de véritables pères de famille, se voient lésés à l'heure où ils s'attendaient légitimement à la promotion de leur situation sociale. «Le salaire de base d'un agent de sécurité et de prévention est de 12 960 DA soit (288x45). Ces salaires sont dérisoires, Le SNMG a été relevé à 18 000 DA, mais des milliers de fonctionnaires continuent de percevoir un salaire indécent en raison de l'article 87 bis qui définit le SMIG comme accumulation du salaire de base et des indemnités». Par ailleurs, et s'agissant de la révision de la classification du personnel (agents de sécurité et de prévention) et de la promotion au poste supérieur. A rappeler que les agents de sécurité et de prévention réclament «la révision de la classification du personnel des agents de sécurité et de préventions en la revoyant de la catégorie 5 à la 10 ainsi que le droit à la promotion au poste de assistant de sécurité, relève-t-il. Cependant, les principales revendications se résument. Il s'agit, en premier lieu, de l'annulation de l'article 87 bis de la loi N°90-11, la révision de la classification des agents de prévention en les mettant à la catégorie10 au lieu de la 5 qui leur a été accordée à la faveur de la nouvelle grille des salaires. «Nous demandons aussi la consécration de notre droit à accéder au poste d'assistant de sécurité au niveau de daïras et titularisation des contractuels et des vacataires. Il s'agit, entre autres, de la révision du décret relatif au statut particulier des corps communs de la Fonction publique, ainsi que celui des ouvriers professionnels, chauffeurs et agents de sécurité, l'amendement du régime indemnitaire des deux catégories de travailleurs, l'intégration des 300 000 travailleurs contractuels, la promotion automatique, la valorisation des DEUA, l'octroi d'une prime de fin de service aux retraités à raison d'un mois de salaire pour une année d'exercice et la révision du congé de maternité. Les grévistes exigent la révision des décrets exécutifs 04-08 et 05-08 portant statuts particuliers des corps communs et des ouvriers professionnels, cette loi promulguée en 2008 n'a fait que dégrader les conditions socioprofessionnelles de cette catégorie en la privant de ses droits à la promotion et une classification en fonction des qualificatifs scientifiques et de l'expérience professionnelle. Cette «exclusion» les a privés de revalorisation de leurs salaires à l'instar de tous les travailleurs. Les grévistes affiliés au Snapap réclament aussi, l'augmentation de la prime de rendement à 40 %, pour l'ensemble des corps communs et les ouvriers professionnels, son calcul avec effet rétroactif à partir de 1er janvier 2008, la création de nouvelles primes, notamment la prime de risque, de qualification ainsi que la prime de garde, la promotion des travailleurs ayant plus de dix ans de travail dans des grades supérieurs, la classification des DEUA à l'échelle 11 au lieu de 10...», figurent également dans la plate-forme de revendications de cet organisme syndical.

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