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Chronique d'une offensive programmée
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 02 - 2013

L'Algérie de Boumediene n'a certainement pas attendu ces pantins activés par l'extérieur pour nationaliser nos ressources. Ajoutons à cette marmite la sortie de l'ancien ministre (encore un responsable irresponsable !) Rachdi, qui, apparemment, y a trouvé la potion magique en lançant un appel aux jeunes officiers de l'armée pour renverser les anciens cadres issus pour la plupart de l'ALN, notre glorieuse armée de libération. Nul besoin d'être un fin dialecticien pour appréhender tous ces évènements et ces sorties à la veille de l'élection présidentielle de 2014 et qui visent d'abord la colonne vertébrale de notre pays, l'ANP, et sur le plan économique, la Sonatrach qui constitue le ciment de l'économie algérienne.
Les lecteurs avertis de la scène politique en Algérie constatent une sorte d'ébullition, dont le point de départ - en l'occurrence l'attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine - a fait sortir du bois sous forme d'embuscade des personnages qui ne sont pas liés en apparence mais dont les propos et les faits ne visent qu'une seule chose : jeter de l'huile sur le feu pour aboutir à une déstabilisation en phase terminale de notre cher pays. Si certaines personnalités politiques et certains plumitifs se trouvent en hibernation inféconde en alimentant la régression, notamment dans la gestion de la cité, l'affaire Sonatrach a fait quant à elle un voyage outre Atlantique en atterrissant au Canada, avec la compromission de l'entreprise SNC- Lavalin qui vient de confirmer que Sonatrach 2 n'est qu'un prologue destiné sans doute à nous livrer bien des secrets et des futurs scandales comme celui de BRC. La Scala de Milan dont les ténors actuels, les procureurs Fabio De Pasquale et Sergio Spadaro, ont fait tomber des grosses légumes de la politique italienne, va-t-elle donner le la à la justice algérienne qui doit redorer son blason en faisant tomber les souffleurs de fausses notes ? Cette cascade de révélations n'est que la face apparente de l'iceberg que je surnomme corruption organisée. Si par malheur les instigateurs de cette énigme de dilapidation des richesses de notre patrie étaient acquittés par une pseudo immunité dont eux seuls connaissent les raisons, on peut dire que la combinaison de ceux qui veulent déstabiliser le pays devient gagnante. Comment peut-on expliquer en effet qu'à ce moment précis, Hocine Malti ancien grand dirigeant de Sonatrach dont il a tété la vache à satiété, devient un opposant, lui qui était un soutien du président Bouteflika en 2004 et qui a sans doute été fort déçu dans la mesure où on ne lui a pas renvoyé l'ascenseur en le nommant à un poste clé. Dans sa lettre haineuse au général Mohamed Mediene, dit Toufik, chef du DRS, il ne nous a pas éclairés sur les bons de commande de cette missive qui a défrayé la chronique. Je suppose qu'il s'agit de «rab Fransa» ou «rab al Marikane» qui lui ont soufflé à l'oreille de s'attaquer à l'une de nos institutions les plus prestigieuses, en l'occurrence le DRS. Ce qui est impressionnant en Algérie, c'est que des gens qui, hier, se goinfraient au pouvoir et en jouissaient - comme d'ailleurs ces mêmes personnages impliqués dans le scandale Sonatrach - se découvrent aujourd'hui une virginité céleste et commencent à critiquer en attisant le feu afin de déstabiliser notre pays. Peut-on croire ces individus qui ont, lors de leur exercice du pouvoir, failli à l'une des missions les plus importantes, qui consiste à sauvegarder la souveraineté du pays et de ne pas divulguer les secrets de l'Etat dans les salons de Paris et d'ailleurs ? Cette situation est loufoque. Notre nation fait face à des mafieux sans vergogne ni honneur qui cherchent à anéantir les ressources vitales de l'Algérie, notamment notre Armée ainsi que la Sonatrach, cœur de notre économie. Il s'agit là d'une véritable convergence des ennemis de l'Algérie, que ce soit ceux de l'intérieur comme ceux de l'extérieur. Chaque responsable qui faillit à sa mission dans ces moments où nous sommes la cible de forces occultes qui nous encerclent du nord au sud et de l'est à l'ouest, doit être puni. Notons la sortie fracassante provenant de Paris également, celle de Ferhat Mehenni du MAK, qui a rencontré le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) et qui déclare vouloir se venger de l'Algérie qui lui a enlevé sa nationalité suite à sa visite amicale en Israël. Cet obscur personnage sorti tout droit d'un théâtre de la comedia del arte, peut être combiné avec Malaoui du Snapap, lui aussi lié à Canvas (organisation qui a déstabilisé tout le monde arabe) qui organise un colloque douteux sans aucune autorisation préalable. Heureusement que les services de police ont fait brillamment leur devoir en refoulant les divers participants marocains, tunisiens et mauritaniens qui s'avéraient être pour le moins louches ! Prenons acte également que le président de Freedom House (ONG appartenant au richissime George Soros) en Tunisie est devenu ministre des droits de l'Homme, et que cette organisation vient d'offrir un stage à Tunis pour des jeunes bloggeurs algériens, afin de les initier aux techniques de la subversion et du soulèvement populaire «spontané» d'Otpor dont l'idéologue est Gene Sharp. Les récentes déclarations de l'avocat de la famille de Chokri Belaïd, dessaisi de l'affaire suite à ses propos, qui accuse l'Algérie d'être derrière l'assassinat, nous indique que nous sommes face à l'émergence d'un «Qui tue qui» version harissa tunisienne. Nul doute que le Qatar ne soit pas loin de ce complot surtout qu'à chaque fois que l'Algérie est attaquée, on trouve des Tunisiens ! Bien des spécialistes parlent de zones de déstabilisation de l'Algérie qui sera l'émirat de Tunisie dirigé par Ghannouchi et ses comparses. Ajoutons à ce joli monde les récents évènements de Laghouat et Ouargla, encadrés bien évidemment par l'inénarrable Yacine Zaïd, le pion de Front Line Defenders (ONG basée en Irlande et dont tous les cadres sont des chefs d'entreprise), et ses acolytes du MJIC, qui n'ont pas hésité à lancer un appel à une renationalisation des hydrocarbures. Décidément, le ridicule ne tue pas. L'Algérie de Boumediene n'a certainement pas attendu ces pantins activés par l'extérieur pour nationaliser nos ressources. Ajoutons à cette marmite la sortie de l'ancien ministre (encore un responsable irresponsable !) Rachdi, qui, apparemment, y a trouvé la potion magique en lançant un appel aux jeunes officiers de l'armée pour renverser les anciens cadres issus pour la plupart de l'ALN, notre glorieuse armée de libération. Nul besoin d'être un fin dialecticien pour appréhender tous ces évènements et ces sorties à la veille de l'élection présidentielle de 2014 et qui visent d'abord la colonne vertébrale de notre pays, l'ANP, et sur le plan économique, la Sonatrach qui constitue le ciment de l'économie algérienne. Les manœuvres de ces personnages qui ont tous goûté aux délices du pouvoir et qui ont mangé dans le même râtelier à défaut de le dévorer en entier, nous renseignent sur la gravité de la situation tant les ennemis intérieurs sont le prolongement naturel de l'ennemi extérieur, et alimentent un sentiment antinational et antipatriotique en n'offrant pas de projet de sortie de crise mais au contraire, nous annoncent l'inévitable feu de l'enfer. En tant que citoyens épris de notre cher pays, nous aurions aimé voir ces gens faire de l'opposition quand ils étaient dans leurs postes fastueux au sein de l'Etat qu'ils combattent aujourd'hui. Il est vrai que râler est devenu une caractéristique chez nous au lieu de tirer les conclusions nécessaires pour parachever l'œuvre de nos glorieux martyrs, et ce n'est certainement pas avec des discours creux ou avec la langue de bois ou de charbon que l'on va combattre la vermine qui s'est enracinée et qui prospère dans de nombreuses administrations algériennes. Oui ! nous voulons combattre la corruption et le népotisme, le régionalisme et le clientélisme, ainsi que le « lèche-bottisme », sauf que nous, nous ne le combattons pas depuis les salons parisiens ! Les dieux de la France seraient-ils plus cléments que les dieux de l'Algérie ? C'est une question destinée à Monsieur Malti et consorts. La zone de turbulences pas du tout spontanée ni innocente que traverse notre pays nécessite des hommes forts et un peuple conscient des enjeux et complots qui les guettent. En effet, l'esprit de sacrifice et de responsabilité doit prévaloir sur les aspects négatifs et hautement néfastes qui menacent notre patrie en permanence, et ceux qui ne sont pas à la hauteur de la tâche historique consistant à construire un Etat fort qui relaie les efforts de l'ANP à éradiquer le terrorisme, doivent s'effacer. Sans souffle patriotique de la part du peuple, nous allons assister à l'aboutissement de ces complots qui nous visent car seul un sursaut qualitatif patriote et populaire peut mettre échec et mat tous ces combinards à toutes les échelles. Chaque responsable et chaque citoyen est appelé à faire preuve de courage civique et de se réveiller enfin du long sommeil infertile qui ne produit que la faillite. Le devoir de chacun est de défendre notre Algérie et ce n'est pas seulement le rôle de l'ANP et des soldats qui vont jusqu'à mourir dans des opérations de ratissage ou sur notre frontière face à une horde de barbares terroristes, c'est le rôle des politiques de tous bords qui ne proposent rien à part des critiques stériles pour certains et des buffets à volonté aux copains pour tout le monde. Au lieu de cette prise de conscience, on voit quarante partis politiques qui ne servent que de strapontins pour des petites frappes opportunistes et arrivistes, n'offrant aucun débat politique, n'étant dans aucun enjeu, n'apportant aucune utilité, sauf celle de se remplir les poches et la panse à chaque élection et qui se chamaillent comme des chiffonniers pour une place au soleil. Ce mode de fonctionnement est révolu. Les nations et les responsables qui n'ont pas compris la leçon de l'Histoire qui consiste à investir dans l'humain, à élever le niveau politique jusqu'à pouvoir créer une élite éclairée qui, au lieu d'enfoncer le pays, propose des solutions loin des combats chimériques des egos des uns et des autres, sont destinés à subir le même sort que les Moubarak, lKadhafi et autres qui n'ont rien vu venir et qui dormaient sur leurs lauriers en croyant que les mirages étaient des réalités. Seul le peuple peut apporter une solution en étant exigeant envers tout le monde, que ce soit les dirigeants du pays ou l'opposition qui mange avec le loup et pleure avec le berger. Notre armée, notre DRS, notre peuple, ont donné des leçons de clairvoyance politique à tous les stratèges et
experts en nouilles et crèmes glacées en évitant le fléau dévastateur qui a contaminé tout le monde arabe. L'exemple de l'anarchie qui règne en Tunisie, en Egypte, en Libye ne sont que le symptôme de l'échec des institutions de ces pays qui ont occulté le débat d'un projet de société progressiste et moderne tout en courant vers la gloriole vernie par les Occidentaux. Quant au rôle de la presse, c'est éveiller les consciences en toute indépendance, être critique et exigeant quand il le faut envers ceux qui dérogent à leur mission plutôt que de rester dans le copinage, qui pour un lot de terrain, un logement, qui pour des privilèges superflus, et qui discrédite la plume aux yeux du peuple. La presse est une clé majeure dans l'évolution d'une société et sa pratique n'est pas un exercice de style qui viserait à alimenter les flammes de la discorde pour vendre des illusions sous forme de papier. En conclusion, l'Algérien doit résister comme à l'accoutumée à toutes les tentations et aux voix des sirènes de mauvaise augure venues de Paris et de Doha ou d'Alger, relever le niveau politique, notamment en créant des espaces de débat sur toutes les questions sociétales, et inaugurer une forme nouvelle d'implication politique de la société toute entière sans exclusive, afin de donner la parole à tout ce qui est sain dans notre pays et séparer le bon grain de l'ivraie. En castrant tout effort de développement, on ne lègue que le néant à notre jeunesse qui est notre seule richesse et qui se lasse des comportements de ces responsables mafieux en costume cravate. La salut à cette situation de statu quo dont nous sommes tous responsables - et ce n'est pas la peine d'essayer de cacher le soleil avec un tamis ou de se jeter des fleurs, de lancer des salamalecs et de s'embrasser à tout bout de champ - c'est de faire appel aux forces vives de la nation à tous les niveaux pour faire aboutir le rêve de nos ancêtres et honorer le serment que nous leur avons fait, car que vaut en fin de compte notre vie face au sacrifice de nos glorieux martyrs ? «Tue le lézard avant qu'il ne devienne serpent (proverbe algérien)»


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