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Le déclin de l'impérialisme contemporain (2e partie)
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 02 - 2013

Nous présentons les principes de base de l'économie politique, ses caractéristiques modernes et son processus de déclin, qui s'accélère depuis l'approfondissement de la crise systémique de 2008. A la fin de cette série, vous aurez, nous l'espérons, accru votre compréhension de l'économie et de la politique contemporaine.
Le stade ultime impérialiste du système d'économie politique capitaliste se particularise par le mélange de huit caractéristiques dont nous avons présenté les six premières, la semaine dernière. Voici les deux derniers traits spécifiques de l'impérialisme contemporain : 7) Avant-dernière trait prégnant de l'impérialisme contemporain à l'agonie, on observe partout une concentration de la richesse sociale collective entre les mains d'une ploutocratie de plus en plus restreinte en nombre de familles et en nombre d'individus et de plus en plus puissante par cette richesse détenue en propriété privée. Dans certains pays comme la France, 200 familles environ détiennent le quart de toutes les richesses de la nation. Même constat en Italie, au Chili et dans de nombreux autres pays impérialistes dépendants comme Israël. En Chine, puissance impérialiste majeure et bientôt première puissance économique mondiale, et le nombre de milliardaires s'accroît de façon rapide et inexorable, particulièrement parmi les hauts dirigeants du Parti «communiste». Aux Etats-Unis, une petite fraction d'un pour cent de la population détient le tiers des richesses nationales (9). Un réseau sélect et compact de grands oligarques, souvent cooptés à la direction et aux conseils d'administrations des grandes corporations, tient entre ses mains le capital financier, et tout le pouvoir économique, politique et militaire afférant. Cette concentration du capital et du pouvoir se produit au détriment de toutes les autres classes et sections de classe de la nation, y compris aux dépens des fractions non monopolistes de la bourgeoisie qui se rebiffent et tentent, impuissantes, d'entraver ce processus monopoliste inévitable (10). Ces fractions de classes bourgeoises dans leur résistance à la monopolisation se constituent en partis politiques sociaux-démocrates et même communiste-révisionnistes. La démocratie électorale bourgeoise n'est qu'une mascarade visant à confier à la population la sélection de la représentation à l'administration politique de l'appareil d'Etat. Ainsi, aux élections américaines de 2012, la population votante des Etats-Unis avait le choix entre la faction Républicaine des «fiscalistes» et la faction démocrate des «monétaristes», une faction souhaitait transférer le fardeau de la crise sur le dos du peuple en haussant les taxes de la classe, dite moyenne et ne touchant surtout pas à leurs frères de classe milliardaires e en réduisant les services étatiques, l'autre faction, d'accord avec cette orientation, souhaitait néanmoins y adjoindre quelques mesures vigoureusement inflationnistes d'émission de monnaie (dollars de pacotille) de façon à réduire le cote de la force de travail (la fraction du travail nécessaire) des ouvriers américains. L'impérialisme c'est la guerre 8) La militarisation de l'économie nationale et internationale est le huitième trait caractéristique de l'économie politique impérialiste. Les pays impérialistes développent ou collaborent au développement de l'industrie militaire (Israël et le Canada sont parmi les plus importants sous-traitants de l'industrie de guerre américaine), ou encore, les universités et les laboratoires des pays impérialistes participent à la recherche-développement d'armes sophistiquées, armes de destruction massive, armes pour terroriser les populations civiles locales et celles des pays néo-colonisés (au Liban, en Palestine, au Congo, au Mali, etc.) Ces pays que la «communauté internationale» des pays impérialistes dominants accusent via leur paravent et le Conseil «d'insécurité» de l'ONU et de terrorisme, d'intégrisme, d'islamisme, de nationalisme excentrique (l'Iran refusant de laisser ses richesses en hydrocarbure, être pillées par les majors américaines et britanniques du pétrole ou encore la Syrie coupable d'être alignée sur Moscou plutôt que sur Washington) et aussi et anciennement et ces communautés coupables du crime de communisme (ça c'était pendant l'ère du Maccarthysme et de la guerre froide). Nombre des pays impérialistes moins puissants consacrent une portion importante de leur budget gouvernemental aux dépenses militaires et à l'armement. Les pays impérialistes, même ceux qui ne sont pas très puissants, sont impliqués dans le commerce licite ou illicite d'armes de toute nature (les monopoles de la Suisse-pacifiste sont de grands fabriquant d'armement (!) Le Canada fabrique des mines antipersonnelles, etc.). Les pays impérialistes maintiennent sur pied de guerre des corps expéditionnaires tout équipés d'armes sophistiquées de destruction massive, ce qui pèse lourdement sur les finances publiques et enrichit l'industrie de guerre nationale (parfois sous-traitante) et internationale dans laquelle les milliardaires locaux (grecs par exemple) font d'importants investissements très payants, exempts d'impôts, alors que les ouvriers grecs sont harcelés par la «Gestapo fiscale» pour crime de «travail au noir» contre une poignée d'euros, de même en République tchèque, en Italie et en Belgique. Les pays dépendants, dominés par une alliance impérialiste ou par une autre sont contraints de consacrer une portion importante de leur budget d'Etat, parfois famélique, à l'achat d'armes dispendieuses et au maintien d'une force de sécurité chargée de réprimer toute velléité de souveraineté véritable de la part d'une portion ou d'une autre de la bourgeoisie nationale aliénée. Evidemment, ces armées d'opérettes coûteuses, réactionnaires et parfois maffieuses et s'adonnant au trafic d'armes, de drogues et au pillage des ethnies minoritaires et ont aussi pour mission d'écraser dans le sang, tout soulèvement ouvrier ou populaire qui viserait à renverser la chape de plomb dominatrice qui écrase les peuples opprimées. L'Arabie Saoudite consacrait 11,2% de son PIB à la sécurité nationale, soit 39 milliards de dollars en 2010. L'Angola délictueux y consacrait 3,7 milliards de dollars US, ou 4,2% de son PIB, en 2010. Le triomphe de l'impérialisme moderne a eu pour conséquence directe, l'éclatement constant de conflits larvés. Les Etats-Unis notamment, ont mené plus de cent invasions militaires depuis 1890. Les grandes puissances impérialistes ont mené ces guerres d'agression soit à l'échelle locale (Nicaragua, Haïti, Colombie, Côte d'Ivoire, Soudan, Libye, Syrie, Mali, etc.), soit à l'échelle régionale (Guerre de Corée, Guerre du Vietnam et invasion de l'Indochine, Cachemire, Pakistan, Inde, Afghanistan, Irak, Kowët, Iran, Israël, Palestine, Liban, Egypte, ex-Yougoslavie, etc.), et par deux fois dans l'histoire contemporaine, des guerres mondiales ont saccagé la planète pour une nouvelle répartition des marchés, le contrôle des gisements de matières premières et des puits d'énergie, et pour le repartage des sources de surtravail, de plus-value et de profits entre les puissances impérialistes en conflit (11). (A suivre)

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