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«Il faut une véritable révolution culturelle pour changer les mentalités»
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 03 - 2013

Le complexe culturel de Chenoua (Tipasa) a abrité cette semaine une conférence de presse animée par M. Lakhdar Bentorki, directeur général de l'ONCI (Office national de la culture et de l'information) et qui entre dans le cadre du forum des journalistes de la wilaya de Tipasa. Il est utile de signaler que la naissance de ce forum est due à l'initiative de l'ONCI qui a pris sous son aile l'organisation de ces rencontres, en assurant non seulement son parrainage mais la prise en charge de tous les moyens logistiques.
A ce titre, il fallait bien commencer par notre hôte afin de connaître et débattre de tous les aspects liés à la culture en Algérie et du rôle sans cesse grandissant de cet office qui œuvre pour la culture et la protection de notre patrimoine culturel. Compte tenu que le secteur de la culture est a priori un secteur stratégique, il convient de lui donner les moyens de sa politique. Lors de cette rencontre, les journalistes ont axé leurs questions sur les différents aspects qui touchent à la culture et par ricochet la place de la culture dans les établissements culturels, à l'image du complexe culturel Abdelwahab-Salim qui est un véritable bijou architectural mais qui est aussi un pôle d'animation culturel harmonieux. S'agissant du programme de clôture du 50e anniversaire de l'indépendance de notre pays, les confrères ont voulu connaître le programme de clôture de cet événement marquant. M. Lakhdar Ben Torki était vraisemblablement gêné par cette question, et, en réponse, il indiquera que le rôle de l'ONCI ne lui échoit pas dans la programmation du fait que ce sont d'autres secteurs qui sont impliqués. Au sujet du complexe de Chenoua, il est précisé que cette infrastructure culturelle ne joue pas véritablement son rôle vu le manque de moyens adéquats pour créer un véritable engouement parmi la population. A ce sujet, le directeur général de l'ONCI dira : «Nous nous sommes heurtés au manque d'encadrement susceptible de lancer les activités culturelles tels le cyber espace, la bibliothèque, etc.» Il ajoute plus loin : «Il est indispensable que les autorités locales et le mouvement associatif s'impliquent avec nous pour trouver les moyens d'action afin que cette institution qu'est le complexe de Chenoua soit non seulement un centre de rayonnement culturel mais aussi aide à vulgariser l'aspect culturel en dénichant les nombreux talents qui s'y cachent». Concernant le festival de Constantine, «Capitale de la culture arabe», M. Lakhdar Ben Torki dira : «Ce festival vient de naître. Il est donc impossible de vous en parler. Nous attendons les décideurs pour démarrer». Abordant le problème financier qui est à juste titre le nerf de la guerre, le directeur de l'ONCI répond : «Il faut savoir que l'ONCI n'a pas les moyens financiers pour couvrir l'ensemble des événements qui ont eu lieu sur l'ensemble du territoire national. Il indique aussi que “le champ de la culture est très difficile si l'aspect financier n'est pas pris au sérieux". «Certains nous reprochent de gaspiller de l'argent car ils ne savent pas qu'un artiste étranger est exigeant. Il faut que nos artistes soient confrontés à la réalité. Ainsi, en créant une sorte d'émulation, nos artistes locaux doivent s'imprégner pour mieux s'exprimer et se mettre au diapason des nouvelles techniques». A propos du budget alloué à l'ONCI, le directeur général insiste sur le fait que l'Etat lui attribue 350 millions de dinars sous forme de don. 200 millions de dinars vont à la gestion administrative et le reste, soit 150 millions, pour couvrir l'ensemble des événements qui se produisent sur le territoire national». Parlant plus particulièrement de la presse, M. Lakhdar Ben Torki avouera que la presse en Algérie émet parfois des critiques acerbes sur le fonctionnement de notre office. Dans la plupart des cas, ces remontrances ne sont pas réelles car elles faussent non seulement nos énergies mais donnent aussi une image ternie de la culture. Au lieu de ne parler que du problème financier de tel ou tel artiste étranger, il faut avoir le courage et l'aptitude de nous aider à mieux remplir notre mission pour arriver à une étape qui vise la démocratisation de la culture qui est notre principal objectif». «A lire les journaux en Algérie, la culture est absente mais le sport a plusieurs pages est-ce normal ? En ce qui concerne le promoteurs (sponsors) je viens d'adresser plus de 300 lettres afin d'ouvrir à Chenoua des classes pour aider les élèves à la préparation des examens. J'ai reçu une seule réponse d'une entreprise nationale qui regrette de ne pouvoir nous aider car cette activité ne les intéresse pas. C'est dire l'incompréhension et le manque de volonté pour nous accompagner dans de nobles missions», conclura M. Bentorki.

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