Les actes de vandalisme et les troubles à l'ordre public se sont poursuivis à Ouargla pour la 3e journée consécutive. Plusieurs édifices publics et plus de 36 véhicules ont été incendiés. Les habitants de Ouargla et de la région condamnent ces troubles, indiquant qu'ils s'en lavent les mains des auteurs de ces dégradations aux ordres des ennemis de l'Algérie. Les manifestations se sont poursuivies au centre de ville d'Ouargla. Les émeutiers ont profité des contestations de quelques citoyens qui n'ont pas été retenus parmi les bénéficiaires des logements pour mettre le feu au centre-ville. Certains habitants de la ville accusent directement des individus liés aux défenseurs des chômeurs (CNDDC) d'être à l'origine de ces troubles. «La ville d'Ouargla n'a jamais connue de problèmes et c'est une poignés d'individus qui se sont autoproclamés «avocats» des sans-emplois qui ont créé ce climat malsain dans notre ville», a indiqué un habitant. Profitant du rassemblement pacifique des demandeurs de logements, les «casseurs» ont incendié plusieurs établissements administratifs, dit-il. Plusieurs groupes de jeunes ont manifesté jeudi à Ouargla à la suite de la publication, mercredi, d'une liste d'attribution de 676 logements, saccageant plusieurs édifices publics dont deux véhicules de particuliers, une agence de téléphonie (Mobilis), le siège de la Cnep-banque, la fourrière communale, l'unité de la SNTA et une aile de la daïra d'Ouargla, ce qui a contraint la police anti-émeute à intervenir pour rétablir l'ordre, en usant de gaz lacrymogènes. Les émeutiers ont également mis le feu dans un parking brûlant 30 véhicules qui étaient à l'intérieur. Six autres véhicules ont été également détruits par le feu à la suite d'acte criminel. Des malfaiteurs ont également mis le feu au niveau de la direction de l'éducation. Plusieurs individus ont attaqué à l'aube une entreprise chinoise et volé l'ensemble du matériel. Selon des sources qui restent à confirmer, plusieurs policiers et manifestants ont été blessés. Nos efforts pour connaître les chiffres exacts auprès de la sûreté de wilaya d'Ouargla sont restés vains. Une enquête sur la liste des 676 logements sociaux, contestée par des groupes de jeunes, sera ouverte et supervisée par le wali. ««Cette opération sera supervisée personnellement par le wali, Ali Bouguerra.» Pour sa part, le chef de daïra d'Ouargla a expliqué que les contestataires de cette liste disposent d'un délai réglementaire de 8 jours pour formuler des recours «au terme duquel il sera déclenché une phase d'étude de ces recours et une révision éventuelle de cette liste». «Plusieurs recours ont été déjà introduits», a-t-il ajouté à ce propos. Comme nous l'avons indiqué dans nos précédentes éditions, des séquences des manifestations et des affrontements avec les forces de l'ordre ont été envoyés aux deux chaînes satellitaires à Doha et en Grande-Bretagne et mis en ligne sur les réseaux sociaux. Il est inutile de présenter les deux chaînes qui n'arrêtent pas de ternir l'image de l'Algérie. Habités par la haine, les dirigeants du Qatar ne ratent aucune occasion pour verser leur venin sur l'Algérie. Quant à la chaîne Al-Magharibia dont le propriétaire n'est autre que le fils d'Abassi Madani, elle a été conçue avec l'argent des Algériens et uniquement pour nuire au pays. Les actes de vandalisme dont ont fait l'objet les édifices publics ont soulevé encore une fois de plus le mécontentement de la population, des sages de la ville et des représentants de la société civile. Ces derniers ont non seulement condamné ces méfaits mais se sont démarqués de leurs auteurs. En somme, ces actes de violences gratuites et ces actes de vandalisme injustifiés ne pourraient être commis que par des mains «sales» qui, sous les ordres des ennemis de l'Algérie tentent de déstabiliser la région.
