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Hassan Nasrallah analyse la situation syrienne
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 06 - 2013

Dans une allocution télévisée, le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a évoqué deux questions cette semaine : la situation libanaise tant sur le plan politique que sécuritaire et la situation en Syrie.
Concernant la première question, le SG a appelé avec insistance à la retenue extrême au Liban surtout que les événements dans la région et en Syrie affectent le Liban . S'adressant tout particulièrement au public du Hezbollah, il l'a averti de ne pas se laisser entraîner dans des disputes personnelles ou des conflits qui peuvent entraîner une exacerbation confessionnelle. Pour ce qui est de la deuxième question, le secrétaire général du Hezbollah a souligné que la position du Hezbollah avant et après-Quosseir et après sur Quosseir reste inchangée, ajoutant : «nous serons présents là où nous devons l'être». Selon lui, «ni les fatwas takfiris, ni les fatwas d'égorgement ou de décapitation, ni les agressions verbales ou physiques n'affecteront notre position». Et d'assurer : «bien au contraire ce genre d'attitudes ne fait que renforcer nos convictions, notre doctrine, notre combat». La situation syrienne Depuis le début de la crise syrienne, nous avons adopté une position politique : nous l'avions expliquée à diverses reprises, nous avons présenté notre analyse. Puis, tardivement nous avons pris la décision d'intervenir sur le terrain pour affronter le projet qui se joue en Syrie. Cette décision ne s'est pas faite du jour au lendemain, elle a été le fruit d'études, d'analyse, de constats sur ce qui se passe réellement sur le terrain et sur les conséquences d'un tel projet sur la Syrie, la nation, les musulmans sunnites et chiites. Donc nous n'avions pas réagi spontanément, notre intervention n'était pas hâtive mais étudiée. Nous avons qui combattait qui en Syrie. Certes, il y a une division au sein du peuple syrien, plus de la moitié soutient le régime de Bachar. Il s'agit d'une division politique qui n'a rien avoir avec ce qui se passe sur le terrain en Syrie. Ainsi si on a parlé d'une opposition syrienne armée au début du conflit, il apparaît aujourd'hui qu'il y a un semblant d'une opposition syrienne armée, en réalité il y a des hommes armés venus des quatre coins du monde, des dizaines de milliers, qu'on a fait venir en Syrie pour combattre à la place de ceux qui leur procurent armes et argent. Nous devons arrêter cette mascarade sur le feu vert américain d'armer les hommes de l'opposition : leur armement n'a en fait jamais cessé. Après deux ans de conflit, nous avons constaté que ces hommes armés sont plus déterminés à poursuivre la confrontation sanglante, et pire, l'avenir de la Syrie est apparu menacé par ceux qui comptent prendre la place du régime de Bachar alAssad. Toutefois, sachez que nous sommes les derniers qui sommes intervenus en Syrie, bien des organisations ou des partis nous ont devancés à l'instar du courant du Futur. Je vous pose une question, si aujourd'hui nous intervenions aux côtés de l'opposition, à votre avis comment serions-nous traiter ? Nous serions des héros aux yeux de la communauté internationale, notre intervention sera bénie et applaudie par les médias. En fait, ce qui les gêne n'est pas notre implication, mais l'objectif de notre intervention à savoir l'opposition au projet américano-sioniste-takfiri et donc il est tout à fait logique qu'ils réagissent contre nous comme ils le font actuellment. Notre modeste intervention est étudiée, coordonnée et s'oppose à une guerre universelle. De plus, nous n'aurions pas pris part si nous n'étions pas sûrs de l'efficacité de notre intervention et les faits sont là pour le prouver. Quand nous sommes intervenus, certains nous ont reproché notre position prise et pourquoi l'annoncer ? En effet nous ne faisons pas partie de ces gens qui envoient leurs enfants en faisant croire à leur famille qu'ils vont distribuer du lait et des couvertures, puis quand ils sont tués de les enterrer en Syrie et de faire taire leurs parents. Nous célébrons nos martyrs publiquement, nos martyrs ne sont pas de bandits ou des criminels, ce sont des moudjahidine. Notre position a été claire depuis le début et n'a pas changé même après notre intervention, et après les menaces de nous porter sur la liste des terroristes. A ce sujet, je ne savais pas que le Conseil du Golfe avait une liste des terroristes contrairement à l'Union européenne pour qui, cette question ne date pas d'aujourd'hui. Nous n'avons nullement changé de position suite aux menaces de renvoyer des familles libanaises de certains pays du Golfe, sachant que le Hezbollah n'a aucun partisan ou membre vivant dans le Golfe. Comme je l'ai dit auparavant, notre décision nous l'assumons totalement et nous assumons ses conséquences. Notre décision mérite tous les sacrifices car il s'agit de mettre en échec le projet américano-sioniste-takfiri qui ne menace pas seulement la Syrie, mais toute la nation islamique, toutes les religions et les confessions de la région. Et si certains pays pensent que les fatwas takfiris ou la liste de terrorisme changeront le cours de notre position, ils se trompent et énormément. Plus le ton monte dans leurs discours confessionnels, plus leurs insultes se multiplient, ce qui dénote leur impuissance car ils ont constaté qu'ils commencnt à perdre du terrain que l'évolution des événements joue en leur défaveur. Les affrontements en Syrie ne concernent pas deux confessions mais deux projets : dites moi est-ce que cheikh Bouté est chiite, est-ce que l'armée syrienne est alaouite car c'est plus facile pour eux de rendre le conflit en Syrie confessionnel. Le fait, qu'il y ait des chiites qui sont contre notre intervention prouve que l'affrontement n'est pas entre chiite et sunnite. Dans ce contexte, un incident a eu lieu à Quosseir où des gens ont brandi et hissé le drapeau de l'imam Hussein sur le minaret d'une mosquée. Les médias ont déformé les faits en prétendant que cet étendard a été hissé sur le minaret de la mosquée d'Omar Ben Al-Khatab. Ces médias ont diffusé cette fausse information et ouvert l'antenne aux téléspectateurs dans une provocation intentionnelle au public sunnite. Ces médias ont fait preuve d'une ignorance inouïe de la composition démographique de Quosseir : dans cette ville, il existe des quartiers chiites, où sont construits des mosquées, entre autres la mosquée de l'imam Hassan al Mojtaba, endroit d'où a été hissé le drapeau de l'imam Hussein. A signaler que la mosquée de Omar Ben Al-Khatib est situé à 1 km de Quosseir, et que l'imam Hussein n'appartient pas aux chiites, il appartient à tous les musulmans ! Nous avons distribué des CD aux médias qui prouvent que de telles informations ne sont que des mensonges et une déformation des faits. Aujourd'hui une question se pose : qu'est-ce qu'il y a après Quosseir ? Les périodes pré et post Quosseir sont identiques en ce sens que notre position n'a pas changé. Le projet américano-sioniste-takfiri est toujours aussi menaçant. Ainsi, nous serons où nous devons être... Là où il faut assumer nos responsabilités nous y serons. En même temps, nous sommes ouverts à toute discussion, proposition venant des différentes parties islamiques. Un dernier mot sur les élections présidentielles iraniennes, la participation massive à ces élections est un exemple de l'expression de la démocratie.

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