D'ailleurs, le bruit court qu'un certain nombre de partisans du Hamas participent à la guerre islamiste menée contre la Syrie - c'est plus facile que de se battre contre Israël... Début mai 2013, lorsque le régime terroriste juif a lancé son raid aérien contre Damas, une manifestation de solidarité avec le gouvernement syrien légitime, organisée à Khan Younis (dans le ghetto de Ghaza) par le FPLP - Front populaire pour la libération de la Palestine, a été réprimée par la police du Hamas qui ne jure plus que par les pétrodollars qataris.. Dans ce contexte, le quotidien Al-Quds Al-Arabi de Londres, cité par Info-Palestine, écrit : «Les brigades Al-Qassam, l'aile militaire du Hamas, ont décidé de maintenir leur alliance avec le Hezbollah et l'Iran, comme un des moyens de libérer la Palestine de l'occupation israélienne par la force des armes, après que l'argent arabe a échoué à faire libérer un seul pouce des territoires arabes occupés...» (L'argent du Qatar et des autres dictatures arabes n'a jamais été destiné à libérer la Palestine. Au contraire, il est là pour corrompre les dirigeants palestiniens afin qu'ils acceptent la politique sioniste. Prochain objectif : faire «reconnaître» par toutes les organisations palestiniennes qu'Israël est un Etat exclusivement juif et que les non-Juifs n'y ont pas leur place...) Et comme les traîtres se succèdent, côté Liban, Ibrahim Al-Amin, rédacteur en chef du quotidien libanais Al-Akhbar (The News) proche du Hezbollah, souligne la responsabilité du président Souleïmane dans la détérioration de la situation sécuritaire, spécialement dans la Békaa. Souleïmane fait cause commune avec Hariri (contre la résistance et contre la Syrie) au lieu de voir l'intérêt national du Liban dans son ensemble. Mais le général Jean Kahwaji, chef de l'armée libanaise depuis 2008, n'est pas très différent ; il ne fait pratiquement rien pour protéger les frontières du pays comme il le devrait. Kahwaji, qui est maronite comme Souleïmane, a pris sa place à la tête de l'armée en 2008, quand celui-ci est devenu président, et il aimerait bien également lui succéder à ce poste quand le siège présidentiel sera devenu vacant en 2014. Au Liban, le président doit être chrétien. Il est élu par le Parlement, son rôle est plutôt honorifique. Mais Souleïmane voit les choses différemment : dans l'affaire de la plainte contre la Syrie, il a court-circuité son ministre des Affaires étrangères et envoyé lui-même une lettre de dénonciation au «coordonnateur spécial» des Nations unies pour le Liban (un fidèle serviteur, britannique, de l'Empire américano-sioniste). Selon le quotidien libanais Daily Star citant des sources religieuses sunnites (salafistes) de Tripoli, 600 à 700 hommes de la région seraient engagés dans les combats en Syrie. (Pas plus ?... Il ne manquerait pas un zéro ?...) Les combattants (ou leurs familles) reçoivent de l'argent des pays du Golfe qui financent également tout le reste. Bien que dans certaines vidéos, les guerriers de Tripoli se présentent comme membres du parti haririste, ce dernier prétend être étranger à l'envoi de mercenaires ; il réclame le retrait de Syrie des troupes du Hezbollah. (Le rôle de Hariri dans la guerre contre la Syrie est connu depuis longtemps. Il est également connu pour ce qui est de l'incitation à la guerre civile dans le nord du Liban). (A suivre)