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KIOSQUE ARABE
Comme c�est dur d��tre logique ! Par Ahmed Halli [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 02 - 2009

Les Isra�liens ont un vrai multipartisme. Toutes les formations politiques, en lice pour la conqu�te du pouvoir, travaillent � un m�me objectif : rendre Isra�l plus fort et, si possible, plus grand. Gagner du temps et de l�espace, c�est le slogan non proclam� commun � toutes les formations. Il y a juste quelques divergences sur les m�thodes et la chronologie des actions � entreprendre pour r�aliser le r�ve de �Eretz Isra�l�.
On sait maintenant que les Arabes ont d�sormais renonc� au projet cher � Chouke�ri de �rejeter les Juifs � la mer�. Ils se sont m�me arrang�s, au fil des conflits, pour �largir les fronti�res territoriales de l�Etat sioniste. Par contre, Isra�l ne s�est jamais engag� � ne pas lorgner vers les eaux du Nil et de l�Euphrate, par-del� les rives du Litani et du Jourdain. En face, les choses sont beaucoup plus simples : il n�y a pas d�objectif commun ni de strat�gie commune. Les armes se sont provisoirement tues � Ghaza apr�s trois semaines de �combats acharn�s� entre des d�fenseurs virtuels et des assaillants bien visibles et d�un r�alisme mortel. Le Hamas reprend le sceptre de la souverainet� en �nationalisant� les camions de ravitaillement de l�UNRWA. Le Hamas est fier de ses pertes l�g�res face aux soldats isra�liens : il n�a eu que 48 tu�s, pardon �martyrs�. Toujours fid�le � ses habitudes, le Hamas ne demande pas leur avis aux habitants de Ghaza lorsqu�il lance ses p�tards mouill�s sur Isra�l. Le parti int�griste aurait cependant ses �colombes�, � en croire les analystes arabes. Ce sont eux qui m�neraient actuellement les n�gociations du Caire pour la consolidation du cessez-le-feu et l�imposition d�une tr�ve. En l�absence de strat�gie fiable et viable, le parti int�griste fait la politique de ses moyens. Il participe activement � la duplication du monde arabe en deux blocs, forc�ment antagoniques. Il est dans son r�le lorsqu�il propose la cr�ation d�une entit� palestinienne, repr�sentative du nouveau rapport de force, une OLP bis, fatalement oppos�e � l�OLP historique si�geant � Ramallah. Pendant ce temps, les alli�s respectifs des deux factions palestiniennes fourbissent leurs armes. La direction damasc�ne du Hamas, conduite par Khaled Machaal, se concerte avec Ahmadinedjad, le prochain secr�taire g�n�ral adjoint de la Ligue arabe (1). Branle-bas de combat aussi au Qatar o� l�on se pr�pare � convoquer une conf�rence pour la reconstruction de Ghaza. Une fa�on de torpiller le projet que l�Egypte envisage apr�s les n�gociations indirectes de s�curit� entre le Hamas et Isra�l. Ce que les va-t-en-guerre arabes ne peuvent admettre, c�est que l�Egypte, frontali�re de Ghaza, ne peut pas encourager l�irr�dentisme du Hamas. M�me s�ils le voulaient, les dirigeants �gyptiens ne seraient pas en mesure de mener une guerre contre Isra�l. Et c�est ce qu�on leur demande de faire, m�me au prix de la destruction de l�Egypte. D�o� l�intensit� de la campagne men�e actuellement par le camp irano-syrien, via certains dirigeants du Hamas et du Hezbollah libanais. Le parti des ayatollahs qui a regard� Ghaza br�ler sans fr�mir, lance des attaques d�une rare violence contre Le Caire. Il est heureux que l�Egypte n�ait pas de fronti�res communes avec le Hezbollah, sans quoi les fus�es iraniennes auraient trouv� une cible facile. C�est ce qu�a d� penser vendredi dernier le r�dacteur en chef d� Al-Ahram, Oussama Sarraya, en lan�ant une nouvelle diatribe contre Hassan Nasrallah. Selon l��ditorialiste du quotidien gouvernemental �gyptien, le Hezbollah serait plus ou moins complice de l�assassinat de Rafik Hariri, le Premier ministre libanais, il y a quatre ans � Beyrouth. L�attentat � l�explosif perp�tr� contre Hariri n�aurait jamais pu avoir lieu � l�insu du parti de Nasrallah, voire sans sa contribution. Apr�s avoir d�truit le Liban, � l�instigation de son protecteur iranien, le Hezbollah a jou� les boutefeux � Ghaza. Il a sciemment pouss� les militants du Hamas � ne pas reconduire la tr�ve et � lancer des obus sur Isra�l. Il est clair pour tous, �galement, que les Iraniens ont ex�cut� un autre complot contre l�Irak occup�, pour se venger de leur d�faite militaire, ajoute Al-Ahram. Aujourd�hui l�Iran s�attache � d�truire la coh�sion arabe et � accentuer les divisions, apr�s avoir entra�n� la Syrie dans son axe. Le r�gime des ayatollahs fait donc le forcing pour isoler l�Egypte et l�emp�cher de jouer les premiers r�les dans la r�gion. Or, conclut avec justesse Oussama Sarraya, personne ne peut contester le r�le strat�gique et dirigeant de l�Egypte et personne ne peut se substituer � l�Egypte comme avant-garde du monde arabe (2). Il n�y a que l�Iran qui persiste � vouloir combattre Isra�l jusqu�au dernier souffle arabe, comme le r�sume la presse du Caire. L�Egypte dans un r�le de leader, c�est ainsi que les Fr�res musulmans voient aussi leur pays mais dans une optique diff�rente. Eux voient l�Egypte, �Oum Eddounia�, comme la matrice du futur khalifat islamique qui �tendrait ses ramifications au-del� de Poitiers. Le comportement des Fr�res musulmans pendant les �v�nements de Ghaza est stigmatis� par l�hebdomadaire Rose-al-Youssef qui d�nonce leur opportunisme. �Nous savons qu�ils sont experts dans l�art de la surench�re, note le journal. Ils l�ont encore d�montr� en ameutant la rue et en mobilisant les foules pour montrer leur force et leur influence. Pour eux, les victimes du phosphore blanc des Isra�liens doivent leurs malheurs uniquement � la faiblesse de leur foi�. Autrement dit, seul un gouvernement dirig� par les Fr�res musulmans, �p�e de Dieu sur terre, pourra donner la victoire face � Isra�l. Une logique irr�futable pour ceux qui ont fait profession de rejeter la logique, consid�r�e comme voie d�acc�s direct � l�ath�isme. Le philosophe Mourad Wahba r�sume dans le quotidien Al-Misri-alyoumcombien il est dur d��tre logique dans le monde arabe. En 1997, raconte-t-il, une d�l�gation d�intellectuels �gyptiens s�est rendue en Isra�l pour y rencontrer des dirigeants palestiniens de l�int�rieur. L�objectif de ce voyage �tait d�examiner avec eux les moyens de renforcer le processus de paix. A Al- Quds, la d�l�gation a rencontr� Fay�al Alhusseini, pr�sident de la Maison de l�Orient. A la fin de l�entretien, nous avons interrog� Al-Husseini : �Voulez-vous qu�on revienne vous voir une autre fois ?� Al-Husseini a r�pondu : �Revenez et ramenez mille autres avec vous !� A son retour au Caire, la d�l�gation a �t� attaqu�e et condamn�e en tant que groupe qui s�est mis au ban de la nation, rappelle Mourad Wahba. Et c�est l� qu�appara�t toute la contradiction : le principal concern� et militant de la cause aurait voulu que la d�l�gation le soutienne encore. En m�me temps, le groupe d�intellectuels est critiqu� par des gens ext�rieurs et auxquels s�applique le c�l�bre axiome d�Ibn Taymia : �Celui qui choisit d��tre logique opte pour la m�cr�ance� (�Man tamantaqa tazandaqa �). Ce n�est pas un hasard si Ibn Taymia est aujourd�hui le directeur de conscience des ��lites� musulmanes fanatis�es.
A. H.
1) Etant entendu que le secr�taire g�n�ral en titre ne serait autre que le Premier ministre turc Erdogan, port� aux nues et adul� par les foules arabes depuis qu�il a claqu� la porte de Davos.
2) Lire � ce sujet la nouvelle de Ala Aswany J�aurais voulu �tre un Egyptien, qui raconte les Egyptiens dans leurs turpitudes et leurs mis�res quotidiennes. On peut effectivement envier les Egyptiens d�avoir des �crivains de cette trempe � chaque g�n�ration. Ce n�est pas comme nous qui tra�nons au poteau d�ex�cution le moindre auteur acc�dant � l�universalit�.


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