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La visite du président de la Commission économique européenne en Algérie
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 07 - 2013

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, sera ce week-end à Alger devant discuter notamment du mémorandum sur l'énergie, de l'accord sur la politique de voisinage, certainement des impacts des tensions au niveau du Sahel au niveau de la région tout en insistant sur l'urgence d'entrevoir l'intégration économique du Maghreb en dépassant les divergences conjoncturelles.
Le 1er septembre 2005, l'Algérie a signé un accord d'association de libre-échange avec l'Europe où il était prévu le démantèlement graduel de deux listes de produits européens à l'importation en Algérie, dont l'une sera complètement démantelée en 2012 et l'autre en 2017. Le démantèlement tarifaire a été reporté à 2020 pour certaines gammes. De 2005 à 2011, les pays de l'UE ont exporté vers l'Algérie près de 100 milliards de dollars de biens et services, avec une moyenne annuelle de 20 milliards, alors que les exportations algériennes, hors hydrocarbures, n'ont pas totalisé 5 milliards de dollars sur la même période. Ce report à 2020 devrait permettre d'éviter une perte de 8,5 milliards de dollars de recettes du Trésor d'ici à 2017. 1- Les entreprises algériennes sont-elles concurrentielles ? Les produits industriels subiront progressivement un dégrèvement tarifaire allant vers zéro horizon 2020 avant de se lancer dans des unités pétrochimiques ou unités fonctionnant au gaz destinées à l'exportation, nécessitant des dizaines de milliards de dollars d'investissement sur fonds publics, si l'on veut éviter des problèmes avec les structures européennes et américaines à la concurrence qui peuvent interdire l'entrée de ces produits au sein de leur espace, résoudre le problème de la dualité du prix du gaz, et d'une manière générale les subventions. Ainsi, comme incidences générales : l'interdiction du recours à la «dualité des prix» pour les ressources naturelles, en particulier le pétrole (prix internes plus bas que ceux à l'exportation); l'élimination générale des restrictions quantitatives au commerce (à l'import et à l'export); obligation de mettre en place les normes de qualité pour protéger la santé tant des hommes que des animaux (règles sanitaires et phytosanitaires). L'obligation d'observer les règles de protection de l'environnement; la libre circulation des capitaux, supposant d'assouplir la règle des 49-51% ; la protection de la propriété intellectuelle qui est une condition essentielle de l'investissement direct étranger et du développement de la sphère réelle, les pays membres s'engagent à combattre le piratage donc la sphère informelle ; le démantèlement des droits de douane et taxes pour les produits industriels et manufacturés. Les relations de partenariat entre les deux parties seront basées sur l'initiative privée. Les conséquences de l'accord sont donc reportées à l'horizon 2020 posant la problématique d'entreprises concurrentielles: Il y a urgence d'un changement de la mentalité bureaucratique et la facilité. La fuite en avant est de vouloir imputer les causes du blocage seulement à l'extérieur, alors que le mal essentiel est en nous. La dernière enquête de l'ONS montre bien que 83% du tissu économique algérien est constitué d'entités commerçantes et de services de petites dimensions avec un dépérissement du tissu productif. Et même au niveau de la sphère réelle, la prédominance est les entités familiales, plus de 80% du tissu économique, peu initiées au management stratégique et aux rouages de la nouvelle économie internationale. Attention aux faux calculs: sur les 50% dans le Produit intérieur brut hors hydrocarbures, ou les 6% de croissance invoqués par les officiels, plus de 80% étant eux-mêmes tirés par la dépense publique via les hydrocarbures, ce qui donne aux entreprises créatrices de richesses publiques ou privées (souvent endettées vis-à-vis des banques publiques) une part négligeable, le blocage étant d'ordre systémique. La baisse de la salarisation depuis plus de deux décennies au profit des emplois-rentes (moins de 20% du PIB) traduit la prédominance de l'économie rentière et la faiblesse de la dynamique de l'entreprise créatrice de valeur ajoutée. Les infrastructures qui ont absorbé les 70% de la dépense publique entre 2000/2013 avec des surcoûts exorbitants, n'étant qu'un moyen, l'expérience récente malheureuse de l'Espagne du fait de la crise actuelle, avec l'effritement de son économie (taux de chômage en 2013 de plus de 25%) qui a misé sur ce segment doit être méditée attentivement par les autorités algériennes. Je pense qu'il faille cerner les causes fondamentales de la faiblesse pour ne pas dire la nullité de l'investissement hors hydrocarbures. Aussi, pour pouvoir attirer les investissements porteurs, le gouvernement algérien devrait donc mettre en place des mécanismes de régulation afin d'attirer des investisseurs porteurs, évitant des changements périodiques de cadres juridiques, des actions administratives bureaucratiques non transparentes, source de démobilisation, et qui risquent de faire fuir les investisseurs sérieux qu'ils soient locaux ou étrangers. A suivre

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