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Nécessité d'un barrage à Lakhnag
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 08 - 2013

On dit que dans le désert une goutte d'eau est l'équivalent d'une montagne d'or, l'eau étant source de vie...
Jadis, les habitants d'Igli avaient jugé nécessaire de construire un mur qui servira de barrage pour l'agriculture et pour la palmeraie de la vallée de la Saoura. Ce mur a été réalisé en pierres bleues brutes non taillées, posées et enduites au mortier traditionnel dont la base est la chaux. Les moellons et les pierres ont été bien façonnés. Igli se trouve au confluent des deux plus importants écoulements et déversements du sud-ouest du pays. Le site de Lakhnag (Talweg ) représente le récipient qui est le bassin versant de la rencontre des oueds Guir et de Zouzfana. Les coordonnées géographiques de Lakhnag (imskfal ni-doughagh en berbère) signifie montagnes à gué rétréci. Il se situe à 15 kilomètres du chef-lieu de la commune d'Igli, latitude nord à 30° 33' 17" et longitude ouest à 2° 19' 25". La nécessité de construire un barrage à Lakhnag est une grande stratégie hydrologique que nous devrons prendre au sérieux et mettre en évidence toutes les opportunités manifestes qui sont réellement des valeurs de gran-des richesses naturelles en matières hydriques que le relief de cette zone géographique impose dans le désert. Chaque année des crues de milliers de mètres cubes partent et se perdent dans le Sahara. Lakhnag est un site à morphologie rétrécie et favorable à la réalisation d'un barrage à large réservoir qui s'étend jusqu'à la plaine d'Elbarda et Bouhals. Une digue qui date de 1948 Dans le passé les gens faisaient bien leurs calculs malgré les insuffisances techniques et technologiques. La chaux a été fabriquée et tirée à partir d'un des deux fours existants jusqu'à ce jour. Le premier est à Tassa, et le second à Ali Abbou, dans la localité d'Igli. Cette digue a été construite en 1948. On parle aussi d'autres bras ou retenues dans d'autres environnements où ils ont été réalisés. Ce mur et d'autres digues sont enfouis dans le lit de l'oued. Rappelons aussi que, en 1948, le colonialisme qui s'est implanté dans la région a construit une digue. A cette époque les crues torrentielles ont été ravageuses et dévastatrices. Depuis très longtemps, cette phénoménologie de perte d'eau dans le désert préoccupe toute la population de la vallée de la Saoura, notamment celle d'Igli. Dans cette localité, les anciens racontent que plusieurs tentatives ont été menées dans le but d'une réalisation durable dans différents endroits de l'oued qui laissent des traces anciennement construites avec des matériaux locaux. Aujourd'hui ces anciennes digues sont dévoilées par le temps. Quant à la piézométrie de cette localité, des différences aquifères sont légèrement variables avant la crue ravageuse de 1967. De Touzdit à Mazer, la surface piézométrique se situe à moins de 3 mètres par rapport au sol. Aux alentours d'Igli, la nappe est plus profonde, et certains puits rencontrent la nappe de 8,5 à 13 mètres pour un débit moyen de 20 mètres cubes par heure, soit 5 à 6 litres par seconde. A El-Bouarad (Igli-erg), à l'intérieur de l'erg, l'eau ne dépasse pas 1,2 mètre par rapport aux creux des dunes. Ce dernier demi-siècle, le niveau piézométrique a baissé rapidement. Surexploitation de la nappe On peut constater que le niveau de l'eau de la nappe alluviale diminue suite à la surexploitation de la nappe (un surplus de puits et de forages pour l'irrigation), à l'évapotranspiration intense (nappe à faible profondeur). En outre, le niveau de la surface piézométrique dans la région d'Igli à baissé de plus de 10 mètres par rapport aux années passées. On signale que Oued Saoura parcourt un circuit depuis l'Antiquité sur une longueur de plus de 650 kilomètres et il se perd dans la Sebkha de Reggan, dans la wilaya d'Adrar. Ce qui est très remarquable, d'abord on doit lutter contre l'avancée du désert et combattre les conséquences désastreuses des crues qui ont provoqué la dégradation des terrains agricoles des oasis et le déracinement des palmiers dattiers de bonne qualité. Les crues des années 1967, 1979, octobre 2004 et les inondations d'octobre 2008 Néanmoins, les crues des années 1967, 1979, octobre 2004 et les inondations du mois d'octobre 2008, toute la population de la wilaya de Béchar s'interrogeait sur la perte de cette eau qui est considérable, significative et qui est gratuite. Cette eau se perd au vu et au su des grands responsables et le processus d'avalanche se répète selon la périodicité de la nature qui joue son rôle hydrologique et géologique. Aujourd'hui toutes les politiques des matières consommables, notamment l'eau qui, comme le pétrole, se trouve dans les profondeurs des terres, vont marcher parallèlement avec des même valeurs de priorité tout en sachant que les banquises seront un jour très utiles pour boire un verre d'eau limpide dans le désert comme un thé au Sahara.

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