Ayant traité le président d'«âne» et de «connard», Obama reçoit une vraie gifle russe. Le Président poutine lui a rétorqué ouvertement que la Russie va apporter son aide à la Syrie en cas d'une attaque militaire extérieure. «Allons-nous aider la Syrie ? Oui », a indiqué le chef d'Etat russe, vendredi dernier, lors de la conférence de presse à l'issue du sommet du G20. «Nous les aidons actuellement, nous fournissons des armes, coopérerons dans le domaine économique, et je l'espère, il y aura davantage de coopération dans le domaine humanitaire», a indiqué le président. Selon Poutine, les Etats-Unis et d'autres pays, ayant commencé l'opération militaire en Syrie, se mettront hors la loi, parce que de telles actions ne sont possibles qu'avec l'autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies. «Obama, si tu attaques la Syrie, tu iras en enfer», c'est ce qu'a écrit sur son blog, Alireza Forghani, le conseiller du guide spirituel iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. Forghani a énoncé une série de menaces à l'encontre des Américains. Il a précisé qu'en cas d'attaques contre la Syrie, des parents et des enfants de hauts responsables américains seront enlevés dans les 24 heures partout dans le monde, y compris la fille du président américain, Sasha Obama, et dans les autres 18 heures, le gouvernement américain recevra une vidéo montrant l'amputation de ses membres. Forghani a également averti Obama que si la partie américaine attaque la Syrie, «tous les peuples du monde comprendront que lui-même mérite la violence.» Les Etats-Unis ont épuisé les moyens pacifiques de pression sur la Syrie, a déclaré, vendredi dernier, à Washington l'ambassadrice des Etats-Unis auprès du Conseil de sécurité de l'ONU, Samantha Power. «Nous avons épuisé toutes les variantes possibles. Nous avons essayé de dissuader Assad d'utiliser les armes chimiques. Nous avons agi au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. La Russie et l'Iran ont aussi envoyé des signaux en ce sens à la Syrie sur notre demande», a indiqué Power lors d'une réunion au centre de recherches Center for American Progress (CAP). Quelle hypocrisie, quand on sait que les Etas-unis avaient encouragé la déstabilisation de la Syrie dès les premiers coups de feu. Sans oublier leur assistance aux mercenaires qui ont mis la syrie à feu et à sang. «Selon une étude Ifop pour Le Figaro, 64% des Français se disent opposés à une intervention militaire en Syrie. Ce taux représente plus que la moitié des Français. Que devrait donc faire Hollande ? Agir en «bon» démocrate et répondre aux aspirations de ses mandants, ou alors suivre, à l'image de son prédécesseur (caniche de Bush), son nouveau mentor Obama ? Tu y vas ou pas?.»
