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Blatter, un mea culpa bien tardif
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 09 - 2013

Après avoir reconnu au mois de juin dernier qu'il serait impossible de jouer la Coupe du monde au Qatar en 2022 en plein été, Sepp Blatter, le président de la FIFA, a admis que le choix de ce pays comme organisateur était sans doute «une erreur».
«Si j'aurais su, je ne serrai pas venu...» Il est visiblement temps pour Sepp Blatter de jouer les P'tit Gibus modernes. En admettant, dans un entretien au site Insideworldfootball.com, avoir peut-être «commis une erreur à l'époque» en confiant l'organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, le président de la FIFA a fait un pas supplémentaire dans le douloureux exercice de la contrition médiatique. Même si, dans la foulée, il a tenu aussi à défendre ce choix : «D'un autre côté, il faut aussi prendre en considération, les réalités politiques et géopolitiques. La Coupe du monde est l'épreuve mondiale la plus importante, même si ce n'est pas la seule, organisée par la FIFA. Qui sommes-nous, nous les Européens, pour exiger que cette compétition réponde avant tout aux besoins de 800 millions d'Européens ?» Et le Suisse de conclure, non sans une certaine grandiloquence : «Il est grand temps que l'Europe commence à comprendre qu'elle ne dirige plus le monde et que d'anciennes puissances impériales ne peuvent plus imposer leur volonté à d'autres.» Le tout donne lieu à un curieux exercice d'équilibrisme de sa part, entre la nécessité d'assumer le choix effectué le 2 décembre 2010 et le regret de l'avoir fait, alors même que la compétition n'a pas débuté. Déjà, en juin dernier, Blatter avait fait machine arrière en affirmant que la Coupe du monde devait se dérouler en hiver, et non plus en été dans des stades climatisés. «Il est clair qu'on ne peut pas jouer par cette chaleur en plein été, il faut prendre en compte la santé des joueurs. C'est possible de refroidir un stade, mais pas un pays tout entier. C'est pourquoi, le comité exécutif doit se montrer courageux et faire prendre conscience aux fédérations qu'il faut changer quelque chose. On n'a pas sous-estimé cette question, on l'a peut-être mal appréhendée.» L'idée d'un mea culpa était donc lancée et le président de la FIFA a franchi une étape supplémentaire ce lundi en lâchant le mot d'erreur. Un terme fort de sens. Pourquoi une désignation si précoce ? Inévitablement, ceux qui affirment que le Qatar avait purement et simplement acheté l'organisation de cet évènement au détriment de toute logique sportive devraient s'en donner à cœur joie. Faut-il ainsi rappeler que le dossier qatari avait reçu les plus mauvaises notes de toutes les candidatures (Etats-Unis, Australie, Japon et Corée du Sud) après les différentes visites des inspecteurs de la FIFA. Réfutant toute accusation de corruption, Blatter avait alors justifié ce choix par un esprit d'ouverture. Celui-là même qui, depuis, ne cesse de se retourner contre lui. D'autant plus que ce problème météorologique, personne ne l'ignorait évidemment, à l'époque du vote. Alors pourquoi celui-ci n'a-t-il pas été anticipé en amont ? Et en élargissant la question, pourquoi la FIFA a-t-elle désigné si tôt le pays organisateur, douze ans avant l'épreuve alors que le CIO a seulement attribué les Jeux olympiques d'été 2020, le week-end denier ? Certains ont déjà la réponse. Si Blatter affirme qu'il faut que l'Europe «commence à comprendre qu'elle ne dirige plus le monde», il faut donc bien qu'elle comprenne que l'argent, en revanche...

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