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A quand l'éradication des dépôts clandestins ?
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 09 - 2013

A Maghnia, et dans toutes les localités frontalières, le litre d'essence est cédé à 150 DA chez les revendeurs qui se sont installés, au vu et au su de tout le monde, à travers les diffirents quartiers péréphériques de la ville et même au centre-ville de Maghnia et des villages limitrophes. Ce sont des stations bis qui sont installées clandestinement souvent dans des quartiers populaires où des dizaines, voire des centaines de jerricans de carburant sont entreposés avec tous les risques encourus. Imaginez l'ampleur des dégâts humains et matériels si jamais un dépôt clandestin de carburant venait à exploser ?
Ces dépôts clandestins de carburant exposent à longueur de journée et même de nuit des jerricans de gas-oil et essence devant des habitations qu'ils proposent aux automobilistes dans le besoin, en fixant le prix du litre d'essence à 150 DA. «Je possede un véhicule de type R 25 et ce type de véhicule figure sur la liste des véhicules interdits d'approvisionnement dans les stations Naftal, donc je suis obligé de me rabattre sur le marché parallèle en payant le litre d'essence à 150 DA. Pourquoi sommes-nous pénalisés pour rien. Je suis fonctionnaire et je n'ai rien à voir avec ce genre de trafic. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Plusieurs automobilistes dans la même situation que moi se plaignent de ces mesures qui ont pénalisés les hallabas et les honnêtes citoyens. Ce que nous n'arrivons pas à comprendre, une lutte acharnée est menée contre les hallabas, car des milliers de litres de carburant ont été saisis et des dizaines de voitures ont été mis à la fourrière depuis l'application de ces mesures. Mais qu'en est-il de ces dépôts illicites de vente de carburant ? De vraies stations bis exerçant en toute liberté et en plein centre de la ville sans être nullement inquiétés. Ne me dites pas qu'ils exercent en cachette, je defie quiconque de me prouver le contraire. La police et la gendarmerie connaissent parfaitement tous ces lieux de transaction illégale de vente de carburant, mais ils ne réagissent pas, on ne sait pas pourquoi ? Eradiquez ces dépôts clandestins et vous verrez qu'il n'y aura plus de trafic de carburant, car les hallabas, quand ils ne trouveront plus à qui livrer leur produit, mettront fin automatiquement à leur activité de contrebande de carburant. Mais tant que ces dépôts existent, ce genre de trafic a encore de beaux et longs jours devant lui et ne sera jamais endigué. Pis encore, ces mesures de rationnement de carburant ont beaucoup aidé ces trafiquants et de nouveaux hallabas parmi des motocyclistes ont été recrutés pour les approvisionner du fait que le prix du litre d'essence a atteint la barre des 150 DA. Les gains engrangés sont énormes. Les hallabas n'osent même plus exporter illégalement notre fuel vers le Maroc, ils le vendent sur place car les risques sont amoindris, les bénéfices sont conséquents et les stations services souvent à sec», dira avec amertume cet automobiliste fonctionnaire de son état. Depuis l'application des dernières mesures prises par le gouvernement pour endiguer le phénoméne de trafic de carburant, ce dernier a pris une nouvelle forme, dans les communes et localités côtières et frontalières avec le Maroc, situées à l'extrême nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tlemcen. En effet, afin de lever toute suspicion et tromper la vigilance des services de sécurité qui ont resséré l'étau sur les voitures «grillées» dans le trafic de carburant (Renault 25 et 21, Mercedes ancien modèle et Peugeot 406), les hallabas recourent à d'autres véhicules plus recents, tels que des Renault Symbol, Hyundai Accent ou Logan, pour s'approvisionner en carburant dans les stations services sans attirer l'attention des services de sécurité. Il faut rappeler, dans ce cadre, que ces dernières semaines, des dizaines de trafiquants ont été arrêtés, des centaines de véhicules suspects mis en fourriere et plusieurs stations services , situées à Tlemcen, Remchi et Beni Boussaid ont été fermées pour non-respect du plafonnement de l'approvisionnement en carburant. En outre, des dizaines de milliers de litres d'essence et de gas-oil ont été saisis. Malgré cet harcelement, les hallabas réinvestissent le terrain avec leurs nouveaux véhicules pour s'approvisionner en carburant, surtout qu'aujourd'hui, tous les carburants sont disponibles à n'importe quel moment, dans les stations services. Pour echapper aux differents points de contrôle et barrages dréssés par les services de sécurité et craignant les sanctions séveres (saisie du véhicule et même la prison) imposées, les hallabas changent ainsi de stratégie en remplaçant leurs vielles voitures, dont la plupart sont munies d'un double reservoir, par d'autres neuves et plus propres qui n'attirent guère l'attention des services de sécurité. Selon des informations receuillies dans le milieu des hallabas, chaque opération de plein de carburant garantit un bénéfice de plus de 3.000 DA aux trafiquants à la suite de la forte augmentation des prix du carburant enregistrée ces derniers temps au Maroc. Conséquence directe du durcissement des contrôles en Algerie, la demande sur le gas-oil et l'essence dans la ville d'oujda (Maroc) est devenue importante et son prix a flambé (de 130 à 300 Dirhams le jerrican de 30 litres). Les stations services des nombreuses villes du Maroc oriental (Oujda, Ahfir, Berkane, Saidia, Taourirt), qui étaient fermées, ont ouvert aujourd'hui leurs stations, mais n'arrivet toujours pas à satisfaire la demande. Les trafiquants des deux côtés, qui ont compris cette situation, ainsi que le gain engendré aujourd'hui par la rareté du fuel algerien au Maroc, ne veulent pas lâcher prise. Mais l'état algerien est décidé plus que jamais à éradiquer ce phénoméne illégal dont le principal bénéficiaire est le royaume chérifien. Des tranchées très larges et profondes sont en cours de réalisation le long du traçé frontalier par les éléments de l'ANP, des guérites de surveillance et pistes de rondes sont prévues jusqu'à la wilaya de Béchar (plus de 700 km) pour mettre un terme à l'hémorragie du carburant et barrer la route à la drogue qui s'introduit par dizaines de tonnes dans notre pays.

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