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L'Algérie a déjoué un «coup d'Etat» visant à renverser la République
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 10 - 2013

Comme nous l'avons donné dans notre précédente édition, l'Algérie a réussi à déjouer le complot du 5 Octobre visant à déstabiliser le pays par la voie des troubles à l'ordre public. Après avoir échoué, les auteurs de ce complot ont récidivé deux ans plus tard et ont tenté de renverser la République, cette fois-ci par le biais des «urnes».
Les forces armées sous les ordres du général Nezzar ont réussi à rétablir l'ordre après plusieurs jours d'émeutes. La manifestation organisée au début par des jeunes «chômeurs» a dégénéré après avoir été récupérée par des mouvements politiques et autres groupes qui exerçaient dans la clandestinité. Ces derniers dont des groupes islamistes ont instrumentalisé une protestation sociale pour déstabiliser le pays. L'instauration de l'état de siège a permis aux forces armées de prendre le contrôle du pays et de rétablir l'ordre public. Ces événements ont également permis à l'Etat d'ôter les masques des mouvements et groupes qui exerçaient dans la clandestinité. La décision prise par l'Etat d'instaurer le multipartisme a donné l'occasion à plusieurs mouvements d'exercer et de participer au champ politique par les voies légales. L'ensemble des mouvements et organisations qui ont déposé leur dossier pour l'obtention d'agrément ont été homologués par les services du ministère de l'Intérieur y compris ceux qui ne remplissaient pas les conditions prévues par les lois de la République. C'est le cas du mouvement Ennahda, HMS et l'ex-Front islamique du salut. L'article 42 de la Constitution stipule, je cite : «Les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale». Invités par l'administration de se conformer à la loi, certains partis se sont contentés de changer uniquement l'appellation mais l'idéologie est restée la même. Cet état de fait était une «bombe » à retardement qui n'a pas été désamorcée à temps et a explosé lors des élections législatives de 1991. Sans surprise aucune, le fait de représenter l'islam en Algérie dont le peuple est à 95% musulman, l'ex-FIS dissous est sorti vainqueur à part entière au cours des premières élections pluralistes. Début du coup d'Etat : les dirigeants du Front islamique du salut et après avoir participé aux élections locales et au premier tour des législatives se sont rebellés contre les lois de la République. Ces derniers et avant même d'aborder le second tour des élections législatives ont laissé tomber leur «masque» et ont commencé de mettre en application les procédures et démarches visant à destituer l'Etat républicain pour y instaurer un Etat islamique. Des milliers de milices islamistes de ce parti portant des brassards sur le bras sur lequel est écrit en arabe «Chorta islamiya» police islamique ont investi les rues de l'ensemble des wilayas. Ces milices ont obligé par le biais des menaces et de la violence, les propriétaires des bars, cabarets, salles de cinéma et de théâtre et les salons de coiffures «dames», de baiser rideau. Les femmes qui ne portaient pas de foulard ont subi des menaces et des agressions et il est de même pour les artistes et les chanteurs qui ont été sommés de cesser immédiatement leurs activités. Ceux qui ont refusé d'abdiquer aux ordres des milices ont été agressés et menacés. Plusieurs jeunes filles ont été défigurées par des jets de liquide d'acide pour la simple raison qu'elles ne portaient par le foulard et le hidjab. Même des journalistes accusés d'être des «pions » du pouvoir ont reçu des menaces par les militants et les milices de l'ex-parti dissous. «Vous serez tous égorgés», a lancé un militant islamiste à un journaliste indépendant. Un technicien et un cameraman de l'ENTV qui filmaient une dispute mettant aux prises des milices avec un propriétaire de salle de théâtre ont été agressés dans la rue. Auparavant les milices sont venues en grand nombre obligeant le propriétaire d'un théâtre d'annuler la représentation du jour. Devant de tels dépassements, menaces et violences, le peuple algérien n'a trouvé autre que de demander protection aux autorités du pays. L'arrêt du processus électoral a mis fin au «coup d'Etat» organisé et préparé par les responsables du Front islamique du salut en collaboration avec plusieurs pays étrangers. Des documents administratifs et des formulaires financiers (Mandat-carte) émanant de deux pays du Golfe ont été récupérés par les services de police. L'Algérie a même pris la décision de rompre ses relations diplomatiques avec un pays qui a apporté des aides logistique et financier à ce parti islamiste. Après la démission du président Chadli Bendjedid, un haut comité d'Etat a été désigné le 14 janvier 1992. Au mois de mars 1992, le tribunal administratif a pris la décision de dissoudre le parti du FIS, consécutivement à une plainte introduite par le ministère de l'Intérieur. Les milliers de milices et militants ont décidé de prendre les armes contre le peuple algérien et contre le pays et ont rejoint les maquis. Le président Abassi Madani, son adjoint Ali Belhadj et plusieurs autres cadres du parti qui avaient appelé leurs militants au «djihad» guerre sainte contre le pouvoir ont été arrêtés. Le HCE qui avait dirigé provisoirement le pays a été dissous après la nomination de M. Liamine Zeroual le 30 janvier 1994. Ce dernier a remporté les élections présidentielles de 1995 où il a dirigé le pays jusqu'au mois de février 1999. Afin de cesser l'effusion de sang, Liamine Zeroual a appliqué la mesure de la «Rahma» ce qui a permis à plusieurs centaines d'égarés de déposer les armes. M. Zeroual n'ayant pas souhaité de se présenter et c'est Abdelaziz Bouteflika qui lui a succédé après son élection lors de l'élection présidentielle anticipée de 1999. M. Abdelaziz Bouteflika a également poursuivi la démarche de la «Rahma» en instaurant plusieurs mesures de clémence tels le projet de la Réconciliation nationale. Ces mesures ont permis à des milliers d'islamistes qui ont rejoint les maquis de déposer les armes et rentrer chez eux. Ces efforts politiques n'auraient jamais atteint leurs objectifs sans les sacrifices des forces de sécurité et à leur tête l'Armée national populaire qui ont réussi à mettre à nu un complot et déjoué un «coup d'Etat» contre la République. En somme, si le pays a résisté aux diverses embûches, complots, coups d'Etat et a vaincu le terrorisme, beaucoup reste à faire afin de mettre l'Algérie définitivement à l'abri de ces fléaux.

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