Suite au recours introduit par son club le GS Pétroliers, ex-MC Alger, la volleyeuse internationale, Fatma Zohra Oukazi a vu sa sanction, qui était de huit matchs au début, réduite finalement à quatre rencontres par la commission d'appel de la fédération algérienne de volleyball. Les raisons de cette suspension sont dues, selon la version de la Fédération, à son absence aux stages de l'équipe nationale sans argument, de l'autre côté l'athlète Fatma-Zohra Oukazi se défend : «Je n'ai pas reçu de convocation lors des derniers championnats d'Afrique 2013, même si j'ai toujours affiché ma volonté d'y prendre part. Pour ce qui est du Grand Prix, je n'avais reçu qu'une seule convocation, et j'avais alors adressé une lettre à la fédération». Fatma Zohra Oukazi, meilleure passeuse africaine, est parmi les dix meilleurs au monde et fait partie des piliers de la sélection algérienne de volley-ball. Grâce à ses performances, la fille de Chlef a été sollicitée par plusieurs clubs européens, mais elle a préféré rester en Algérie. Cette situation a fait couler beaucoup d'encre, ces derniers temps même le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi lors d'un forum, est revenu sur l'affaire de la capitaine de l'équipe nationale de volley-ball, Fatma-Zohra Oukazi, qui a été exclue par la Fédération nationale de volley-ball pour avoir refusé de répondre présente à l'un des stages de préparation de la sélection. Ce qui l'a menée à présenter un recours pour défendre sa situation. Selon le ministre, rien n'est sur la table du MJS concernant cette affaire. «A ma connaissance, il n'y a aucun recours déposé par cette athlète au ministère de la Jeunesse et des Sports. Il est possible qu'il ait été déposé à la fédération car nous avions appris cette affaire par le biais de la presse, et je peux vous assurer qu'au MJS, on ouvre des dossiers et nous enquêtons sur des affaires qui paraissent dans la presse». Et d'ajouter : «La capitaine de l'EN avait décliné la convocation pour participer à un stage de l'équipe nationale pour des raisons personnelles, selon le rapport officiel de la Fédération de volley-ball». M. Tahmi s'étale par la suite sur la situation de l'équipe nationale féminine de volley-ball et n'a pas caché sa déception concernant le changement qu'il y a eu dans l'effectif de l'EN, puisque la plupart des cadres ont été écartés de la sélection, dont fait partie Fatma-Zohra Oukazi (deux fois meilleure distributrice en Afrique). «Pour revenir à l'équipe en général, il est clair que nous avions une sélection nationale compétitive. Et du jour au lendemain, on se retrouve avec une autre équipe qui n'est pas compétitive. Pour moi, c'est un dysfonctionnement, une déchéance, même si on essaye de justifier par différentes raisons. Nous avions une belle équipe, la seule équipe en sport collectif qui avait représenté le pays aux JO de Londres 2012, et de manière correcte». Il est rappelé que cette tension entre le président de la fédération algérienne et la capitaine de l'EN seniors dames a débuté au mois d'avril. La volleyeuse internationale algérienne, Fatma-Zohra Oukazi, a menacé de mettre un terme à sa carrière en équipe nationale en raison d'un différend qui l'oppose au nouveau président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), élu en mars 2013, Okba Gougam. «Je crois que je ne vais pas retourner en équipe nationale en raison d'un petit problème avec Okba Gougam, concernant la représentante du volley-ball féminin à l'assemblée générale du Comité olympique algérien (COA)», a indiqué la passeuse du GS Pétroliers. Sans la nommer, la native de Chlef, 29 ans, a expliqué que «cette représentante a été proposée au COA sans passer par un vote des joueuses de la sélection algérienne, ce qui est incompréhensible». Il s'agit de l'ex-volleyeuse internationale Narimane Madani (MB Béjaïa) qui a été acceptée en compagnie de Baya Rahouli (athlétisme) en tant que nouveaux membres de l'assemblée générale (AG) du COA. Cette entrée au sein de l'AG s'inscrit dans le cadre de l'application de l'article 7.1 des statuts du Comité olympique algérien, qui stipule que deux athlètes féminines sont choisies par le président de l'instance olympique pour figurer au sein de l'AG et ce, après l'aval du comité exécutif, ce qu'avait fait ce dernier le 20 mars 2013. «L'actuelle équipe nationale mérite tout le respect car elle a représenté dignement le pays en se qualifiant deux fois de suite aux jeux olympiques, a rappelé Oukazi. Notre représentante doit être élue par cette équipe». Pour conclure, espérons que ce chapitre de la sélection nationale seniors, dames, au climat tendu, est classé ou clos pour faire place à un apaisement concret sans représailles car chez nous, on n'a pas cette culture de débat ou d'avis contradictoires ni d'exprimer son opinion. Le plus important étant de tenter de redorer le blason du volley-ball (dames) pour le bien être de cette sélection algérienne qui a rétrogradé à la 6e place lors de la CAN-2013 à Nairobi (absences des cadres). C'est le plus mauvais classement des annales de la participation de la sélection féminine présente aux deux Olympiades successives, Pékin-2008 et Londres-2012.
