Malgré les efforts déployés par les pouvoirs publics pour la prise en charge de la problématique environnementale, dont l'acquisition des engins, camions à benne tasseuse, subventions accordées aux APC, organisation d'assises, rencontres et colloques, notre environnement immédiat demeure agressé de toutes parts par l'homme. «En cette plénière, j'exhorte notamment les associations et les comités de village et autres intervenants à œuvrer pour la création d'une coordination pour la protection de la nature et de l'environnement, en collaboration avec les autorités locales (Apc, daïra et services de sécurité), lesquels ne ménageront aucun effort à les assister dans ce domaine, et ce, pour mettre fin aux habitudes irréfléchies et irresponsables des salisseurs», a indiqué le chef de daïra de Mekla à l'ouverture des travaux de cette rencontre organisée selon une démarche arrêtée par la wilaya. Malgré les efforts déployés par les pouvoirs publics pour la prise en charge de la problématique environnementale, dont l'acquisition des engins, camions à benne tasseuse, subventions accordées aux APC, organisation d'assises, rencontres et colloques, notre environnement immédiat demeure agressé de toutes parts par l'homme, sans se rendre compte des effets néfastes qu'il encourt lui-même et à son entourage, a-t-il dit. Citant «les débris, les détritus et autres déchets qui jonchent les axes routiers notamment au niveau des CW 150 et CW 250 qui constituent un handicap pour les services des APC en charge de la collecte et d'enlèvement, au quotidien, des ordures. «Rien que pour la période allant de septembre 2012 à novembre 2013, ces mêmes services communaux ont collecté une quantité de 4 204,5 tonnes de déchets dont 1 852 t à Mekla, 1 688 tonnes à Aït Khellili et, 664,4 tonnes à Souamaâ», fait-il observer. Le chef de daïra de Mekla a, en outre, sollicité l'intervention des services de sécurité, présents à cette rencontre, de s'impliquer dans la préservation de l'environnement. «Je demande aux services de sécurité de prendre les mesures répressives à l'encontre de tous ceux qui agressent la nature, squattent les trottoirs par le dépôt de tas de ferraille, gravats et autres détritus, soit au bord des axes routiers ou en milieu urbain», a-t-il ajouté. Et de rappeler que la localité de Mekla est dépourvue de décharges publiques contrôlées. «L'unique décharge localisée au lieudit Chiva (Mekla) ne répond pas aux normes. Elle est anarchique et polluante», a-t-il encore indiqué, non sans lancer un appel aux présents, les P/Apc et la société civile notamment, pour «nous aider à dégager une assiette foncière pour l'implantation d'une décharge intercommunale contrôlée et pourquoi pas un mini-CET». Présentant l'état des lieux, le P/Apc de Mekla s'est, pour sa part, attardé sur les missions de cette coordination intercommunale principalement la veille sur le suivi et la mise en application des recommandations émises, fin octobre dernier, à l'issue des états généraux sur l'environnement tenus à Tizi Ouzou sous l'égide de la wilaya. «Maintenant que le constat est établi, place à l'action. Il faut agir et vite», a-t-il indiqué, suggérant que des rencontres similaires soient organisées périodiquement à même d'éveiller cette prise de conscience sur les effets néfastes induits par les multiples agressions que subit quotidiennement notre environnement immédiat. «Les générations montantes nous reprocheront notre inertie et surtout notre passivité devant ces dégradations à répétition de la nature». Le maire d'Aït Khellili a, quant à lui, mis en avant «l'absence de l'autorité de l'Etat» qui a contribué, selon lui, à la dégradation de l'environnement en Kabylie. «L'Etat est absent dans cette région sinon comment expliquer que sur 56 ouvrages busés réalisés sur un tronçon routier (CW 150) et destinés à l'évacuation des eaux de pluie, seulement 16 sont aujourd'hui opérationnels, le reste, soit 40, sont au jour d'aujourd'hui volontairement obstrués», dit-il. «Bien des services de l'Etat, ont failli à leur mission, veiller au respect de l'environnement», a-t-il déploré suggérant la mise en place des bacs à ordures sur les lieux publics et aux abords des routes à même d'inciter le citoyen à ne pas jeter ses déchets n'importe où.