Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) menace de maintenir leur grève pour le 26 et 27 janvier prochain. Le secteur de l'éducation s'enfonce de plus en plus dans le malaise. C'est le cas de le dire, à entendre les propos du syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). Ce dernier menace de maintenir sa grève de 2 jours, soit les 26 et 27 du mois en cours, annoncée récemment. Une décision qui reste en vigueur dans le cas où le ministère ne se met pas à la table du dialogue. Du moins, c'est le propos tenu hier par M. Meziane Merian. «Nous (syndicalistes), avons déposé un préavis de grève il y a près d'une semaine. Il était question que le ministre de la tutelle entre en contact avec nous, chose qui n'a pas eu lieu jusqu'au jour d'aujourd'hui», regrette M. Meziane qui affirme que la position de maintenir la grève reste toujours de mise. Pour ce syndicaliste, les règles sont claires. «En ce qui nous concerne (Snapest), notre décision est prise. Ce n'est pas à nous de chercher à entrer en contact avec la tutelle. Il appartient au ministère de le faire conformément à la législation du travail», tranche-t-il. M. Meriane affirme clairement qu'avec les coordinateurs de l'ensemble des wilayas du pays, on s'organise pour aller jusqu'au bout de notre action». Pour rappel, le syndicat a appelé les autorités publiques à «satisfaire dans l'immédiat les revendications posées pour éviter la déstabilisation que pourrait connaître le secteur. Jusqu'à hier, le président du Snapest a affirmé que la tutelle «n'a pas encore réagi face à la menace ». Le président du Snapest a déploré par la même occasion le fait d'apprendre par le biais de la presse nationale que le ministre a annoncé que «la porte du dialogue est ouverte». Selon lui, jusqu'à aujourd'hui (hier) il n'ont reçu aucune invitation de la part de la tutelle», avant d'avertir : «Si la tutelle ne se manifeste pas d'ici le 26 janvier prochain, la grève aura lieu comme prévu». S'agissant de leurs revendications, le Snapest a décidé de renouer avec le débrayage au cas où le ministère de l'Education ne donnerait pas une suite favorable à leurs revendications. Le syndicat avait interpellé la tutelle à corrigér le dysfonctionnement des statuts des travailleurs de l'éducation nationale. Parmi la série de revendications qu'on peut citer figurent celles liées aux réclamations des enseignants du secondaire et la promotion automatique. Parmi les revendications figurent aussi la promulgation du décret relatif aux postes aménagés pour la prise en charge des maladies professionnelles, l'affectation d'un quota de logements de fonction aux enseignants, la prise en charge des revendications des enseignants du sud et des Hauts-Plateaux relatives aux primes de zones et l'effet rétroactif de la prime d'excellence. Il est à préciser que la tutelle a intérêt à se dépêcher pour répondre à cette batterie de revendications autrement, elle risque de voir ce syndicat renouer avec la protestation et paralyser ce secteur afin de faire valoir tous les droits revendiqués.
