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Mascara : à la mémoire de notre confrère Bousselham Kaddour
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 04 - 2014

Notre défunt confrère Bousselham Kaddour, le doyen des journalistes par excellence, qui a quitté ce bas monde de la tyrannie, quand des terroristes natifs, pourtant de la commune de Hacine, qui s'affichaient notoirement avec armes et bagages durant la décennie noire, feront une incursion durant la nuit du 29 au 30 octobre 1994, où l'émir du groupe, le tristement célèbre réputé dans cette localité, somma ses hommes de main de déloger Bousselham Kaddour de sa tente de fortune où il croupissait avec sa petite famille.
Pour rappel, au moment des faits, la population de Hacine distante d'environ une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, pansait à peine ses blessures du tremblement de terre du 8 aout 1994 qui a fait 172 morts, plus de 400 blessés et des dommages importants. La démission des élus, la fuite des responsabilités et l'incurie des walis qui a prévalu à l'époque furent propices aux divers groupuscules terroristes de la région de se disputer le leadership du terrain conquis, où la population s'est retrouvée livrée a elle-même dans ces régions isolées. L'enlèvement du défunt Bousselham Kaddour par des bandes barbares originaires de sa propre commune, dont le dossier a toujours été entouré de controverses sur les véritables objectifs d'une bande criminelle en relation avec une entreprise terroriste, ont mis à rude épreuve sa famille durant plus de quatre années de souffran-ces, le tout avec un fort sentiment de peur et d'attente d'un hypothétique retour de l'absent. Contrainte d'élever seule ses cinq enfants, la femme de notre défunt confrère Bousselham Kaddour a traversé une étape douloureuse pour construire une autre fidélité au disparu, et qui a durement souffert des regards des autres. Idem pour cette indifférence, celle qui tue à petit feu, notamment quand on crèche dans un patelin très conservateur, où il est interdit d'exprimer librement sa douleur. Vingt anes après, la famille du défunt Bousselham Kaddour essaye de panser les déchirures vécues, une famille d'une modestie patente qui pratique le culte du ‘disparu', signe d'amour envers un grand Monsieur, qui a énormément souffert dans sa vie professionnelle, où malheureusement sa famille actuellement endure l'injustice de certains responsables de cette commune et au niveau du chef-lieu de la wilaya, sans foi ni loi, qui font et défont à leur manière la gestion de la chose publique, et plus spécialement le dossier relation avec le public, qui se trouve complètement inon-dé dans des ondes méprisables, et ce contrairement à ce qu'on dit çà et là. Dans une correspondance sous le numéro 120/MTM/2013, transmise par le président de l'Assemblée populaire communale de Hacine, se référant a un télégramme officiel sous le numéro-1156 du cabinet du wali, daté du 04/01/2014 pour prendre en charge le dossier de recrutement de Melle Bousselham Fatima Zohra, qui s'éternise dans des emplois à durée déterminée (CDD), a vu avec préméditation ou inconsciemment le P/APC de Hacine adressé la correspondance en question au nom de sa mère (?), et dont la fille de Bousselham n'est pas a notre connaissance mineure pour un tel troc abject d'un élu du peuple. La lettre en question du premier responsable de cette paisible commune n'a rien de spécial, sauf pour annoncer que le poste demandé obéit à des clauses exigeantes où le postulant doit être titulaire du baccalauréat et plus, et dont Mlle Bousselham Fatima Zohra pourtant dispose de ce titre, et dont des mains expertes ont fait en sorte de contourner les directives du wali, M. Ouled Salah Zitouni. Le concours passé en date du 18 décembre 2013 n'a pas été convaincant ou des additions et soustractions ont été formulées, y compris par la direction de la fonction publique de la wilaya de Mascara. Des demandes de recrutement formulées par la fille de Bousselham, deposées à la direction de l'hydraulique, des impôts, du Trésor, etc..., sont de la poudre aux yeux vu que les heureux portés en haut de la liste sont connus même avant l'affichage du con-cours. Le poste où exerce actuellement Fatima Zohra au sein de l'hôpital ‘Yessad Khaled', comme secrétaire de direction provisoire commence à être un véritable enfer pour cette jeune fille victime d'un autre terrorisme, où cette dernière subit un harcèlement moral des plus ignobles de la part de ceux qui sont censés mettre de l'ordre dans un établissement hospitalier dont on veut privatiser même le personnel. La deuxième fille de Bousselham, Amal, une infirmière 'ATS', qui exerce au niveau de l'hôpital du chef-lieu de la wilaya ‘Meslem Tayeb', a été à plusieurs fois soumise à des décisions des plus étranges pour la délocaliser de son poste d'origine sis dans la périphérie de Sidi-Bouhanifia, loin d'environ quatre kilomètres du site en question et d'environ une vingtaine de kilomètres de son domicile sis à Hacine. Le wali de la wilaya qui, paraît-il, est intervenu dans cette question humanitaire, a verbalement ordonné au directeur de la santé et de la population (par intérim) de classer ces injonctions dans les tiroirs à l'encontre des Bousselham. En vain... Quelque temps après, c'est le déluge de feu via des sommations de la part, paraît-il, d'un responsable du service du ‘SAMU', de se plier aux ordres pour voir Bousselham Amal assumer cette nouvelle fonction, sans toutefois éclaircir sa position dans la nomenclature au sein de la santé publique. La hogra et l'injustice exercées par les commis de l'Etat et autres responsables chichement rémunérés par la puissance providence au niveau de la wilaya de Mascara pour une véritable équité entre les populations tardent à voir le jour où les promesses non tenues des uns et des autres sont devenues monnaie courante, dans le seul but d'épater la galerie. La famille Bousselham Kaddour, qui a vécu le calvaire durant les années de braise n'a pas eu la chance de certains malins infects qui se sont emparés de lots de terrains, magasins et autres logements au détriment de la corporation, à l'exemple du défunt, qui a trop souffert des menaces des terroristes et des anciens responsables qui ont bafoué les règles les plus élémentaires de la prise en charge des journalistes et autres correspondants dans la wilaya de Mascara. C'est le revers de la médaille de la famille de Bousselham Kaddour, qui vit dans une situation désespérée à la dernière extremité, sans aucune issue. La photo prise dans les années 1970, en marge du congrès de l'UNJA qui s'est déroulé a Alger, où l'actuel président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s'est levé pour donner l'accolade au défunt Bousselham Kaddour qui était reconnu a l'époque comme étant une véritable plume, où sa famille est d'autant plus marquée psychologiquement par les aléas de certains caporaux de service qui écument l'administration et autres assemblées qui ont énormément souillé la notion de service public. Toutes les correspondances adressées par nos soins au premier responsable de la wilaya, sous la casquette du Syndicat national des journalistes pour trouver une solution à ces problèmes débiles, y compris les attentes des journalistes, correspondants et autres pigistes pour un logement décent, sont restées lettre morte. A qui se plaindre ?

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