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Qui l'emportera du milliardaire ou du multimillionnaire ?
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 04 - 2014

Les péquistes préparent leur réalignement politique et c'est le tandem Gérard Bouchard (le frère du toupet) et la danseuse parisienne, Louise Beaudoin, qui se sont lancés dans la mêlée afin d'orienter le post mortem de la «souveraineté-association».
Bernard Landry – la belle-mère vernaculaire – prépare le terrain pour son patron, le milliardaire Péladeau (PKP), alors que Bouchard et Beaudoin ont pour tâche de convaincre les militants de la première heure (les plouks séparatistes) qu'ils doivent militer dans un parti «souveraineté-association» sans jamais espérer la souveraineté, inaccessible, puisque le peuple québécois n'en veut surtout pas et de bon droit (1). C'est que l'option ne «pogne» plus et la CAQ «renouvelée» est en train d'arracher les sous-vêtements de la mariée péquiste sans rien lui laisser. Chaque «nationaleux» réactionnaire y va de son refrain, le plus candide, un dénommé Trudel, avoue tout bonnement qu'il faut changer de boniment et il déclare sans ambages : «Le discours traditionnel du Parti québécois ne marche plus en 2014, abonde Rémy Trudel, ex-ministre dans les gouvernements de Lucien Bouchard et Bernard Landry. « Il faut faire un exercice très profond, ardu, soutenu [pour] définir la formule [par laquelle] le Québec [pourra] se prendre en main.»... une formule (sic), un boniment voulait signifier l'ex-ministre péquiste naïf (2). La «job» de PKP dans ce contexte de défaite sera de négocier la fusion du PQ et de la CAQ. Ceci n'est possible qu'à la condition que le parti de René Lévesque conserve ses militants de plus en plus conscients de se faire flouer dans un marché de dupes où ils servent de pelleteries au duo Landry-Péladeau. De toute manière, les véritables indépendantistes à tout crin se sont déjà enfuies du PQ vers Québec SoliTaire, le parti social-démocrate, type Nouveau Parti Démocratique mais en plus chauvin, ou vers Option Nationale. Récemment, dans le quotidien Le Devoir, la dame de la Sorbonne, acoquinée avec la French connection politique, raconte des balivernes et calomnies les jeunes afin de préparer la réorientation de sa formation qui sera bientôt sous la tutelle d'un milliardaire descendu dans l'arène politique pour réorienter «la patente à René». La danseuse Beaudoin déclarait ceci à un quotidien à la solde : «Le projet [souverainiste] se présente dans un monde très différent de celui dans lequel il est né. Dans un contexte de mondialisation, les rêves collectifs ne sont plus très présents. Peut-on continuer aujourd'hui à avoir une vision de ce type-là ? (...) J'y ai cru à ce moment, à cette montée de fièvre souverainiste. Je pense que le projet identitaire [de la charte] est fondamentalement progressiste, mais les jeunes vouent aujourd'hui un caractère sacré aux droits individuels». La dame patronnesse, à la queue leu leu derrière les égéries du parti des intellectuels héritiers de Lionel Groulx et de Maurice Duplessis (deux fascistes), raconte des bobards à propos des jeunes générations. Elle calomnie les jeunes qui se sont battus comme des damnés en 2012 – solidairement communautairement avec tous les autres jeunes – ceux du futur, pas encore parvenu à l'Université, contre les hausses des frais de scolarité, que la mère Marois leur a refilée après avoir prétendu les annuler. Des jeunes de nombreux pays, dont ceux des Etats-Unis, sont venus les rencontrés afin de connaître les secrets de leur mobilisation militante et collective – tout sauf l'égocentrisme, narcissique, individualiste des bobos péquistes et chartistes xénophobes. Nous avions écrit le 24 mars 2014, deux semaines avant l'élection bidon, que le dernier référendum perdant (1995) était derrière les petits vieux de la pseudo-souveraineté et ne reviendrait plus jamais «requiem pour les bobos nationaleux» (3). En 2012, dans un volume, nous avions expliqué que la mythologie du chantage à la souveraineté a fait long feu (4). Le dernier référendum perdant (1995) a été la dernière chance dont a bénéficié une fraction de la bourgeoisie moyenne et de la petite bourgeoisie cléricale, artistique, intellectuelle, professorale et syndicale pour vendre sa salade sécessionniste. Qu'adviendra-t-il ? Les opportunistes, les petits hommes d'affaires, les artistes, les intellos à gogo, les professeurs et les arrivistes sont placés devant un dilemme dantesque : 1) tenter de continuer à surfer sur le thème du chantage à la «souveraineté» afin de décrocher le pouvoir (l'accès à l'assiette au beurre du patronage, aux dessous de table et aux enveloppes brunes) espérant arracher des points d'impôts à Ottawa, mais avec absolument aucune chance de gagner et donc continuer de croupir dans l'opposition. 2) Mettre l'option bidon en quarantaine (comme la CAQ l'a fait avant eux) pour se présenter comme l'alternative de pouvoir des riches chaque huit années à l'Assemblée de la nation souveraine (sic). Mais la CAQ du narcissique Legault occupe déjà ce terrain alternatif opportuniste. Il ne lui manque que quelques points électoraux pour détrôner le PQ en déliquescence (23% à 25%). Dans le coin gauche, la bourgeoisie a aligné un milliardaire péquiste (qui contribuait généreusement à toutes les caisses électorales avant sa conversion pseudo-souverainiste). Dans le coin droit, la bourgeoisie a choisi un multimillionnaire caquiste, ex-ministre du Sérail péquiste-pseudo-souverainiste, recyclé bon administrateur de l'assiette au beurre (on se donne Legault). Vous devez comprendre que la petite bourgeoisie cléricale, artistique, enseignante, journalistique, intellectuelle et bureaucratique syndicale ne décide de rien dans la société capitaliste bourgeoise. C'est sa classe de tutelle, c'est-à-dire le grand capital, qui lui signifie les postures qu'elle doit prendre impérativement pour accéder au pâté. Le grand capital avait parlé en 1995 et il avait dit : «Fini les folies du chantage à la souveraineté pour arracher des points d'impôts à Ottawa. Assez, c'est assez !». La petite bourgeoisie n'a pas écouté et elle s'est entêtée et voilà le résultat. Elle devra se résigner et oublier la République souveraine du Sirop d'érable et se mettre en rang pour obtenir sa goulée du gouvernement spolier. Nos pronostics Nous pensons que Péladeau le «vendeur» des techniciens Québécois francophones de Vidéotron ; Péladeau la garcette – patron champion des lockouts – avec le soutien des syndicalistes d'affaires du SPQ-libre (sic) et des intellos à gogo, rapatriera les troupes pseudo-souverainistes. Fini l'effigie de Lionel Groulx, de Reggie le Chevalier, de Bourgeault, de Bouchard le fasciste, et de René le père de la renégociation de la confédération association. Les ténors intéressés au magot gouvernemental sauront alignés leur troupeau, afin de se présenter aussi uni que désiré devant le petit homme d'affaires Legault, le précurseur. À notre avis, le milliardaire, propriétaire de 40% des médias québécois, devrait emporter le panier et diriger le parti d'alternance au pouvoir à l'Assemblée nationale du Québec (pseudo-souverainiste). Un autre scoop que nous aurons éventé avant que les comploteurs «nationaleux» ne se soient entendus dans l'antichambre du Salon rouge. Comme chacun sait, seule la classe ouvrière nous préoccupe et nous intéresse. Les salariés n'ont rien à gagner dans cette galère péquiste-caquiste et nous devons laisser les factions bourgeoises s'entredéchirer. De la sorte, ils exposent leur opportunisme respectif, leur soif d'argent et de prébendes, leurs appétits d'émoluments, de somptueuses fonctions, de primes de séparation et de parachutes dorés. Quant à nous, poursuivons notre marche hors des sentiers de la politicaillerie bourgeoise, de l'opportunisme et de la collaboration de classe. Au bout du chemin la véritable indépendance, la souveraineté économique collective et socialiste nous appartiennent, car la classe ouvrière est le sel de la Terre mère nourricière. Le sentier sera long et sinueux, rempli d'embûches, mais la crise économique systémique du capitalisme travaille en notre faveur.

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