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Jusqu'à quand les Algériens demeureront «otages» de ceux qui instrumentalisent l'islam à des fins politiques ?
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 06 - 2014

L'Algérie a payé un lourd tribut lorsque des hauts responsables au niveau du ministère de l'Intérieur avaient décidé d'accorder l'agrément à un mouvement politique , en violation des lois et textes de la Constitution.
Cette faute a été payée cash par le peuple algérien. Plus de 200 000 personnes ont péri sans compter les milliers de disparus. Sans les sacrifices des forces de sécurité (tous corps confondus) et des citoyens intègres, l'Algérie aurait connu le même chemin que l'Afghanistan, et l'Irak à l'instar aussi de la Yougoslavie. La date du 16 septembre 1989 devrait normalement servir de leçon pour tous afin de ne pas commettre les mêmes fautes qui pourraient mettre en péril tout un pays. Ce jour-là, des responsables de l'époque ont permis à un mouvement de se former en parti politique en contradiction avec les lois de la République. Pourtant la Constitution dans son article 42 interdisait la création de partis fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe corporatiste ou régionale. Si le mouvement à l'origine de la tragédie des années 1990 en l'occurence l'ex-Front islamique du salut (FIS) a été dissous, plusieurs autres partis inconstitutionnels continuent d'exercer à ce jour. Ces mouvements qui instrumentalisent l'Islam à des fins politiques devraient normalement faire l'objet de dissolution du moment qu'ils refusent de se mettre en conformité avec les lois de la République. Les mouvements en question constituent une véritable menace pour le pays et peuvent lui porter préjudice sur le plan international. Pire, certaines personnalités de ces mouvements ont été nommées dans des postes à responsabilités. Même si ces personnes sont issues de partis politiques, il est tout à fait normal qu'elles soient considérées comme des représentants de l'Etat algérien. Nous n'apprenons rien à personne qu'un ambassadeur, consul ou une autre personnalité, représentent l'Etat et le pays et non pas eux-mêmes. L'exemple est devant nous, l'Algérie le premier pays qui a combattu le terrorisme se voit aujourd'hui accusé de soutenir le fléau. Nous avons aimé poser quelques questions à ces responsables qui continuent toujours d'héberger le «loup» dans la bergerie à savoir : Que feriez-vous si demain, l'un de ces mouvements islamistes arrive à remporter les élections, que ce soit les législatives ou présidentielles ? Dans ce même contexte, seriez-vous en mesure de les laisser prendre le pouvoir pour fonder leur Etat théocratique «Douala islamiya» où vous serez forcés une deuxième fois faire intervenir l'armée pour interrompre le processus électoral pour sauver la République, comme fut le cas en 1992 ? Jusqu'à quand les Algériens demeureront «des otages» de ces mouvements qui n'ont rien à voir dans le champ politique ? Pour l'instant, personne ne pourrait répondre à cette question sauf ceux qui donnent de faux alibis pour tenter de justifier l'injustifiable. Certains responsables, avec qui nous nous sommes entretenus à ce sujet, n'ont pas manqué de nous dire ce qui suit : «Nous ne pouvons pas ignorer une grande partie des Algériens qui représentent le courant islamiste». Même si nous respectons leur avis, cela ne pourrait en aucun cas nous empêcher de leur répondre qu'ils ont donné un faux argument. Premièrement, les règles de la démocratie sont claires, nul ne doit être ignoré dans un pays, même les catégories minoritaires. Deuxièmement, tous les Algériens sont égaux et n'importe qui, pourrait exercer en politique, sauf bien sûr ceux qui sont interdits par les lois de la République. Ainsi, il suffit d'adhérer dans un des mouvements ou dans des partis en conformité avec la loi pour que le champ politique soit ouvert à tout le monde. Au sujet des personnes qui se disent être des représentants du courant islamiste, nous ne pouvons que leur dire que les 99% des Algériens sont des musulmans et que mise à part les prophètes, le Bon Dieu n'a pas encore mandaté quelqu'un pour parler en leur nom. Néanmoins ceux qui prétendent le contraire, qu'ils le prouvent. A Bon entendeur.

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