Les habitants des 262-Logements de la cité DNC, située au chef-lieu de Relizane, se plaignent que «leur quartier qui existe depuis 2008 souffre du manque d'aménagement en matière de voirie, de réseaux divers mais aussi de structures, notamment de santé et d'éducation», disent-ils. Selon leurs représentants, «les habitants vivent depuis des années dans des difficultés sans nom et lancent un appel aux autorités locales à l'effet d'intervenir rapidement pourmettre fin à leur calvaire et particulièrement pour la construction d'une deuxième école primaire». En effet, affirment- ils, l'absence de pareil établissement scolaire au niveau de leur cité oblige quelque 150 écoliers à faire le déplacement quotidiennement jusqu'à l'école de Hai El Intissar, située dans une autre cité et distante de plus de trois kilomètres. «Cette situation, selon eux, est à l'origine d'un grand phénomène de déperdition scolaire parmi ces derniers, en plus du fait qu'elle expose les enfants à des agressions de personnes ou d'animaux errants ainsi qu'à des accidents de la circulation et ce, en l'absence de transport scolaire», est-il soutenu. Le cas des élèves de collège et de lycée n'est pas non plus très différent, soulignent-ils, sachant que les apprenants de ces deux paliers sont contraints d'aller, pour ce qui les concerne, jusqu'au centre-ville pour pouvoir suivre leur scolarité dans les établissements qui s'y trouvent. Les parents de ces élèves certifient qu'ils n'en peuvent plus d'être saignés à blanc de cette manière et pressent les autorités à leur trouver une solution.