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L'Algérie classée 133eau classement mondial
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 08 - 2014

Parce qu'elle poursuit sa période d'hibernation dans le domaine de l'innovation malgré les moyens financiers et matériels dont elle dispose, l'Algérie pourrait se retrouver tout à fait au bas du tableau du classement mondial de l'innovation.
Le rapport de l'indice mondial 2014 de l'innovation (The Global Innovation Index-GII) publié dernièrement par l'Organisation mondiale de la propriété Intellectuelle (Ompi), l'Institut Européen d'Administration des Affaires (Insead) et l'université de Cornell classe l'Algérie à la 133e place sur les 143 pays qui y figurent. Le même document classe loin devant la Tunisie à la 78e place et le Maroc à la 84e. Au top de ce classement GII, l'on trouve la Suisse, le Royaume-Uni et la Suède. Dans leur système d'évaluation des performances de chaque pays en termes d'innovation, les techniciens de cette institution onusienne prennent pour critères 81 indicateurs dont deux sous-indicateurs. Le premier est titré «innovation imput» ou intrant de l'innovation relatif aux institutions, ressources humaines, recherche, infrastructure. Le deuxième est baptisé «innovation output» ou indice de sortie de l'innovation ayant trait aux connaissances et technologies, à la créativité... L'indice mondial 2014 de l'innovation va plus loin. Il ne se contente pas des indicateurs traditionnellement utilisés pour mesurer la recherche et développement et l'innovation pour s'intéresser davantage à l'interaction entre les divers agents du système de l'innovation, soit les entreprises, le secteur public, l'enseignement supérieur et les sociétés. Dans leurs arguments d'évaluation de l'Algérie, les techniciens onusiens soulignent l'absence d'un quelconque projet véritablement innovant. Il faut dire que malgré l'ensemble des moyens mis à leur disposition pour matérialiser leurs idées novatrices, les compétences nationales stagnent. Ils n'ont pas permis aux industriels du secteur public ou privé d'améliorer ou d'intégrer une valeur ajoutée sur les produits algériens (industrie, agriculture et service) destinés à la commercialisation sur le marché international. A de rares exceptions, les projets sont restés au stade du prototype car n'ayant pas trouvé preneur auprès des industriels. Ces derniers se contentent de la technologie dont ils disposent et généralement importée. Bien que s'étant engagés moralement aux côtés des innovateurs nationaux, d'autres investisseurs ont fait faux bond. Les arguments avancés sont majoritairement en relation avec l'insuffisance des moyens financiers. L'exploitation des brevets d'innovation dans notre pays étant quasiment nulle, bon nombre de chercheurs en innovation ont été découragés. Certains ont trouvé une oreille attentive auprès de partenaires étrangers qui tirent de leur travail, le meilleur profit des technologies de pointe appartenant à de célèbres centres de recherche occidentaux. S'inspirer de certaines techniques de pointe pour les adapter au contexte algérien aurait dû être le mot d'ordre de nos décideurs. Ce qui malheureusement n'a pas été le cas. Le dernier salon national de l'innovation a été très révélateur du large fossé qui sépare notre pays de nos voisins proches, du monde arabe et d'ailleurs. Et pourtant, lors de cette manifestation, bon nombre d'innovateurs avaient exposé des idées très pertinentes dans l'amélioration d'un objet, d'un matériel ou d'une machine déjà exploités. D'autres ont préféré immigré dans des pays occidentaux y compris aux Etats Unis où ils ont mis leur génie à la disposition de leurs nouveaux employeurs. Faute de prise en charge sérieuse de l'innovation par les plus hautes institutions de la République, une longue route à parcourir attend nos innovateurs pour prétendre atteindre le niveau mondial des grandes innovations. Cet objectif n'est pas utopique du fait de l'existence de centaines de laboratoires de recherche dans nos universités et centres spécialisés dans ce domaine sur l'ensemble du territoire national. Pour l'heure, les compétences nationales formées dans les universités algériennes n'ont d'autre alternative que le départ vers l'étranger. C'est là où ils ont plus de chance de voir leurs prouesses reconnues au niveau mondial. Il faut dire que dans leur pays, les difficultés et les handicaps, comme la non-exploitation des brevets déposés, ne les incitent pas à aller de l'avant dans le domaine de l'innovation. Pourtant, des moyens matériels et humains ont été mobilisés dans les différentes structures en vue de stimuler leur génie créateur. La 133e place de l'Algérie sur un total de 143 pays figurant au tableau de The Global Innovation Index- GII, est une injure faite à l'intelligence algérienne. D'où la nécessité pour nos décideurs et investisseurs de classer l'innovation comme priorité nationale.

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