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Nasrallah : «Il faut vaincre Daesh» (I)
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 08 - 2014

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a assuré que les Américains sont derrière la création des groupes terroristes dans la région, dans le but d'effriter les pays arabes et de réaliser leur projet ultime. Un projet qui n'a pas pu être réalisé par les offensives israéliennes.
Dans une allocution télévisée de presque de deux heures prononcée ce vendredi soir sur la chaîne de télévision libanaise Al-Manar à l'occasion de la victoire de juillet en 2006, Sayed Nasrallah a mis en garde contre la minimisation du danger des «takfiris» qui veulent éliminer tout le monde, à commencer par les sunnites. Selon lui, combattre les groupes terroristes est possible à condition de la mise en place d'une politique nationale et de réaliser qu'il s'agit d'un danger existentiel. Il a mis en garde contre l'adoption de choix qui ne mènent nulle part dans la lutte contre Daesh, l'appellation arabe de l'Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL). Voici les idées principales du discours prononcé par Sayed Hassan Nasrallah : Nous tenons aujourd'hui ce discours pour commémorer l'histoire de la fermeté, de l'héroïsme, et de la ténacité à une époque cruciale et importante. Nous renouvelons notre remerciement à Dieu pour la grande victoire de la résistance face aux complots qui menaçaient la région. Nous remercions Dieu pour ses innombrables grâces. Et nos remerciements aux martyrs qui se sont sacrifiés pour nous assurer une vie digne, surtout au martyre Abou Mohammad Salmane qui a mené des combats héroïques à Aita Chaab. Paix et salut aux âmes des martyrs de l'armée et du peuple, salutations à tout blessé, à tout déplacé qui était certain de son retour à sa terre. Salutations aux familles qui ont accueilli les déplacés lors de la guerre de juillet 2006. Salutations à tout dirigeant et président qui ont assumé leur responsabilité dans la réalisation de la victoire. Salutations à tout pays ayant fourni l'aide nécessaire à cette résistance, surtout la République islamique en Iran et la Syrie. Nos salutations les plus distinctes à chaque combattant qui a combattu jusqu'au dernier souffle pour pousser l'ennemi à réclamer l'arrêt de la guerre, assurant ainsi la victoire de juillet. Nous devons citer aussi les dirigeants martyrs de la résistance, Hajj Imad Moughniyeh qui a joué un rôle primordial dans cette bataille, et le fondateur de la résistance Sayed Moussa as-Sadr. La guerre de juillet à dimensions multiples Beaucoup a été dit sur la guerre de juillet. Des livres et des études ont été rédigés tant par l'ennemi que par les amis pour en tirer les leçons. Cette guerre n'était pas une simple guerre, mais une véritable bataille aux dimensions historiques et politiques. Une guerre qui dépasse les frontières du Liban et de la Palestine. Condolezza Rice avait parlé d'un nouveau Moyen-Orient. Donc, c'était une guerre régionale voire internationale. Après la fin de la guerre, chaque personne qui était au courant de son déroulement dans les milieux américains et israéliens s'est penchée sur la question. Des penseurs américains ont dit que la guerre de juillet était un épisode du feuilleton de l'élimination définitive de la résistance au Liban. On ne cherchait pas le désarmement de cette résistance, mais plutôt à l'écraser, à en finir avec. Ils ont préparé un plan pour liquider les dirigeants de la résistance et ont réservé des colonies au nord de la Palestine pour y détenir des milliers de combattants. Projet de domination américaine Ce projet était mis en place après l'occupation américaine de l'Irak. George Bush et son administration voulaient décapiter la résistance au Liban, en Palestine et le régime en Syrie avant même 2006. Il voulait se présenter au public américain comme étant le président qui a vaincu le terrorisme international pour être ensuite réélu. Et après ces exploits attendus, l'administration américaine comptait déclencher une guerre contre l'Iran. Le premier objectif des Etats-Unis est de mettre la main sur toutes les ressources pétrolières et gazières dans la région. Le deuxième objectif est de liquider la cause palestinienne et d'imposer un processus de paix sur les Israéliens. Israël était chargé d'éliminer la résistance au Liban et en Palestine. Mais la ténacité légendaire de la résistance au Liban a saboté ce projet. Donc, les combats sur le terrain ont poussé les Israéliens à réclamer un cessez-le-feu, comme ce fut le cas à Ghaza. Des dirigeants arabes participant aux pourparlers à New York confirment que la ténacité de la résistance, du peuple libanais et la ténacité politique officielle libanaise ont poussé la communauté internationale à mettre fin à l'agression israélienne. Echec des objectifs de la guerre de juillet Quels furent les résultats de la guerre de 2006 1- L'infrastructure de la résistance s'est renforcée. 2- La guerre n'a pas frappé la Syrie 3- La guerre contre Ghaza a été reportée pour après 2006. 4- La résistance en Irak contre l'occupant américain s'est renforcée. 5- Echec des néoconservateurs aux élections américaines. Changement de tactique américaine Toutefois, la politique américaine belliqueuse dans la région demeure en vigueur. Si les Américains échouent à réaliser leurs objectifs, ils changent de politique, de tactique. Il est donc nécessaire d'évoquer l'importance de l'exploit politique, historique, moral, humanitaire... réalisé au Liban en 2006, et d'assurer que nous sommes capables de mettre en échec tout projet et tout complot contre notre région. Après 2001, les Américains étaient à l'apogée de leur force. En contrepartie, le monde soviétique et arabe était très faible. Du Liban, en Palestine, à l'Irak, et en Syrie, ce sont les groupes de résistance qui ont avorté les projets américains, et ils sont toujours capables de le faire. Aujourd'hui, ce qui s'est passé à Ghaza a entraîné la région arabe dans une nouvelle situation. Une nouvelle voie sera donc suivie par les ennemis pour réaliser leurs objectifs. Leur nouvelle tactique est d'imposer un processus de paix aux Palestiniens. Par le passé, les Américains ont mené des guerres contre l'Irak et mis la main sur le Golfe, et les Israéliens lançaient des offensives contre les pays frontaliers. La voie de la destruction des pays Aujourd'hui, deux facteurs sont exploités dans la nouvelle voie adoptée par les Américains, et je parle tout franchement : cette nouvelle voie est plus difficile et plus dangereuse. Ce n'est plus question de renverser un régime et de mettre en place un autre. Cette nouvelle voie américano-israélienne est celle de la destruction et de l'effritement de pays, des armées et des entités. L'ennemi cherche à dessiner une nouvelle carte dans la région sur les ruines de pays, des peuples et des sociétés de la région. Ils veulent parvenir à leur objectif en semant la terreur et la confusion, en déchiquetant les corps des populations. L'ennemi cherche à nous pousser à fléchir pour quémander une solution. Face aux nouvelles conditions difficiles, les Etats-Unis deviendront aux yeux de ces peuples le sauveur et le dernier salut pour la région. Le courant «takifiri» représenté notamment par Daesh (Etat islamique en Irak et au Levant) est une menace pour tous. Vaincre Daesh est possible Pourrions-nous vaincre cette nouvelle voie. Oui, je dis à tous les peuples de la région que nous sommes capables d'avorter cette nouvelle voie, comme nous l'avons fait avec la précédente. 1- Nous devons réaliser et croire qu'il existe une menace existentielle contre nous tous et réaliser les dimensions de ce danger. Nous ne devons pas minimiser le danger qui nous menace et préparer les moyens pour y faire face. Nous ne devons pas toutefois exagérer cette menace. 2- Nous devons chercher comment faire face à cette menace par des moyens réels et sérieux, sans recourir à des choix qui ont déjà été inefficaces. Nous devons dresser un plan et partir pour éliminer la menace. Ne pas minimiser le danger ni l'exagérer Depuis 1948, nous avons connu une expérience dure à travers le projet israélien et l'expansion sioniste. Lorsque les Israéliens ont commencé à chercher des familles juives pour mettre en place un Etat en Palestine. Beaucoup d'Arabes ont minimisé la portée de cette mesure sioniste. Dès le début, ces familles ont été réparties de façon à remplir des fonctions militaires et sécuritaires. Rien ne fut gratuit. La majorité écrasante des Arabes ne prêtaient pas attention à ce qui se passe. Ensuite, l'entité sioniste a été mise en place. Même en 1967, des Arabes démentaient qu'Israël avait des projets expansionnistes et disaient que les Israéliens menaient une guerre préventive. Aujourd'hui, Israël est devenu un Etat usurpateur, expansionniste, hégémonique qui lance des guerres et des offensives et va ensuite réclamer un cessez-le-feu de la communauté internationale. Certains Arabes ont misé toujours sur l'intervention internationale, sur l'attente d'une politique arabe. Ils ont dû attendre plusieurs décennies et la solution n'a toujours pas été trouvée. Ne pas miser sur l'extérieur Donc, le fait de miser sur la communauté internationale n'a mené nulle part. Seule la lutte armée a démontré qu'elle était le bon choix. Après que le peuple palestinien a été chassé de sa terre, il fallait que les peuples arabes se mobilisaient, formaient des brigades et commençaient la lutte contre l'occupant.Les mouvements de résistance au Liban et en Palestine ont assuré les avancées et les victoires contre l'ennemi. Parmi les théories proposées par certains arabes, fut de former un lobby arabe qui rivalise avec le lobby sioniste aux Etats-Unis. C'est de la pure illusion. Malgré tous les sacrifices, les Palestiniens ont réalisé que la résistance est le meilleur choix pour saboter le projet sioniste. Daesh... une menace existentielle Passons au deuxième modèle actuel. Mettons de côté les événements survenus ces trois dernières années, et les différends sur la politique à adopter, venons chercher comment affronter ce danger réel qui nous menace tous.

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