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Obama et l'UE prudents sur l'annonce par Kiev d'un accord de cessez-le-feu
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 09 - 2014

Kiev a annoncé mercredi un accord avec Moscou sur un cessez-le-feu dans l'est séparatiste prorusse de l'Ukraine, mais la nouvelle a été accueillie avec prudence par Barack Obama, tandis que le Kremlin a affirmé que la Russie ne pouvait pas décider d'une telle mesure, «n'étant pas partie prenante au conflit».
Lors d'une conversation téléphonique, le président ukrainien Petro Porochenko a discuté avec le président russe Vladimir Poutine «d'un cessez-le-feu total (...). Ils sont tombés d'accord sur un cessez-le-feu dans le Donbass», bassin minier de l'Est qui comprend les régions de Donetsk et de Lougansk en proie à de violents combats, a indiqué la présidence ukrainienne dans un communiqué. Moscou a aussitôt précisé que «Poutine et Porochenko avaient en effet discuté des mesures qui seraient favorables à un cessez-le-feu entre les rebelles et les forces ukrainiennes». Mais «la Russie ne peut concrètement pas négocier un cessez-le-feu, car elle n'est pas partie prenante au conflit», a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Réagissant à l'annonce de Kiev, venue moins de deux heures avant sa conférence de presse à Tallinn en Estonie - et à la veille d'un sommet de l'Otan au Pays de Galles -, le président américain a déclaré qu'il était «trop tôt» pour juger son importance réelle. Une opportunité «Il est trop tôt pour dire ce que ce cessez-le-feu signifie», a dit prudemment M. Obama à la presse, aux côtés de son homologue estonien Toomas Hendrik Ilves. «Si la Russie est effectivement prête à trouver un accord politique c'est quelque chose que nous appelons tous de nos vœux», a poursuivi le président américain. «Mais cela implique de respecter les normes internationales. Ce n'est pas ce que nous avons vu en Ukraine». L'Union européenne a manifesté la même prudence. «Si ces nouvelles (de cessez-le-feu) se confirment, ce sera un développement positif, mais nous avons besoin de plus d'informations», a dit la porte-parole de la diplomatie de l'UE Maja Kocijancic. Depuis le début du conflit, qui a fait près de 2 600 morts en près de cinq mois et forcé plus d'un demi-million d'Ukrainiens à fuir leur foyer, Kiev et les Occidentaux accusent Moscou de soutenir les séparatistes de l'Est de l'Ukraine en leur fournissant armes et combattants. M. Obama a par ailleurs souligné mercredi avec force l'engagement «inébranlable» des Etats-Unis aux côtés de l'Estonie. «L'Estonie ne sera jamais seule», a-t-il martelé, citant l'article 5 de la charte atlantique, selon lequel les Etats membres sont tenus de porter secours à l'un des leurs s'il est attaqué. Il a annoncé aussi que des forces aériennes supplémentaires viendraient s'entraîner dans la région. Mardi, comme pour riposter à l'avance à la mise en garde attendue de Barack Obama et à deux jours du sommet de l'Alliance atlantique à Newport, la Russie a prévenu qu'elle réagirait à la «menace», selon elle, d'un renforcement de la présence de l'Alliance près de ses frontières, accusant les Occidentaux de jouer l'escalade dans la crise ukrainienne. Le secrétaire-adjoint du Conseil de sécurité russe a annoncé un «ajustement» d'ici à la fin de l'année de la doctrine militaire russe pour prendre en compte l'apparition de nouvelles «menaces». «Plan de réactivité» Ces propos font écho aux projets de l'Alliance atlantique d'adopter lors de son sommet de jeudi et vendredi au Royaume-Uni un plan de réactivité (Readiness action plan, RAP), en réponse à l'attitude de la Russie dans la crise ukrainienne, perçue comme une menace directe par certains membres (Etats baltes, Pologne, Roumanie, Bulgarie). L'Otan, qui estime que la Russie a déployé plus de 1 000 hommes en territoire ukrainien, compte pouvoir déployer «en quelques jours» des milliers de soldats des armées de l'air, de terre, et de la marine, appuyées par des forces spéciales, selon son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen. Selon le «New York Times», l'Alliance atlantique veut mettre sur pied une force de 4 000 hommes capable de répondre en 48 heures, avec le soutien de certains ex-pays du bloc soviétique comme la Pologne, aux mouvements de troupes russes. Les accusations d'intervention militaire directe en Ukraine - démenties par la Russie - se multiplient ces derniers jours, les Occidentaux estimant qu'elle aurait permis aux insurgés prorusses de reprendre une partie du territoire entre leur fief de Donetsk et la côte de la mer d'Azov et de mettre fin à la progression des forces loyalistes. Faute de changement de position de Moscou, l'UE a menacé d'introduire dans la semaine de nouvelles sanctions contre l'économie russe, déjà au bord de la récession. De son côté, l'Australie a annoncé qu'elle ne vendrait plus d'uranium à la Russie et qu'elle n'avait pas encore pris la décision d'inviter ou non M. Poutine au sommet du G20 en novembre.

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