La sixième édition du Festival culturel international de la musique symphonique a été inaugurée, vendredi soir, au Théâtre national d'Alger. Comme à son accoutumée, le festival culturel de la musique symphonique a drainé un monde des plus nombreux. Le Théâtre national d'Alger a eu du mal à contenir ses convives. Le coup d'envoi de cette prestigieuse manifestation a été donné par le commissaire du Festival international de la musique symphonique et directeur de l'Orchestre symphonique national, Abdelkader Bouazzara. Dans son discours, le commissaire du Festival international de la musique a indiqué que le festival grandit d'année en année et ce, grâce à la fidélité du public. «C'est un festival qui gagne ses lettres de noblesse, et prend lors de chaque édition une envergure plus grande, à telle enseigne de devenir un rendez-vous international. En témoigne la vingtaine de pays présents à ce 6e Festival, soutenu, faut-il le souligner, par le précieux concours de la ministre de la Culture, Nadia Labidi qui tient, par ailleurs, à faire de cette manifestation un rendez-vous incontournable». Et d'ajouter : «Notre rencontre de ce soir, dans cet espace culturel qu'est le TNA, n'est qu'une sixième symphonie de ce Festival international auquel prendront part, durant huit jours, des musiciens professionnels venus de 19 pays. L'Egypte prendra part pour la première fois à cette fête musicale internationale. La Belgique sera l'invitée d'honneur, synonyme des bonnes relations tissées avec notre pays, surtout que l'Algérie sera présente comme invitée exceptionnelle lors de la manifestation «Mons, capitale de la culture européenne en 2015», dira-t-il. Et d'ajouter que durant huit jours, les mélomanes de la musique symphonique pourront apprécier les différentes prestations symphoniques d'ensembles des pays participants, à raison de trois concerts par soirée. Le commissaire du festival indiquera que la soirée de clôture prévue le 19 septembre, se distinguera par la présence d'un orchestre multinational, dirigé par le maestro suédois Mats Rondin avec une partie finale dirigée par le maestro Amine Kouider. Le commissaire du Festival international de la musique symphonique, Abdelkader Bouazzara, a conclu en disant que le souci de l'auditoire de la musique savante est de se faire apprécier par d'autres publics. Le commissaire du festival a programmé pour cette sixième édition des concerts en dehors de la wilaya d'Alger, en l'occurrence à Tizi Ouzou, à Oran, à Sidi-Bel-Abbès et à Tlemcen. De son côté, Rabah Hamdi, secrétaire général du ministère de la Culture tient à remercier les organisateurs pour tous les efforts déployés pour faire de cette présente édition une réussite. Selon lui, «ce Festival international de la musique symphonique a réussi à s'implanter dans le paysage culturel algérien. L'histoire de la musique classique algérienne est vaste et riche à la fois. Elle est reconnue mondialement. Sa spécificité réside dans ce métissage entre l'ensemble des genres musicaux algériens et étrangers. Preuve en est avec toutes les expériences que nous avons eu l'honneur de faire à l'internationale et en Algérie, nous nous sommes produits avec succès, en juillet dernier, en Chine. De même que dernièrement pour l'ouverture du Festival national de Djemila, nous avons rendu hommage à la Palestine, en faisant une belle fusion entre la musique classique algérienne et la musique orientale». M. Rabah Hamdi a rappelé que cette sixième édition est dédiée à tous les professeurs qui ont transité par l'Institut de musique ainsi qu'aux musiciens de l'Orchestre symphonique national. Place ensuite au programme de la soirée, dédié à l'Algérie. L'Orchestre symphonique national constitué de 85 musiciens est dirigé sous la houlette du maestro Amine Kouider. Un programme des plus savoureux est proposé aux mélomanes. Dans une osmose des plus totales, les musiciens ont interprété des pièces musicales anciennes. Le programme en question était scindé en deux parties. La première partie était consacrée au répertoire de G. Verdi avec des extraits. Verdi : Extraits d'opéras interprétés par Catherine Manandaza (soprano) La Traviata – prélude acte 1 La Traviata Estmano «Ah fors'e lui»Aïda «Ritorna vincitor «Un Bal Masqué – Acte 2 Prélude (scène –Air) Ecco Plonni do campo ma dall» arido stelo IL Trovatore «Tacea la notte placida» Di tale Amor. La seconde partie du programme était réservé à P.I. Tchaikovsky : Symphonie n°6 en Si mineur «pathétique» (Op.74)1er mouvement : Adagio- Allegro non Tropp 2e mouvement : Allegro con Grazia, 3e mouvement : Allegro Molto Vivace mouvement : Adagio Lamentoso. Le festival culturel de la musique symphonique se poursuivra aujourd'hui, dimanche, avec la participation de trois pays, à savoir, la Suisse, l'Allemagne et l'Egypte.
