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Exempter les élèves de passer l'épreuve de français en fin du cycle primaire
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 11 - 2014

Malgré l'importance que les systèmes éducatifs et sociaux donnent au plurilinguisme de l'enfant, la situation de l'enseignement de la langue française dans certaines régions du pays devient de plus en plus pénible.
Contrairement aux élèves des wilayas du nord et du centre du pays, ceux du Sud et des Haut-Plateaux sont parfois autorisés «à ne pas» passer l'examen de fin du cycle primaire. Cette décision apparaît suite à une étude bien détaillée de ces cas particuliers par les inspecteurs de la matière en question en collaboration avec les directions d'éducation des wilayas concernées. Puisque cette épreuve est censée évaluer ce que l'élève a pu réaliser durant ses trois ans d'apprentissage de la deuxième langue vivante. Donc, les élèves qui n'ont jamais appris la langue française à l'école pendant leurs 3e et 4e années primaires et parfois même en 5e année à cause d'un important et récurent déficit de professeurs de la matière. Ils se trouvent exemptés de passer l'examen officiel de la langue française à la fin du cycle primaire. Une situation qui est devenue courante dans ces régions particulièrement dans les villages reculés et dans les écoles rurales. Sauf que et c'est à juste titre que certains professeurs jugent que ce «n'est pas la bonne solution». Car une fois accédant au cycle moyen et parfois même au niveau secondaire, les élèves n'ayant aucune sinon que peu de notions sur la langue française. Les élèves restent désarmés et les enseignants se trouvent alors en face d'une situation délicate de fait accompli. Les élèves n'ayant aucune notion sur cette langue. Les professeurs sont, alors, obligés de s'adapter à cette situation. Ils concoctent et adaptent des solutions généralement individuelles. Ils enseignent avec un programme vraiment avancé par rapport à celui du primaire. Afin d'améliorer le niveau des élèves dispensés en moyen, les professeurs mettent de côté les programmes officiels. Ils consacrent un mois ou parfois même plus pour remédier au déficit et tenter de rattraper les manques cumulés en la matière. C'est ce qu'on peut appeler «la mise à niveau» : apprendre l'alphabet, la lecture, le vocabulaire de base, etc. Afin de pouvoir avancer par la suite et leur enseigner la grammaire, la conjugaison, la rédaction... un travail jugé dur pour l'enseignant et qui peut causer du retard à la progression pédagogique. Même dure, la démarche reste la solution idoine et incontournable pour remédier à la situation. Cela devient un travail volontaire et «militant» de la part de l'enseignant. Sa seule satisfaction est celle du devoir accompli envers les élèves qui atteignent, pour certains cas, un résultat remarquable. Ce ne sont que quelques résultats épars, mais la gravité de la situation exige d'autres solutions plus efficaces et plus pédagogiques. Un travail qui doit être fourni par les enseignants, les élèves, les psychopédagogues et par tout le système éducatif

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