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L'Inde, les Bleus, la retraite...
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 11 - 2014

L'enfant terrible du football français Nicolas Anelka s'est longuement confié à France Football dans ce qui ressemble à une interview-vérité. Il y parle de sa nouvelle aventure en Inde, mais aussi de l'équipe de France, de son image trouble, du PSG et de la fameuse quenelle qui lui avait coûté si cher à l'époque où il jouait à West Bromwich Albion.
Le football en Inde Depuis le mois de septembre 2014, Nicolas Anelka évolue en Indian Super League, au Mumbai City FC. Sa 12e équipe dans un septième pays différent. L'homme a souvent eu la bougeotte, il découvre un nouveau pays. De nouvelles coutumes. Un nouveau football. «J'ai eu la possibilité d'exercer mon activité dans un nouveau pays, avec une offre intéressante», explique-t-il. En Inde, il a découvert l'inconfort des trajets et des infrastructures. «On passe beaucoup trop de temps dans les trajets vers le stade et le camp d'entraînement. Le trafic est saturé. Le corps se fatigue plus vite, sans parler de l'humidité et de la chaleur. Ce n'est pas évident d'être au top de sa forme. Si je devais changer une seule chose dans ce championnat, ce serait les transports et les terrains d'entraînement. Les infrastructures, en effet, ne sont pas les meilleures que j'aie connues». Son but dans l'Indian Super League ? «Prendre du plaisir», et découvrir un nouveau poste qui lui plaît : «C'est aussi pour moi la possibilité de jouer au milieu de terrain (...) En Chine, j'occupais la position idéale, loin derrière la pointe. Si j'ai la chance dans un futur très proche de jouer à ce poste-là, je le ferai avec joie». Le PSG Malgré une carrière de globe-trotter, l'attaquant n'oublie pas le club où il a débuté à l'âge de 16 ans, le PSG. «Cette saison, je les vois encore terminer champions, devant l'OM. Paris reste spécial pour moi, j'allais au Parc des Princes quand j'étais jeune, c'est là ou j'ai débuté. Je reste fier et me revendique de Paris, de la banlieue et du PSG». Son image Joueur talentueux, Nicolas l'était, mais avec une image trouble. Par sa faute ou de celle de médias. Une chose est sûre en tout cas, Anelka n'a jamais laissé indifférent et chacun de ses gestes, paroles, buts ou de ses actes a fait parler. Un exemple de la fascination qu'il exerce : cette histoire lancée par un site parodique footballfrance.fr qui stipulait qu'il avait été «condamné à quarante ans de prison» pour s'être «rendu coupable d'avoir mangé une vache sacrée lors d'un barbecue avec des amis». «Cette parodie est amusante à la base, mais elle fait peur, aussi (...) Les lecteurs deviennent dépendants, ne pensent plus par eux-mêmes. Les médias ont un pouvoir réel sur le cerveau des gens, qui n'arrivent plus à voir la manipulation et qui suivent comme des moutons». Son caractère ? «Quand on a la certitude d'être quelqu'un de bien, qu'on aide ses proches et que l'on fait le bien autour de soi, on est en paix avec soi-même». Anelka n'a de comptes à rendre à personne et conclut par cette phrase emplie de fatalité : «J'ai l'habitude des rumeurs, souvent fausses, qui circulent à mon propos. Disons que ça fait partie de la vie et que, à mon sujet, plus rien ne me surprend». La quenelle Quasiment un an après, Nicolas Anelka est revenu sur sa «quenelle», celle qui avait mis le feu aux poudres le 23 décembre 2013 après son but contre West Ham avec West Bromwich Albion. Un geste qui lui avait valu une longue suspension et une fin d'aventure prématurée avec WBA, mais qu'il ne regrette en «aucun cas». «Je sais pourquoi je l'ai fait - pour afficher son soutien à «(son) frère» Dieudonné, ndlr. Après, les polémiques, je suis assez grand pour me débrouiller tout seul. J'assume mon choix et mon geste (...) Je vis avec et je me porte très bien». L'homme Nicolas Anelka n'a jamais semblé très attaché au milieu du foot. Il a toujours assuré qu'il sortirait du milieu une fois à la retraite. Sa longue suspension après la quenelle» n'a fait que le conforter dans sa décision. «Vraiment, j'ai apprécié le temps passé en famille, avec mes enfants, ma femme, mes parents. Neuf mois sans jouer : c'est la première fois que ça m'arrivait depuis que j'ai douze ans ! J'en avais oublié le goût. J'ai enfin pu vivre comme une personne normale (...) Les gens disent souvent que nous avons de la chance car nous exerçons le métier que nous aimons et que nous gagnons bien notre vie. Cela est vrai. Mais avoir une vie normale, c'est pas mal non plus.» L'équipe de France Champion d'Europe en 2000, Nicolas Anelka aura une relation tumultueuse avec les Bleus. C'est le moins que l'on puisse dire. Une histoire qui s'est terminée dans les insultes et les fracas lors du Mondial-2010. Onze ans passés sous le maillot bleu pour 69 sélections et 14 buts. «Un bilan très médiocre», avoue-t-il. «Et aussi de l'incompréhension avec les sélectionneurs. Je pense que si j'avais eu un coach qui avait accompli une grande carrière en tant que joueur et qui avait évolué dans des grands clubs comme «DD» (Deschamps) ou «Lolo» (Blanc), cela se serait passé autrement». Des tacles donc pour Jacques Santini et Raymond Domenech avec qui il a eu des altercations. Raymond Domenech qu'il a insulté à la mi-temps de France-Mexique en 2010 n'a pas oublié le joueur dans son livre «Dico passionné du foot». Anelka lui veut tourner la page. «Il est temps. Nous sommes tous pères de famille, on ne va pas continuer à faire les gamins sur une histoire qui date d'il y a quatre ans». Il glisse toutefois quelques clés : «Je vais être gentil avec lui en disant qu'il est gentil. Déjà c'est dur de parler football avec lui car il n'y a pas grand-chose à dire. Cela étant, j'ai apprécié l'homme, j'avais un dialogue avec lui. Mais il est resté braqué pendant le Mondial (...) Après, chacun ses torts. Lui pense que c'est la faute des joueurs, nous on pense que c'est la sienne». La retraite A bientôt 36 ans - il les aura le 14 mars prochain, ndlr - Nicolas Anelka sait que la fin approche. «Il est possible que je dispute les derniers matchs de ma carrière», lance-t-il. Un discours qu'il tient depuis «deux-trois ans», «mais systématiquement, de nouvelles opportunités intéressantes se sont présentées». Et c'est encore le cas puisque il «a des offres pour janvier», mais «pour l'heure aucune ne (le) satisfait totalement». Tiraillé entre l'envie de quitter un mode de vie qu'il connaît depuis 20 ans et celle de continuer, Anelka hésite. «Reste qu'il y aura peut-être une surprise. Je vais peut-être découvrir une autre aventure en janvier. Et pas forcément en tant que joueur...», prévient-il. Il trouvera peut-être le temps d'écrire un livre. «C'est fort possible, oui, que je m'y mette à mon tour. Afin de pouvoir dire les vérités. Ma vérité. La vérité».

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