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L'emploi et la métaphore de l'Anem
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 11 - 2014

Conçue agence nationale de l'emploi Anem pour écorcher le diable du chômage, elle est interprétée en arabe, signifiant chez les jeunes qui en goûtent les délices «dormir».
De la bouche de milliers de bénéficiaires de son aumône disparate, l'on apprend que ces jeunes diplômés et universitaires vieillissent au fond des attentes des songes incertains, un droit parachevé dans les textes de loi, en réalité un miracle englouti au fond d'un «lit» inconfortable des attentes d'une embauche. Certains cumulent une vie sans que l'âge ne prenne connaissance de leur douleur, ni que l'autorité prenne conscience des revers. D'autres sont mis à la porte juste après avoir consommé le contrat comme si cela était leur sort. Ils sont dans tous les secteurs à travailler 8 heures par jour et ne perçoivent pas un salaire équivalent à leurs efforts majoré de complaisance à la limite de la «soumission». Ils sont par-dessus cela responsables là où ils sont. Ils peuvent franchir les portes des prisons en cas d'erreurs, d'omission ou de déficit de caisse pour ceux/celles qui travaillent dans des agences financières. Ils n'ont pourtant reçu aucune formation prévue par le règlement pour leur protection, leur information du degré de leur responsabilité et des risques qu'ils encourent en cas d'une quelconque «glissade» professionnelle. Ils sont exploités et humiliés. Leurs liens avec l'organisme employeur tiennent à un petit espoir «contracté». Il dépend souvent, selon leurs confessions, du degré de la soumission et peut prendre fin à tout instant même avant le moment. Ils sont chassés après des lieux de travail, prétextant une absence de vacance d'emplois qu'ils gardent souvent pour des proches ou pour d'éventuelles recommandations. Le contrat dépend d'une suite de procédures qui préservent les droits du futur recruté. Ils ne sont jamais respectés. La demande en désaccord avec l'offre incite à l'affront et aux magouilles clientélistes. Celui qui n'a aucune connaissance subit les revers de ces dysfonctionnements. Ainsi l'injustice prend place au beau milieu des lois confectionnées à la mesure d'une unique situation où le plus privilégié ne sera pas jugé sur des critères professionnels et moraux mais sur son tissu relationnel social et de sa disposition au pot-de-vin exigé. Ces jeunes sont dans un désarroi incomparable. Ils tiennent à des espoirs conçus sur des promesses frêles, très fragiles pour un épanouissant recrutement ; ce qui les fait tenir, résister au détriment d'une vie constamment secouée par le pessimisme, et contraindre au choix cornélien qu'ils devraient accepter sans rouspéter, ni poser de questions de crainte d'être mal prisé ou mal vu et se priver d'une ultime embarcation dans le rêve du lit de «ANEM ! ». Si les autorités étaient réellement soucieuses de notre sort, disaient-ils, du devenir de la jeunesse, elles n'auraient jamais pensé appeler l'agence nationale «ANEM» qui signifie «DORT». Les jeunes postulants ne croient plus à ces mesures. Ils ont perdu confiance, et cela n'est qu'un pur signe de leur état moral très bas aux revers insociables qui nourrit sans faute tous les fléaux sociaux aux portes grandes ouvertes avec accès sans conditions. Ils racontent ironiquement non sans douleur, sans nul choix qu'ils rêvent éveillés en toute conscience d'un «Dormir» métaphorique qui pourrait leur ouvrir les portes d'une vie stable et agréable comme tout citoyen : un emploi. L'ANEM, et d'un autre côté la DAS bouffent de leurs contrats l'âge de la jeunesse sans offrir le sésame. C'est leur réaction spontanée, ils voient tout bonnement leur sort tenu en otage. Curieusement à la question, comment ils devaient l'appeler ? «Amen !» était leur réponse, qui signifie de son côté, disaient-ils assurance dont ils manquent affreusement. De là, l'on se sent concilié, que vraiment «l'on peut rire d'un malheur comme l'on peut pleurer», ne dit-on pas «Ham Ydahak - Ham Ybekki». L'illusion dans l'emploi, se nettoyer de la crasse du chômage et réaliser ses rêves font vadrouiller le contractuel à tenir à une croyance acceptant sans nul choix une réalité grossière qui prépare systématiquement à une fâcheuse résignation. Les lois pourtant sont claires. À l'agence de l'emploi, une équipe est chargée d'un suivi rigoureux aux fins de réguler les chances à l'emploi dans les différentes institutions, fait-on savoir. Un contrat ANEM est automatiquement suivi d'un contrat CTA, sauf que ces mesures ne sont pas respectées par absence totale de planification et une impunité favorisante. On délivre plus de contrats qu'on a de postes à fournir. De la sorte, les jeunes sont jetés à la rue une fois le contrat de deux ans terminé. Les pourchassés n'auront plus droit à un deuxième contrat de l'agence et l'institution ou l'entreprise qui usait de leur temps précieux claque définitivement la porte derrière eux. Pourtant d'autres viennent après et sont recrutés en empruntant le même chemin, selon des victimes. L'ANEM, pourtant, selon des indiscrétions, a le pouvoir de suivre et contrôler ses contractuels au sein même de l'entreprise où ils sont affectés afin de leur préserver leur droit respectif selon les priorités. Rien de tout cela. La réalité est toute autre. Le clientélisme est comme un rouleau compresseur, Il écrase tout individu aux épaules squelettiques. Les jeunes qui se voient lésés, sans personne à qui se confier, deviennent après avoir frappé et frappé aux multiples portes, de potentielles proies pour les monstres des fléaux sociaux dont la débauche et le banditisme en tête des dérives, vu qu'ils proposent un choix quand les voies du droit ne proposent aucune issue. Peut-on les appeler dans ce cas avec un contrat éjectable : employés ou travailleurs ? Devrions-nous réellement les ôter de la liste du chômage pour les inclure dans le taux de la métaphore des vrais salariés, celle de s'épanouir dans la beauté cristallisée des larmes de la souffrance de l'inutilité. Qu'est-ce qu'un travailleur ou un employé d'abord ? Avons-nous le droit de classifier un individu bénéficiant d'un contrat ajournant, et non résolvant un problème. Quel droit possède ce jeune s'il vit le sevrage dans un état libre ? Un tas de questions que seuls ces jeunes ayant goûté et goûte sans cesse de ces supplices et ces humiliations ont droit de répondre, d'y vider leurs entrailles de ces soucis qui n'ont pas l'air de les lâcher même après avoir acquis un niveau d'études supérieures et obtenu des diplômes qui devraient normalement leur épargner ces souffrances...... Avec un contrat de l'ANEM, disent-il, c'est comme attendre devant un rouleau qui vous bouffe votre jeunesse que d'espérer à un boulot qui propose une allégresse. De là, il ne devient plus complexe de comprendre et surtout sentir que la lame a atteint l'os, et les conséquences sont et pourront être fatales. Les signes sont déjà visibles : les comportements étranges, les réactions et interactions, les fléaux sociaux (agression, viol, vol, rapt, drogues et boissons), la régression inquiétante des mariages et les conséquences que cela provoque !, les divorces précoces... Il est temps de crier Halte et prévoir de sérieuses études afin d'apporter des solutions idéales et sauver la jeunesse ainsi que toute la société.

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